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Brumes des hauteurs [J18][Important][Clos]
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Serpe (PNJ)
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Serpe (PNJ)
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Jour d'éveil : Jour 2
Race : Echoué
Métier : Sculpteur (2)
Fiche de présentation : ¢
Journal : ¢
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Jeu 27 Oct 2016 - 22:49

Une nuit sans sommeil, ou presque. Alors qu’ils s’étaient tous endormis auprès du feu, un vent violent les avait réveillés. Comme chutant des montagnes, des bourrasque glaciales venaient percuter le mur avant de s’engouffrer dans la grotte en un mugissement macabre. Chancelants de sommeil, ils s’étaient réfugiés au fond de cette dernière, dans l’obscurité, se serrant spontanément les uns contre les autres. Serpe se surprit à penser à quel point il était ironique que des être qui avaient manqué de s’entre-dévorer il y a moins d’une journée puissent se mêler aussi spontanément pour faire face au froid. Une forme d’acceptation sans concession du fait que la survie de chacun dépendait, parfois, de la vie de tous. Si cette règle semblait évidente à Terre Rouge elle était davantage mise sur la balance ici, aux Cavernes. Cela la délestait-il de sa valeur ? L’échoué n’en était pas si sûr. Bercé par les mugissements graves du vent, modulés par la pierre, il s’endormit quelques heures avant l’aube.

C’est un reniflement paniqué qui l’éveilla. Une lumière grise filtrait depuis l’entrée de la grotte, quelques mètres plus loin. Alors qu’il relevait la tête un éclair de douleur rouge lui vrilla les tempes et la vision. Mais alors qu’il allait pousser un grognement de douleur une large main s’abattit sur sa bouche. Odeur, Okha, sans danger. Suivant la silhouette de son bras il entraperçu son visage, le surplombant. Elle le fixait de ses yeux oranges qui brillaient dans l’ombre. D’un mouvement de tête la Racine lui montra l’entrée. Suivant son mouvement il vit Tusk, lové contre la paroi, tourné vers l’extérieur. De l’autre côté de l’ouverture se tenait Santre, accroupie, semblant fixer le même point que l’épais Racine. Quelqu’un qui ne les avait pas aperçu était entré dans l’enceinte.
Serpe vit briller quelque-chose dans la main de Santre, le silex tranchant qu’elle avait l’habitude de porter avec elle. Presque imperceptiblement elle abaissait son centre de gravité. La cime semblait sur le point de bondir sur l’intrus quand soudain elle s’immobilisa dans son mouvement, et une voix retentit.

- Oh, quelqu’un, oh s’il vous plait, je ne vous veux pas de mal. Oh s’il vous plaît aidez-moi.


Une femme. Elle avait vu Santre avant qu’elle l’attaque. Serpe se leva en étouffant un grognement de douleur. Il avait sans doute attrapé froid pendant la nuit. Chancelant il s’approcha de l’entrée. Il dépassa Tusk qui, sans se dévoiler, le laissa passer en hochant la tête, ce qui surpris l’échoué. Santre s’était redressée et ne quitta la nouvelle arrivante des yeux que pour interroger Serpe du regard. Celui-ci, sans la regarder, attendit que ses yeux s’habituent à la lumière du ciel pour étudier la nouvelle arrivante.
Plutôt grande, maigre, elle portait ce qui ressemblait à une épaisse fourrure. Elle ne portait pas d’arme. Sa peau était clair et ses yeux en amande d’un marron délavé. D’épais cheveux chatains encadraient son visage paniqué. Les rougeurs qui se maintenaient sur ses joues témoignaient d’une course effrénée. Pour arriver ici. Quelle erreur. A son apparition, elle le dévisagea un instant avant de s’adresser à lui.

- S’il vous plaît, il faut que vous m’aidiez. C’est… nous avons été attaqués.

Un frémissement parcouru le dos de Serpe, lui faisant momentanément oublier sa douleur. A côté de lui il sentait Santre se relâcher pour mieux éprouver cette nouvelle information.

- Nous ?

Sa voix lui parut désagréablement faible.

- Je… oui, moi, et… deux autres. Nous avions établi notre camp, un peu plus haut, pour échapper aux monstres de la forêt. Nous y étions depuis quelques-jour et ils… je… Quelque-chose a sauté sur Boen, dans la nuit. Il a hurlé, s’est débattu, le feu était éteint… il y a eu un bruit horrible et Ewa m’a dit de courir… je…

Son élocution était saccadée, désagréable à l’oreille. Serpe n’arrivait pas à tout comprendre et sa tête résonnait du crissement désagréable de la voix cristalline de la cime appeurée. Alors qu’il se massait les tempes, Santre s’approcha soudain d’elle, de son pas gracieux et la pris dans ses bras. De surprise, la nouvelle arrivante s’interrompit.

- Shhhhh, shhhh, ça va aller. Du calme.

Le silence se fit. L’échoué se tourna vers les autres qui l’avaient rejoint. Les fixant un par un du regard il s’enquit de leur avis. Tusk et Leroa attendaient un signal, Moeram avait l’eau à la bouche et semblait avoir du mal à se contenir. Quand à Okha, la mâchoire crispée, elle semblait impassible.
Au bout de quelques instants, la jeune femme se libéra de l’étreinte de Santre qui la laissa s’écarter.

- Vous... vous ne comprenez pas. Il faut y aller, maintenant, ils ont peut-être besoin de notre aide.

- Tu nous mènerais jusque là-bas ?

- Oui ? Oui ! Mais il faut y aller ! Maintenant !

Santre se tourna vers eux. Au fond de ses pupilles brûlait la furie du prédateur qui se joue d’un biche pour qu’elle le mène jusqu’à la harde.

- Nous allons t’aider n’est-ce pas ?

Serpe eut l’impression que la question lui était particulièrement adressée. Il sourit et, sans rien dire, parti chercher son arme. Il se sentait désolé pour elle. Mais à choisir entre sa survie et celle d'un mouton apeuré, le choix était rapidement fait.

Ils marchaient depuis un certain temps désormais, le souffle sortant de leurs bouches en traînée blanches semblait se mêler au brouillard tapis dans chaque recoins des reliefs qu’ils gravissaient. La température baissait au fur et à mesure de leur évolution et les habitants de la grotte se jetaient régulièrement des regards circonspects. La perspective d'un autre camp à piller était prometteuse. Mais fallait-il pour autant risquer de mourir de froid?
Serpe était à la traîne, le large dos d’Okha tanguait devant lui et elle était régulièrement obligée de lui prêter main forte lors des passages les plus accidentés. D’une manière générale tous avaient du mal à suivre le rythme de celle qui s’était présentée comme Ül. La faim faisait son effet au sein du groupe.
Pendant un moment, ils perdirent Santre de vue. Ils continuèrent un peu avant de se reposer sur un promontoire rocheux, à l'abri du vent, ce qui ne les empêcha pas de frissonner violemment. L'humidité de l'air n'arrangeait rien. La brume leur cachait le haut de la pente mais, en revanche, il pouvaient discerner la vallée en contrebas. Malgré sa violente migraine l’échoué ne put s’empêcher d’admirer le spectacle qu’elle offrait. Il tenta de discerner la falaise d’ou il avait sauté, il a quelques jours de cela. Cela paraissait si loin maintenant ! Il fut interrompu dans son observation par Ül, impatiente.

- Est-on vraiment obligés de l’attendre ? J’aimerais vraiment revenir la-haut le plus vite possible.

Une pointe d’agacement avait perçé dans sa voix. Les regards des habitant des Cavernes Rauques se tournèrent d’un seul homme vers elle. Impassibles, agaçés, attentifs, affamés. Un voile d’incompréhension inquiète passa sur ses traits et elle se tût.

- Serpe.

C’était Tusk qui avait parlé. C’était aussi la première fois qu’il lui adressait la parole. Les yeux plissés par la douleur continue qui lui parcourait la boîte crânienne, l’échoué se tourna vers lui.

- Montre moi.


Comment savait-il ? Santre lui avait-elle parlé ? Mais quand ? Le racine tendait désormais la main vers lui, impassible. Il n’avait pas vraiment le choix. Et puis pourquoi pas après tout ? Il posa sa main sur sa paume, la magie opéra.
Mais Tusk ne cria pas, il ne se mit pas non plus à pleurer ou à genoux. Il éclata d’un rire grave qui vint ricocher sur les falaises abruptes qui les entouraient désormais. Serpe, interloqué, rompit le contact. Santre, comme si elle avait été proche depuis le début, apparut à ses côtés. Le chasseur, reprenant difficilement son calme, porta sur Serpe un regard troublant, à la fois amusé, admiratif et emprunt d’une folie certaine.

- Alors tu sais. Et pourtant tu ne tremble pas devant moi.


Il marqua une pause.

- J’ai bien fait de… c’est une bonne chose que tu sois en vie.

Il n’avait pu s’empêcher de jeter un œil à Ül en terminant sa phrase. Celle-ci n’avait pas perdu une miette de la conversation et l’inquiétude s’était transformée en peur sur son visage.

- Qu’est-ce que… enfin qu’est-ce qui…

- Nous devrions y aller, tes amis nous attendent.

Santre s’était une nouvelle fois avancée vers elle mais cette fois-ci elle semblait la surplomber malgré sa petite taille. D’un mouvement lent mais ferme elle la poussa vers la piste de laquelle ils s’étaient écartés pour l’attendre. Ül cilla, les dévisagea uns par uns alors qu’ils se relevaient et, alors que tout les yeux se tournaient vers elle, attendant qu’elle leur montre le chemin, elle hocha la tête et se mit en route, tremblante. Serpe se demanda ce qu’elle avait réellement vu. Alors que Santre le doublait pour rejoindre la tête de la file, elle lui glissa quelque-chose dans la main. Alors qu’il ouvrait ses doigts il y découvrit une poignée de baies et un tubercule gris à la consistance molle. Attendant que la cime s’éloigne, il passa quelques baies et une moitié de la racine à Okha et dévora le reste aussi lentement qu’il le pu.

Ils traversèrent un pierrier avec difficulté, leurs pieds nus les forçant à une progression lente, avant d’arriver à un col. Des bosquets épineux crevaient les volutes de brumes de l’éclat jaune de leurs fleurs. Ül ralentit son allure. Alors que leurs pas foulaient un herbe drue et qu’il s’approchaient de la crête, elle se tourna vers eux.

- Notre camp est à une trentaine de pas plus loin, de l’autre côté, nous devrions avancer avec prudence.

D’un seul mouvement, les mains rencontrèrent le sol et ils avancèrent courbés jusqu’en haut du relief. En contrebas, ils aperçurent en effet un renflement de la pente, noirci par la présence d’un foyer éteint. Quelques pas plus loin, dans le sens de la pente, la silhouette d’un homme gisait à terre immobile. Ül laissa échapper un gémissement.
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Ven 28 Oct 2016 - 11:40

Un homme à terre sait ce qu'il a vu... Seul le sort sait ce qu'il verra.

L'une des carte sera tirée, chacune d'entre-elles pouvant désigner une éventuelle tournure des événements futurs.

1 : Roi de trèfle.
2 : Neuf de pique.
3 : Joker rouge.
4 : Trois de trèfle.


***


Le Roi de trèfle est tiré. Le Roi de trèfle désigne ce qu'il fallait redouter.


Ül se précipita vers le corps. A son grand soulagement, l'homme était encore en vie.

- Ewa ! dit-elle. Ewa, tu es blessé ?

Un doigt couvert de sang vint vers la joue de Ül, et Ewa, les yeux déments, les dents qui claquent, le visage violacé, entre les pleurs et la bave, affirma :

- Je veux pas mourir. Je veux pas.

Son côté gauche était ouvert. Du pourpre s'en écoulait. Un peu plus haut on pouvait voir les restes du corps du dénommé Boen. Un bras et une tête. En regardant dans cette direction, Ül étouffa un hurlement, tout en portant une main à sa bouche. Le souffle de Ewa était saccadé, il respirait vite et mal, son visage, ses doigts, son corps tremblaient.

- Aide-moi. Ül. J'ai peur. Aide-moi.

Ne sachant que faire, Ül appuya sur la plaie d'Ewa, elle était perdue. Sa plus grande question sortit alors de sa bouche, témoignant de sa propre angoisse :

- Et, les monstres, où sont-ils ?

Une oppression violente résidait sur les membres du groupes. Chaque cœur battait bien plus vite qu'il ne l'aurait du.

- Ils... Ils sont partis. Ils ont fui. Ils étaient si nombreux. Ül. Je vais mourir.

Un moment de doute, d'égarement, prolongeant l'oppression. Une autre question, si bête, mais si simple :

- Mais, pourquoi... Pourquoi auraient-ils fui ?

Et Ewa tremblait, soufflait, sifflait, reniflait, sanglotait. Ses yeux partaient dans tous les sens, sans se poser sur ce qu'ils auraient du.

- Je... Je vais mourir. se plaignait-il, en pleurant.

Puis sa voix, vibrante, chavirant à chaque instant, s'éleva :

- Je vais mourir ! Ül ! Je vais mourir !

Il paniquait, alors que la terreur de chacun montait, sans que quiconque ne puisse l'expliquer. Un grondement sourd roulait entre les montagnes. Cette fois il criait :

- Je vais mourir ! Je vais mourir ! A l'aide !

Alors on cligna des yeux. Et chacun vit la forme noire qui se dressait derrière Ül. On ne pouvait jusqu'alors que l'ignorer, mais maintenant qu'Ewa hurlait à plein poumon, les yeux exorbités, en fixant le monstre, on se demandait comment on avait pu le faire.

La chose était à taille humaine, à forme humaine. Elle se tenait comme un homme. Les bras le long du corps, le dos droit, la tête penchée vers Ewa. Sa peau était entièrement noire, recouverte d'une matière noirâtre visqueuse étrange qui, par moments, s'écoulait légèrement pour tomber au sol. Comme du sang noir. L'avant de sa tête était un visage noir effrayant, dont les formes n'étaient que piètrement dessinées, masquées derrière la matière visqueuse. A l'arrière se tenait un visage blanc immobile et inexpressif.

Dans un réflexe, à la fois instinctif et intuitif, Ül s'interposa en voyant le monstre. Supposant qu'il voulait s'en prendre à Ewa étant donné qu'il semblait le regarder.

Mais ce ne fut que de faible durée. Sans qu'on ne puisse l'expliquer, Ül amena ses propres mains à sa gorge, émit un bruit de déglutition, les yeux grands ouverts. Elle tira le cou, fit un son curieux avec sa langue, son visage devint rouge, elle s'effondra sur le côté, et tourna au livide. On pouvait alors deviner qu'elle était morte, sans pour autant savoir ce qu'il s'était passé.

La chose n'avait pas bougé. Ewa, lui, reculait comme il pouvait, les mains poussant sur le sol rocailleux, glissant à cause du sang et de la neige. Il faisait "non" de la tête tout en fixant avec horreur le monstre.

L'être noir fit un pas, il se baissa, et d'un mouvement bref il saisit les cheveux d'Ewa, qui hurlait, tira sa tête en arrière, et enfonça sa main directement dans sa gorge. Avec une violence inouïe il parvint à arracher la trachée de l'homme. Ce dernier tomba en arrière, alors que le monstre portait le bout de chair qu'il venait de sectionner à sa bouche noire, pour croquer dedans lentement.  

L'être noir s'était relevé, et avec dédain il mâchouillait la trachée sanguinolente de sa victime, tout en regardant cette dernière se débattre dans ses derniers instants de vie.
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Ven 28 Oct 2016 - 11:40

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Sam 29 Oct 2016 - 14:54

Pas un des membres des Cavernes n'avait bougé. La scène, d'une violence inouïe semblait s'être déroulée avec une lenteur extrême et tétanique dont aucun d'eux ne semblait capable de se dégager.
Finalement les regards convergèrent. Leora était terrorisée, Meoram étudiait avec un affect perceptible (chose inédite le concernant) ses chances de survies actuelles. Tusk et Santre, secoués eux aussi, étudiaient la situation. Okha, les dents serrées, ne semblait pas pouvoir détacher ses yeux de l'être qui continuait son repas avec flegme.
Serpe de son côté était proche du découragement. Alors qu'ils découvraient le camp, son regard s'était automatiquement porté sur les fourrures dont semblaient disposer ses occupants et sur les quelques vivres qu'ils avaient amassés. Mais désormais que faire? Cette ascension leur avait coûté l'énergie dont ils auraient eu besoin pour chercher des vivres s'ils étaient restés aux Cavernes. Maintenant la morsure du vent glacial meurtrissait leur chairs, le jour avait avancé mais le soleil ne semblait pas vouloir se montrer.
L'être noir se tenait toujours immobile, comme pensif, couvert de sang. ll ne semblait pas conscient de leur présence. Un caillou roula du dénivelé rocheux qui bordait un des côtés du col et Leroa sursauta. Murmurante, la voix de Santre brisa le silence

- Nous devons attaquer, maintenant. Si nous restons ici à attendre nous allons mourir de froid, ou surpris par une autre de ces créatures.

- Ne pourrions-nous pas simplement redescendre? Vous avez vu ce que ce truc à fait à...

- Ceux qui fuient finissent écorchés par le reflet de leur propre peur. On ne peut se dérober à cette épreuve.

Serpe avait prononcé ces mots sans réfléchir, à voix basse lui aussi et ils l'avaient tous entendus. Les yeux de Santre brillèrent  Jetant un dernier regard à l'être qui n'avait pas bougé ils leur fit signe de redescendre la pente. Se rassemblant derrière une imposante roche ils établirent rapidement un plan d'action. Ils devaient profiter de l'effet de surprise. Ils attaqueraient simultanément mais avec un léger différé. Moream, le plus discret d'entre eux, se mettrais à portée de projectile et engagerait l'attaque dès que les autres seraient en place afin d'attirer son attention. Il serait appuyé directement par Tusk qui devra se rapprocher le plus possible avant de charger la créature d'un côté pendant qu'Okha l'attaquerait de dos. Ils profiteraient de leur force et de l'allonge de leurs lances pour la déstabiliser et pour gêner ses mouvements. Une fois la créature engagée, Serpe et Santre, rejoint par Moream viendraient en renfort et seraient chargés de porter le coup fatal sur le masque blanc si l'être était toujours debout. Leora ferait ce qu'elle pouvait.
Ils se mirent en mouvement.

________

LANCER DE DES :
Deux lancer de dés vont être effectué pour chacun des assaillants. Le premier indiquera sa discrétion et son respect du plan, le second l'efficacité de son attaque. Ainsi pour le premier jet 10 correspondra à une initiative décisive, 5 à un respect relatif du plan, 0 à une grossière erreur. Pour le second 10 correspondra à un coup touchant juste et causant des dommages à un endroit clé, 5 à un coup qui touche en ne causant pas de dommage conséquent et 0 à une exposition dangereuse de l'assaillant.
Concernant Leora le premier chiffre représente sa capacité à ne pas gêner, voir à aider les autres.

Moeram : 8/2
Tusk : 7/3
Okha : 4/2
Serpe : 2/3
Santre : 7/7
Leora : 6/3

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Sam 29 Oct 2016 - 14:54

Le membre 'Serpe' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'd10' :
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#1 Résultat : 8, 2

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#2 'd10' :
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#2 Résultat : 7, 3

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#3 'd10' :
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#3 Résultat : 4, 2

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#4 'd10' :
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#4 Résultat : 2, 3

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#5 'd10' :
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Sam 29 Oct 2016 - 18:25

Et voici donc que les membres du groupe des Cavernes Rauques se mirent à attaquer.
Chacun, si ce n'est les deux dubitatifs Serpe et Okha, semblaient bien partis pour respecter le plan.

Du point de vue de Serpe, les choses se déroulèrent comme prévu, au début.

Il voyait Moream s'approcher du monstre noir, qui ne bougeait pas. Il le voyait essayer d'engager l'attaque pour faire diversion comme voulu, tandis que Tusk se rapprochait.

Mais alors l'être noir pivota sur-lui même. Et Serpe ne comprit plus vraiment ce qu'il se passait.

Serpe était seul, face au monstre. Il n'y avait plus de Tusk, plus de Moream, plus de Santre, plus même d'Okha. Rien de ceci n'existait dans la tête de Serpe, tous ces personnages qu'il avait vu quelques instants plus tôt, n'existaient plus dans son esprit. L'oubli avait dominé.

L'oubli avait pris le dessus et, quand bien même Serpe se souviendrait avec précision du plan auquel il réfléchissait quelques instants plus tôt, puisqu'il était seul, et qu'il constatait avec ferveur qu'il était seul, il ne pouvait plus comprendre le sens du plan qu'il avait en tête. Il savait qu'il devait attendre quelque chose pour attaquer, mais quoi, exactement ?

Il voyait l'être noir, le paysage, les deux cadavres et rien d'autre.

- Alors, c'est comme ça ? fit une voix grave.

Serpe pouvait constater que la voix venait de la bouche noire, sur le visage noir de l'être noir, qui bougeait lentement, laissant la matière sombre visqueuse s'écouler entre ses dents alors qu'il parlait.

- Maintenant, vous faites des communautés ridicules, vous vous regroupez entre cloportes, et vous vous mettez à croire en une quelconque force qui pourrait résider, quelque part, dans vos corps minables ?

Serpe oublia autre chose alors. S'il avait voulu bouger, il ne le pouvait plus. Il ne savait plus comment faire pour soulever ses bras, pousser sur ses jambes, rien de tout cela ne lui revenait. Il restait dans sa position, comme bloqué. Plus son esprit luttait, plus cela lui donnait l'impression d'être emprisonné avec force. Et cette poigne qui l'empêchait de faire tous ses mouvements, il en était conscient, c'était son propre esprit. Son propre esprit ne se souvenait plus de comment faire pour bouger.

Le monstre se rapprocha à pas lent de Serpe, et l'homme ne pouvait faire que tourner ses yeux pour le constater. Il se trouvait seul face à lui et, s'il y avait réfléchi, il aurait pu se demander : pourquoi l'ai-je attaqué, seul ? Puisqu'il ne pouvait s'imaginer avoir eu pour projet de l'attaquer à plusieurs, ne connaissant plus l'existence des autres membres de son groupe.

La chose arriva à sa hauteur, et le considéra avec un semblant de dédain.

- Tu sais bien que tu n'es pas appétissant du tout. Ta gorge est insipide.

Et du bout de ses doigts noirs il caressa la trachée de Serpe, qui ne pouvait toujours pas bouger, laissant une légère trace noire de son passage. Il descendit son visage noir vers celui de Serpe le regarda droit dans les yeux, très proche, alors qu'il lui demandait :

- Tu savais que je n'allais rien te faire. M'as-tu attaqué parce que tu voulais mourir ?

Serpe allait-il répondre ? La parole étant un concept qu'il maîtrisait, heureusement, encore.

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Mar 1 Nov 2016 - 17:55

A l'inverse de son corps, l'esprit de l'échoué lui bouillonnait. Il avait peur bien sûr, mais comme à son habitude, avec cette étrange détachement, il laissait sa peur s'égosiller dans un coin de sa tête et insuffler ses symptômes dans ses membres. Lui restait lucide, autant que son cerveau illuminé le lui permettait.

Ils parlaient. Tout du moins avec une certaine cohérence. L'être semblait savoir des choses, il semblait être conscient de leur existence et de leur apparition. Serpe se fit alors fugitivement la réflexion qu'il n'avait jamais rencontré quelqu'un éveillé depuis plus d'une vingtaine de jours tout au plus, mais qu'il ne s'était pas demandé depuis combien de temps ces êtres au visages blancs, sous leurs différentes formes parcouraient la vallée.
Il buvait chacun de ses mots. Quelle puissance... l'échoué ne voyait pas vraiment comment il pourrait survivre à cette confrontation. Mais il voulait comprendre, il devait comprendre avant que l'être ne lui arrache la vie. Il avait tellement de questions à lui poser...

Le contact du doigt du monstre sur sa gorge le fit frissonner. De froid? Il ne savait même plus s'il avait froid. Est-ce que ça importait réellement d'ailleurs?

- Tu savais que je n'allais rien te faire. M'as-tu attaqué parce que tu voulais mourir ?

La bouche de Serpe s'ouvrit, puis se referma aussitôt. Que lui arrivait-il? Il se tenait en face d'une entité à même de répondre à toute ses questions, peut-être même venue de cet Autre Côté qu'il recherchait.

Un doute. Une succession de connexion cérébrales qui, dans son cerveau fou, avaient fait naître une étrange intuition. Il garda le silence et tenta de mobiliser avec précaution les quelques forces qui lui restait pour éveiller cet étrange fluide qui lui permettait de faire apparaître des choses. La créature ne le touchait pas mais, si elle pouvait le maintenir immobile par la force de son esprit, il n'était pas impossible qu'elle puisse ressentir sa magie sans contact.
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Sam 5 Nov 2016 - 13:12

- Essayes-tu d'user d'un tourment ? avait-dit l'être noir.

Il ne semblait pas impressionné, ni étonné, par ce que Serpe produisait. Un sourire étirait le dessin de ses lèvres sous le liquide noir.

- Alors je ne me suis pas trompé. Tu croyais que rien ne pourrait t'arrêter ? C'est pour cette raison que tu as choisi ce chemin de vie plutôt qu'un autre ?

Sa main vint caresser les cheveux sombres de l'homme.

- Tu avais faux. Et tu le réalises, en ce moment même. Tu as rêvé d'un monde, au delà du miroir, tu as voulu la grandeur, la sagesse et la beauté. Tu as voulu la joie, la douceur, la fin des troubles.

La voix de la chose, qui était devenue moins agressive, demanda :

- N'est-ce pas ?

Et même si la réponse n'aurait pas forcément été dans la positive, la créature ne l'attendit pas, son ton devint de nouveau d'une agressivité sans nom. Elle prit Serpe par la gorge et lui siffla, tout près du visage :

- Mais ce monde, ça n'est que le massacre, la mort et les musaraignes. Rien d'autre.

Suite à cette phrase, l'être noir regarda l'homme dans les yeux pendant quelques instants, puis il lâcha sa prise, il se retourna, et marcha vers les deux cadavres qui restaient au sol.

Dos à Serpe, il dit :

- Lorsque ta gorge mûrira, je viendrai la cueillir.

Et alors la vue de Serpe oublia où la créature se trouvait. Serpe ne pouvait plus regarder dans la direction concernée, son regard ne pouvait s'y poser. Contrairement à l'oubli qu'il avait de ses camarades, il se souvenait de l'existence de l'être noir, de leur conversation, il se souvenait de tout ce qu'il s'était produit. Il ne savait simplement plus où la chose se trouvait, et il était incapable de le deviner. Mais il se doutait qu'elle se trouvait toujours là, quelque part, tout proche.
Et que c'était probablement en usant du même artifice qu'elle s'était approché, quelques instants plus tôt, sans que personne ne sache où elle se trouvait. Qu'il était possible qu'elle ait toujours été là, juste à côté, depuis longtemps, et qu'elle y reste.

Les autres effets des sorts qui touchaient Serpe se dissipèrent alors. Serpe se souvint de tout à propos de ses camarades, et il put voir ce qui leur était arrivé.

S'ils en parlaient entre eux, les gens des cavernes rauques comprendraient qu'ils avaient tous vécu une expérience semblable. Ils avaient oublié, ils avaient entendu l'être noir dire les mêmes deux premières phrases. Puis chacun avait vu l'être noir s'approcher, et alors chacun avait vécu une conclusion différente.

Le sort décidera de la tournure de la conclusion qu'ont subi les différents individus.


Premier dé : Santre


1 : La jeune femme a un doigt arraché. Elle essaye tant bien que mal d'arrêter l'hémorragie.
2 : La partie droite du visage de la jeune femme possède une longue blessure, qui ne saigne pas beaucoup.
3 et 4 : Elle ne semble pas plus affectée que Serpe.

Deuxième dé : Moream


1 : Moream a la gorge arrachée et gît, mort, au sol.
2 à 20 : Moream ne semble pas plus affecté que Serpe.

Troisième dé : Tusk


1 : Tusk semble choqué sans qu'on ne sache pourquoi.
2 à 6 : Tusk ne semble pas plus affecté que Serpe.

Quatrième dé : Leora


1 et 2 : Leora a la gorge arrachée et gît, morte, au sol.
3 et 4 : Leora pleure et tremble, à genoux, une grande plaie marquant sa joue.
5 et 6 : Leora ne semble pas plus affectée que Serpe.

Cinquième dé : Okha


1 : L'épaule de la jeune femme saigne, une plaie profonde y résidant, elle tente de stopper la coulée du sang.
2 : Okha semble choquée sans qu'on ne sache pourquoi.
3 et 4 : Okha ne semble pas plus affectée que Serpe.
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Sam 5 Nov 2016 - 13:12

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#1 'd4' :
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#1 Résultat : 4

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#3 'd6' :
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#3 Résultat : 4

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#4 'd6' :
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#4 Résultat : 3

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#5 'd4' :
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#5 Résultat : 1
Serpe (PNJ)
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Serpe (PNJ)
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Jour d'éveil : Jour 2
Race : Echoué
Métier : Sculpteur (2)
Fiche de présentation : ¢
Journal : ¢
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Mer 9 Nov 2016 - 14:47

Une brume glacée était tombée dans l’esprit de Serpe. La lueur émeraude et entropique qui y habitait avait vu son flot bouillonnant comme figé, enkystée de pensée troubles, qui ne semblaient plus savoir se connecter entre elle.
Ses yeux se posaient un à un sur ses compagnons, de nouveaux visibles, et sur leur mouvements d’abord lents, puis de plus en plus rapides alors qu’ils sortaient de leur torpeur.
Les sanglots de Leora parvenait à ses oreilles, percutant les falaises qui les entouraient. Une part de lui-même voulait se lever et l’empêcher de faire tant de bruit, lui mettre la main sur la bouche, ou lui trancher la gorge. Mais les efforts que pouvait demander une telle entreprise lui semblaient tellement immenses, il ferma les paupières.

Lorsqu’il les rouvrit la voix de Tusk hurlait des propos autoritaires et il soutenait Leora qui continuait à sangloter. Moream ramassait tout ce qu’il pouvait porter, notamment les fourrures tachées de sang que portaient les cadavres. Santre… Santre était à côté d’Okha et tentait, à l’aide d’un pagne souillé et d’un peu de neige, de couvrir sa plaie.
La vue de la blessure de la racine le fit doucement revenir à la réalité, comme s’il émergeait d’une eau épaisse et trouble. Il se redressa et vint aider la Cime à relever la lourde silhouette d’Okha. Son sang se mit à couler sur ses épaules et son torse, le faisant frissonner. Tusk que personne n’écoutait s’arrêta de parler et, lentement, ils prirent le chemin du retour.

Serpe n’aura, pour souvenir de leur redescente, que de larges entailles au pieds, causées par les rochers coupants qu’il ne prenait pas la peine de contourner, alors qu’il devait difficilement supporter Okha.

Qu’avait-il vu ? Qu’avait-il entendu ? L’échoué avait déjà une vision très relative du concept de réalité. Mais il croyait, profondément, en une cohésion de l’univers qui l’entourait, en son sens. Sens qui jusque là lui avait paru évident, dont les signes lui semblaient être partout.
Mais aujourd’hui, une entité au pouvoirs incroyablement supérieurs aux siens, de sa voix tranchante comme la pointe d’un silex, avait incisé son âme pour y insuffler un doute qui, petit à petit, en nécrosait chaque partie.

- Un mensonge… Une autre épreuve ? Quand cela va t-il finir ?

Personne ne l’entendit.

Durant leur redescente, la fièvre s’était emparée d’Okha. A leur arrivée aux Cavernes, elle semblait à peine consciente. Le feu fut rallumé. Leora, encore tremblante fut emmenée par Tusk, probablement excité par l’odeur du sang à l’intérieur de la grotte.
Santre posa l’une des fourrures maculée de rouge sur le corps de la racine blessée qu’ils avaient allongé près du foyer. Serpe souleva sa tête et la posa sur ses genoux. Sa propre conscience se perdit dans la contemplation de l’éveil des flammes.

Il ne fut tiré de sa torpeur que quelques instants plus tard par une forte odeur s’insinuant dans ses narines. Levant la tête il aperçut Moream, agenouillé devant le feu à leur droite, en train de maintenir avec attention un objet qu’il n’identifia pas tout de suite au dessus du feu. Ce n’est que lorsqu’il devina les doigts déjà noircis qui pendaient à son extrémité qu’il discerna clairement un bras humain.
Santre avait disparu. De la grotte leur parvenait l’écho étouffé des ébats du chasseur et de la tanneuse. L’échoué se surprit à admirer leur endurance physique et cela le fit sourire.

Ils avaient survécu, une fois de plus. Il leur faudrait sans doute plusieurs jours pour réellement se remettre de cette aventure, mais ils y survivraient. Il ferait tout pour qu’ils y survivent. L’être noir ne les avait pas tués après tout, aucun d’entre eux, leur existence devait donc bien avoir un sens. Ils devaient continuer à chercher et, si lui devait mourir, il voulait que ce soit en plongeant les yeux dans ceux qui, de là-haut, de l’autre côté, les observaient.

En craquelant, la peau se détachait désormais des muscles du bras et Moream la retira du feu. Leurs regard se croisèrent et Serpe tendit la main.

- Donne.

Moream, surpris, hésita un instant. Dans ses yeux vitreux une inquiétude trouble naquit alors qu’il dévisageait l’échoué qui lui faisait face. Puis il lui tendit le morceau de viande.
Saisissant le bras au poignet et par l’humérus, Serpe brisa le coude et, s’aidant d’une pierre, sectionna la chair et les tendons au niveau de l’articulation. Jetant l’avant-bras à Moream, il entreprit d’arracher un bout de viande et de le mâcher tout en tournant la tête de la Racine vers lui. S’assurant qu’elle était en partie consciente, il vida le contenu de sa bouche à l’intérieur de la sienne et la força à refermer la mâchoire. Elle se mit à mâcher, puis ingurgita. Il répéta l’opération.
Tusk et Leora s'étaient tus, probablement endormis. La faim les réveillerait bientôt. Santre revint avec quelques baies, les même qu’elle avait ramené lors de leur ascension. Avant de se mettre à manger elle lava le bandage de fortune d'Okha dans une des flaques naturelles créées par la roche et le replaça sur la plaie coagulée mais dont on observait encore l'inquiétant relief. Le muscle était probablement touché. Puis, se collant les uns aux autres pour se protéger du froid ils partagèrent leur repas en silence. Observant la lumière du ciel, Serpe estima qu'ils devaient approcher du milieu de la journée.
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