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Un couple formidable -Jour 18 au matin- [Commun / Eel / Ciith]
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Miln
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Miln
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Jour d'éveil : Jour 15
Race : Racine
Métier : Forgeron (1)/ Bûcheron (1)
Groupe : Errant
Fiche de présentation : Fiche
Journal : Journal
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Dim 30 Oct 2016 - 5:45

Le soleil commençait à pointer au-delà des montagnes.
Les premiers rayons commençaient à toucher le sol.
Le vent se leva.
La vallée entière frissonna.
La neige s'habilla de ses plus beaux reflets.
Les arbres se recroquevillèrent sur eux même.
Les animaux s'enfoullirent plus profondément sous terre.
Les nuages propagèrent leur ombre.
Le lac se figea.
La glace le recouvrit entièrement.
La nature elle même se rendormit.
Un feu craqua une dernière fois dans un abri.
Le froid s'empara des lieux.
Le calme régna en maître.






Le froid se fit de plus en plus intense dans l'abri. Miln frissonnait de plus en plus malgré la couche de terre qui le recouvrait. Le feu craqua légèrement, enfin ce qu'il restait du feu qu'il avait fait la veille au soir. Le froid s'intensifia encore un peu plus dans l'abri.

Miln se réveilla brusquement ! Un grand frisson le parcourue. Il avait froid, très froid. Miln vit immédiatement que son feu était en train de mourir. Il ne restait qu'un tas de braise presque éteinte là où le feu crépitait le soir précédent. Miln récupéra de petite branche dans sa réserve de bois et il les déposa sur les dernières braises. Il prit alors une grande respiration et il souffla longuement sur les braises. Un sifflement caractéristique s'empara de l'abri. Les braises devinrent rouge et Miln reprit sa respiration avant de recommencer une deuxième fois. Les flammes commencèrent à apparaître sur les bords des braises, mais elles disparurent quand Miln arrêta de souffler. Miln recommença encore une fois. Le sifflement se fit entendre une nouvelle fois, il était plus puissant , tout comme les flammes qui léchaient maintenant le bois. A bout de souffle, Miln reprit sa respiration et souffla une nouvelle fois, malgré sa tête qui commençait à tourner à cause de manque d'oxygène. Des braises apparurent sur les nouveau bois en place et Miln recommença une nouvelle fois. Le sifflement fut plus important qu'avant et il se tu au profit de petits craquements. Le feu venait de repartir.

Miln prit un moment pour reprendre sa respiration et laisser sa tête arrêter de tourner. Une fois ses esprits reprit, il remis du bois dans le feu et de grosses branches, ressemblant à des bûches. Le feu commença rapidement à les lécher et prendre sur le bois plus ou moins sec. La fumée continua de s'élever et Miln resta là un long moment. Il mangea quelque plante qui lui restait, se faisant la remarque qu'il devrait certainement en rechercher d'ici peu et fit fondre un peu de neige pour en faire de l'eau qu'il but. Il regarda sa petite fontaine, mais celle-ci avait partiellement gelée et il ne voulait pas utiliser ses réserves dés maintenant. Il se réchauffer à la chaleur du feu, le regard visée sur les flammes qui dansaient. Son regard était bloqué sur les flammes et il n'arrivait pas à s'en défaire. Il approcha ses mains du feu, mais l'épaisseur de la peau de ses mains étaient faite pour supporter cette proximité. Son regard devient de plus en plus brillant et il profita du feu pour durcir les pointes des pics et lances qu'il avait taillé la veille. Le colosse travaillé doucement, prenant le temps de bien travailler sur chaque pointe. Miln resta là un moment dans le calme relatif des crépitements du feu, à continuer de travailler quand un murmure lui parvient à l'oreille :


« Descendre vers un autre monde »



Miln eut à peine le temps de comprendre le murmure qu'il entendit des hurlements de chiens au loin. Ils ne devaient pas être très nombreux, deux où trois tout au plus et il savait que si les chiens étaient de sorti, cela devait être pour une bonne raison. Au vu du froid qu'il faisait dehors, ils venaient certainement de trouver du gibier et le petit nombre était certainement le signe que le dit gibier devait être simple à tuer. Miln décida de saisir l'occasion de trouver de la viande à pouvoir manger et il savait aussi que cela pourrait être une occasion de réduire la taille de la meute qu'il avait rencontré quelque jour auparavant.

Miln jeta rapidement quelque bûches dans le feu et il saisit son gourdin ainsi que trois des pics dont il venait de durcir la pointe. Il utilisa alors son gourdin pour briser la couche de branches et de neiges glacés qui bouchait l'entrée de son abri. Il prit à peine le temps de couvrir l'ouverture de nouveau et il parti en direction des hurlements. Le froid le saisit aux plus profonds de ses entrailles malgré la couche de terre et d'humus sécher qui le recouvrait. Miln se mit rapidement en mouvement, l'utilisation de ses muscles lui permettant de se réchauffer un minimum. La neige glacée caquait sous ses pieds qui ne souffraient pas autant du froid qu'il ne le pensait grâce aux épaisses callosités qui les couvraient.

Miln arriva rapidement au niveaux des hurlements. Il s'immobilisa et il remarqua alors la présence de trois chiens seulement. Deux étaient plus imposant que le dernier, beaucoup plus petit, presque un chiot. Les chiens étaient regroupés devant un monticule de terre et ils grattaient la terre et la neige frénétiquement. Miln assura sa prise sur ses pics, vérifia la présence de son couteau accroché à son pagne et il positionna son gourdin sur son dos. Il prit une profonde respiration qui lui brûla les poumons à causse de l'air froid. Miln se calma et il arrêta le frisson qui le parcourait. Il regarda les chiens, il était prêt à en découdre.

Miln s'élança alors, poussant un grognement plus proche de l'ours que de l'humain. Les chiens se tournèrent immédiatement vers lui. Le chiot se plaça derrière l'un des deux gros chiens qui se mit en position de défense. Le dernier chien, celui qui était le plus proche de Miln, grogna comme pour répondre au colosse. Le chien fixa Miln et il lui couru dans sa direction. Miln figea ses pieds dans le sol, faisant craquer la neige, pour assurer son équilibre. Il lâcha alors les deux pics qu'il tenait dans sa main gauche puis il agrippa la dernière à deux mains. Il banda alors ses muscles, prêt à frapper le chiens. Ce dernier bondit alors toutes griffes et crocs dehors. Miln planta alors son pics dans le poitrail du chien, qui se brisa, à cause de l'élan de que le chien avait pris précédemment et la force que Miln utilisa pour le frapper. Le chien continua sa course vers l'homme. Miln n’eut pas le temps de ce défendre, emporté par son propre élan. Cependant, au moment où le chien allait toucher Miln, le sol se déroba son les pieds de se dernier. Le chien lui passa au dessus de la tête, ses griffes ne faisant qu'effleurer sa peau épaisse. Entraîner par sa chute, Miln essaya de frapper le chien avec ce qu'il lui restait de sa pic cassée.

Le colosse venait de tomber dans un gros terrier, ayant la terre jusqu'aux genoux. Le combat allait continuer. Le chien tomba derrière Miln et ne sachant pas ce qu'il allait se passer, Miln saisit instinctivement son gourdin, prêt à en découdre de nouveau avec les chiens.
_____________________________


Dés pour connaître le résultat de la dernière action de Miln :

1 à 4 => Miln n'arrive pas à frapper le chien avec le reste de la pic
5 à 7 => Miln réussit à frapper le chien, mais le reste de la pic ne reste pas dans le chien (+1 pour le 2ème jet)
8 et 9 => Miln réussit à frapper le chien, le deuxième morceau reste planté (+2 pour le 2ème jet)
10 => Miln plante le reste du pic dans le chien, touchant un organe important. (+4 pour le 2ème jet)


Dés pou connaître le sort du chien ayant attaqué Miln :

1 et 2 => Le chien est d'autant plus énervé par ce qui lui est arrivé, il saute sur le dos de Miln et plante ses crocs dans son épaule
3 à 10 => Le chien est blessé, mais pas suffisamment, il se met en position offensive, prêt à attaquer Miln.
11 à 17 => Le chien est blessé, il se met en position défensive, attendant que Miln bouge.
18 et19 => Le chien est gravement blessé, ne peut plus bouger.
20 => Les blessures ont raison du chien, qui meurt en touchant le sol.

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Dim 30 Oct 2016 - 15:02

Le membre 'Miln' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'd10' :
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#1 Résultat : 9

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#2 'd20' :
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#2 Résultat : 2
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Dim 30 Oct 2016 - 22:59

Le colosse ne le regardait pas.


Ses deux iris sombres étaient fixes, immuables, tournés vers un but autrement plus vital que la considération de l’existence du pâle fouisseur à quelques centimètres de sa jambe droite. Eel ne comprit pas tout de suite. Il était comme captivé par cette irruption imposante qui hérissait le peu de pilosité dont son corps pouvait s’enorgueillir.

Les commissures croûtées du petit être s’étirèrent en une grimace d’effroi, retroussant ces lèvres minces qui déshabillèrent ainsi ses dents pointues au reflet jaunâtre.  Ses oreilles rapportèrent les dernières nouvelles ; des aboiements. Le danger était là, à l’entrée de son royaume souterrain.

Une ombre noire velue survola son corps et dépassa le géant. La bête semblait décidée à éradiquer la menace aux yeux d’abîme.  Eel vît brièvement le choc des deux forces, croc contre pieu. Il se détourna de cette lutte sanguinolente  entre l’homme dans toute sa bestialité,  face à la bête glapissant une  douleur teintée d’humanité lorsque que l’instrument de bois profana sa chair.

Son corps fiévreux, encore sous l’emprise de la racine trouvée un instant plus tôt, s’éveilla soudain, animé par une peur démente qui dépassait en tout point la capacité de raisonnement du propriétaire. Elle ordonna à cet organisme de se remettre à ramper dans l’autre sens, vers la sécurité, vers la chaleur, vers sa propre survie miroitant d’un égoïsme certain.

Mais alors qu’il commençait à s’enfoncer vers son salut, le plafond céda à nouveau, et un second puit de lumière révéla deux pattes postérieures canines se débattant un bref instant dans le vide. La mince paroi qui reliait le monde souterrain d’Eel et celui de la réalité de la sinistre vallée était définitivement trop mince pour supporter le point d’un être vivant. Mais ces pattes qui disparurent prestement du champ de vision de l’infâme lâche étaient emmitouflées dans un pelage anthracite.

Un instant, la raison d’Eel chassa la peur viscérale du petit humanoïde. Le pelage de la bête qui attaquait le géant était d’une couleur fauve.  Eel comprit qu’un deuxième molosse pénétrait sur le champ de bataille pour porter secours à son congénère. Qu’après avoir vu la partie du corps postérieur de la bête et ses mamelles flasques, il devina que c’était la femelle. Ses yeux s’écarquillèrent à cette révélation, et Eel fût saisit d’un pressentiment inquiétant ; les bêtes n’allaient pas s’abandonner. Elles vaincraient ou trépasseraient ensemble face à l’homme.

Eel s’immobilisa a cette découverte. Était-il en train de nourrir un certain remord en laissant ainsi l’homme à la merci des chiens, qui bravait ensemble le géant alors que lui, rejeton d’une humanité orgueilleuse de ses principes, rechignait à secourir son prochain ? Nul autre que le principal intéressé pouvait entrevoir le dilemme qui s’époumonait derrière les yeux vides du petit être prostré.  Avait-il seulement une quelconque empathie pour cet inconnu enlisé dans la terre, à la merci du froid et des crocs ?

Quelle que soit la décision initialement prise, une petite forme dégringola du plafond et tomba lourdement sur le sol du tunnel. Un jeune chiot, vigoureux mais d’une maigreur écœurante, tentait désespérément de remonter pour vraisemblablement aider ses parents, au moins par ses aboiements d’encouragement. Il  ne prêta pas attention à Eel ne le voyant pas comme une menace… ne le voyant pas du tout.

Une lueur malsaine étincela dans les yeux grisâtres de l’être humain. La pierre plate qui servait de pelle s’abattit lourdement sur le jeune chiot, qui poussa un glapissement plaintif et s’échoua sur le flanc, tentant de se relever. Mais un corps famélique et puant se colla au sien, et des mains aux doigts démesurés agrippèrent la douce gorge de l’infortuné animal.  Les pieds d’Eel s’appuyèrent sur la paroi pour faire en sorte de partir avec sa prise vers les ténèbres, mais une clameur canine retentit alors dans la direction où l’autre homme était aux prises avec les deux autres bêtes.

La jeune bête n’était pas forte, et lentement, sournoisement, la prise d’Eel se resserrait sur la trachée. Le jeune chiot sifflait, mais ne pouvait qu’à peine grogner. En revanche, son corps qui se débattait pour sa survie déployait une pression terrible ; si cette pression ne se relâchait pas bientôt, les propres forces d’Eel arriveraient à leurs limites.

Mais le petit être était trop concentré sur la clameur entendue il y a un instant. Le colosse était-il mort ? Le couple de chiens avait-il entendu la souffrance de la progéniture et venaient pour mettre en pièce le mystérieux assaillant des profondeurs ? Son cœur battait à l’unisson avec celui de la jeune bête contre lui. Bientôt, un seul aura le privilège de palpiter.

Lancer de dé:
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Dim 30 Oct 2016 - 22:59

Le membre 'Eel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'd20' :
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Miln
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Lun 31 Oct 2016 - 5:25

Miln venait de s'enfoncer de la terre, celle-ci lui arrivant au genoux. Le sol c'était dérobé sous son poids à cause d'une galerie de terrier. Cependant, la taille de la galerie était déjà d'une belle taille et il ne pouvait imaginer quel genre animal pouvait creuser se genre de galerie. Mais à l'heure actuelle, il devait dans un premier s'occuper d'une autre menace bien plus importante. Les chiens étaient toujours là. Celui qui venait de l'attaquer était à présent dans son dos et il savait au grognement de ce dernier qu'il s’apprêtait à attaquer le colosse une nouvelle fois. Devant, un autre chien, avec un pelage d'un gris anthracite profond se tenait entre lui et un chiot. Miln assura alors sa prise sur son gourdin, se préparant à l'attaque imminente.

Une tension palpable était à présent dans l'air. Les chiens se déployer autour de Miln, prêt à lui bondir dessus. Même le chiot entrait dans la partie et pour Miln cela signifiait un adversaire de plus à gérer. De la sueur perla sur son front malgré la chaleur, mais une sueur froide, une sueur induite par la peur face à une telle situation. Miln garda son calme un maximum, banda ses muscles et toisa  ses adversaires.

L'assaut fut alors donné. Les trois chiens bondir simultanément sur l'homme qui se défendit comme il le pouvait. Ils visaient clairement la gorge et Miln se concentra sur le deuxième gros chien, celui avec le pelage gris, qui l'attaquait. Miln mit son gourdin entre lui et le chien et il put le repousser sans subir de dommage. Le chiot, plus petit ne put atteindre la gorge et s'attaqua aux bras du colosse. Les petits crocs se plantèrent dans la peau épaisse, mais la taille du bras ne permis pas au petit animal de le mordre correctement. Aussi, lorsque le géant repoussa l'autre chien, celui ci lâcha prise. Le dernier chien, celui qui était blessé, fut gêné dans son assaut par les morceaux de la pic qui étaient plantés dans son corps. Il arriva en retard sur Miln qui venait déjà de ce débarrasser des deux premiers. Le chien réussit tout de même à planter ses crocs dans l'épaule droite de Miln et il le griffa à plusieurs reprise  dans le dos.

La douleur à l'épaule parcouru le corps de Miln en un éclair. Il étouffa un hurlement de douleur et il senti la puissante mâchoire du chien qui commençait à se refermer sur son épaule. Miln attrapa le chien avec sa main gauche au niveau du collier et il pressa sur le coup du chien pour lui faire réduire la pression. Surprit, le chien desserra la mâchoire et Miln en profita pour le décrocher et le plaquer au sol. Il lâcha le cou du chien quand le chiot lui attrapa la main. Cela déconcentra Miln qui ne continua pas de s'occuper du chien blessé. D'un mouvement de la main, Miln envoya le chiot à plusieurs mètres de lui.

Le sort du chiot permit de détourner l’attention du chien gris qui courut vers lui pour s'assurer de son état. Miln remarqua alors que ce chien passa aussi à travers le sol quand il alla vers le chiot. Le colosse eu alors le temps de s'occuper du chien blessé, qui légèrement sonné, n' eut lui, pas le temps de se remettre sur ses pattes. Miln saisit alors l'une des parties de la pic qui était toujours plantée dans sa peau avec sa main gauche et il enfonça cette dernière plus profondément dans le corps du chien. Celle-ci dû déchirer des organes importants car dans un dernier clappement nappé de sang, le chien s’immobilisa. Un dernier frisson parcourue le corps du chien et la vague imperceptible de l'ombre de la mort plana alors sur la forêt.

Le trépas du chien permit alors à Miln de sortir de son trou et il se mit face aux chiens qui restaient. La douleur dans son épaule droite était toujours présente mais il n'y prêta qu'une relative attention, restant concentré sur la fin de son combat. Il vit la rage monter dans les yeux de ses adversaires qui s'apprêtaient à lui bondir dessus. Miln prit alors les devant, chargeant ses adversaires avec son épaules gauche en avant. Il fonça sur le chien gris qui se dirigeait aussi vers lui. Le choc fut violent, mais l'inertie de Miln étant plus important, le chien fut expulsé un peu plus loin. Dans sa course, Miln faillit piétiner le chiot qui fit un bond sur le côté.

Le chien gris, se remit sur ses pattes en un rien de temps et il fonça sur Miln. Le colosse s'arrêta alors, brandissant sa massue le plus haut que son épaule droite le lui permettait. Le chien arriva alors à sa proximité et il abattit de toutes ses forces le lourd gourdin. Celui-ci toucha le chien dans son élan au niveau de son dos. Un craquement sourd d'os brisait se fit entendre et le chien s'effondra au sol dans une position qui n'était pas très naturelle. Le chien poussa quelque petits cris dans une dernière clameur, auquel il mit fin quand il tordit le cou de se dernier.

Le combat venait de se finir et Miln était exténué. Il vit pour la première fois l'étendu des dégâts au niveaux de son épaule et la sang qui s'en échapper. Heureusement pour lui, les crocs n'avaient fait que des entailles dans la chair, touchant ni muscles, ni tendon. Miln chercha alors le chiot qui avait disparue lorsqu'il avait bondit pour éviter sa charge. Il regarda attentivement et il remarqua un trou.

Miln s'y dirigea pour savoir si le chiot y était toujours et c'est là qu'il le vit. Il vit le chiot en prise avec un homme. Celui-ci était extrêmement petit et mince et son allure faisait pensé à un animal se déplaçant à quatre pattes. Miln s'approcha discrètement pour ne pas l'effrayer et il vit alors que l'homme trembler son l'effort qu'il fournissait pour maintenir une certain pression sur la gorge du chiot. Miln posa alors l'une de ses mains sur l'épaule de l'homme et l'autre sur le chien. Il remarqua alors les faibles battements du cœur du petit animal.

« C'est bon, tu peux lâcher, il est inconscient et inoffensif maintenant. »

Miln resta là un instant, attendant une réaction de l'homme, dont il ne savait rien, ni même si il était pour lui un sauveur où bien un agresseur.
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Eel
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Jeu 3 Nov 2016 - 22:48

Le silence vînt progressivement partager leur moment.


Le souffle du chiot n’était plus qu’un sifflement régulier qui s’ornait parfois d’une toux spasmodique, mais la prise de cette main se révéla bien plus tenace qu’on aurait pu le penser ; cette main écarlate mordue incessamment par ce froid mystérieux qui avait fondu sur cette sinistre vallée pour récolter des vies, ici et là.

Mais la vie n’est pas si fragile que l’on pourrait naïvement le penser. Chacun l’entretient à sa façon, dans un combat permanent contre l’environnement et contre soi-même. Dans le corps d’Eel, il y a encore ce feu rougeoyant qui n’a pas encore abandonné son misérable corps transi par ce vent glacial au rire sardonique.  Ses yeux reflètent le ciel, grands et vides de toute émotion. La lutte primitive l’a conduit jusque dans le puit de lumière où le chiot a chu sans la moindre grâce.

On n’a pas besoin d’émotion quand on ôte la vie.

Son regard parcourt néanmoins le corps velu de son adversaire. La pensée n’est plus alerte, elle est sirupeuse, une gelée informe balancée avec une douceur anormale. La mort prochaine lui donne corps, se l’accapare, chasse le superflu pour n’être que dans la contemplation de ce qui est, et qui ne sera bientôt plus.

Tentant de s’extirper de l’étreinte de son assaillant terreux, le chiot arque brutalement la tête vers le haut, plongeant ses yeux de glace dans ceux de son agresseur. Eel ne cille pas. Le chiot sent même que le cœur dans cette poitrine sans fourrure commence à étrangement ralentir, comme si la macabre tournure des   événements apaisait ce palpitant grossier qui ne trouverait sa catharsis que dans la mort silencieuse  d’un être même pas adulte.

Mais la mâchoire du cabot s’anime, puissante, irrésistible dans son effort ; mais la gorge est oppressée, et un horrible hoquet humide s’échappe du petit chien. Mais cette mâchoire s’affaire à nouveau, et soudainement, Eel entend une voix saccadée et aiguë dans sa tête :

- Nourris les musaraignes et elles mangeront tes yeux.

Les yeux d’Eel s’écarquillèrent sous l’effet de la surprise,  regardant cet être qui, lui semblait-il, venait de souiller ses pensées avec cette phrase sinistre. Ils plongèrent un court moment dans ceux de l’animal, cherchant la réponse à cette tâche d’encre qui envahissait maintenant ses pensées, affaiblissant ses barrières et manquant au passage d’engloutir sa raison dans le mouvement. Une peur vivante se promenait dans sa conscience, jetant à bas ses fondations, abîmant ses  maigres certitudes et déshonorant sa raison.

Ce chaos bouillonnant est vivant, animé du désir de s’extirper de cette prise cérébrale, de salir ce visage si impassible dans la cruauté comme dans le bonheur, si bonheur un jour il est capable de connaitre et de reconnaître.

Des larmes ruissellent alors sur les joues creuses du petit être. Ses yeux vides se remplissent de deux cascades salées alors qu’ils sont promis au buffet  hypothétique de ridicules rongeurs. Ces yeux qui scrutent, cherche, encore et encore, si cette voix venait bien de ce sale orphelin de cabot ou si elle se présentait comme nouvelle locataire des pensées d’Eel, une partie d’une étendue baignant dans la peur et la violence.

Les pattes du chiot s’arquent de légers soubresauts. Tout s’arrête. Le silence reste auprès des deux corps couverts de terre, les bordant de son large manteau, qui s’est étendu jusqu’à l’autre lutte un peu plus loin.
Le chiot ne bouge plus, mais Eel ne relâche pas sa prise, comme si son corps refuse de rendre celui du chiot. Ce corps si osseux au toucher, mais qui lui avait donné sa premier étreinte depuis que le lac l’avait recraché de ses entrailles ténébreuses. Son premier contact ; une chaleur moite de transpiration, une odeur de peur et de terre et une respiration qui a désormais cessé.

« C'est bon, tu peux lâcher, il est inconscient et inoffensif maintenant. »

Les yeux humides se lèvent vers le colosse qui obscurcit le soleil, couvrant de son ombre les deux misérables corps. Eel ne cherche pas à cacher ses larmes, il ne semble même pas avoir conscience de leur présence.

Il relâche le chien, qui s’affaisse mollement dans la terre. Reprenant sa posture accroupie, il observe cependant une grimace ressemblant à un macabre sourire sur le chiot, comme si la présence de la phrase dans la tête d’Eel était son cadeau de départ. Courroucé, il prend cette lourde  pierre plate et l’abat sur la nuque du chien, qui craque sinistrement. Il s’attend à quelque chose visiblement, mais ce ne sera pas pour aujourd’hui.

Nu, il commence à percevoir ce froid mordant et commence à grelotter.  S’il avait peur du colosse, celle-ci s’est complètement évanouie. L’homme aurait largement pu le tuer au lieu de rester planté là, s’il en avait envie. Il assimila donc son inaction avec une certaine forme de pacifisme. Il leva ses yeux fatigués vers lui, las de cet affrontement.

«  J’ai froid ».

Il ramassa sa pierre et ses racines, et sans regarder son interlocuteur, il articula :

« allons-nous en »

Il repensa alors à son étreinte avec la bête, à sa chaleur, la transpiration chaude suintant de ses muscles privés d’oxygène. Sa peau contre la pilosité abondante du chiot, ne faisant qu’un, ses mains guidant l’animal vers sa mort certaine.

Mais toujours  après l’étreinte, l’un part, l’autre reste.
Miln
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Miln
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Sam 5 Nov 2016 - 3:48

« C'est bon, tu peux lâcher, il est inconscient et inoffensif maintenant. »


L'homme se tourna alors vers Miln, les yeux plein de larmes. Miln resta à un moment à le regarder. L'homme relâcha le chiot. Cependant l'homme prit la pierre et il l'abattit sur le coup du chiot qui craqua immédiatement. Miln sut en voyant l'homme que son acte venait de lui demander un effort surhumain de volonté.

« J'ai froid ! »

Miln le vit se lever, prendre la pierre et un stock de racine qui se trouvait dans l'une des galeries. L'homme grelotté grandement et sans même regarder le colosse il continua.

« Allons nous en. »

Par ses simples mots, l'homme venait de constituer un groupe et Miln fut ravie de cette union qui leur serait à tous les deux d'un grand service.

« Tu as raison, l'endroit n'est pas sûr, il y à une meute entière de chiens dans le coin, cependant avec ce froid, je doute qu'ils soient dehors. Laisse moi juste le temps de me préparer et je te mènerai à mon abri. »

Miln avait tous aussi froid que l'homme et il voulait se mettre auprès du feu le plus vite possible, mais il ne voulait pas laisser le cadavres chiens ici. Il avait faim et il pourrait certainement se protéger du froid avec leur peau. Il récupéra alors le chiot et le corps des deux chiens. IL prit aussi du lierre sur un arbre avoisinant. Il remarqua rapidement que les branches au pied de l'arbre et le fait qu'elles soient sec. IL attacha les pattes des chiens avec le lierre et il se dépêcha de faire un fagot avec le plus de branches qu'il put.

« Avec tout cela on pourra avoir chaud ! »

Miln chargea les chiens dans son dos, en bandoulière, remit son gourdin en place pour pouvoir le prendre en cas de soucis. Il prit alors le fagot à la main et les dernière pics qui lui restaient dans l'autre. Miln fit alors un pas, mais une force le ralentit considérablement. Miln fit quelque pas ainsi, ne comprenant pas ce qu'il lui arrivait. Il se secoua légèrement, faisant tomber des feuilles de son pagne. Un fois les feuilles tombées, la force mystérieuse disparue et Miln put prendre la route comme si de rien était.

L'homme suivit Miln, qui avançait pourtant avec un rythme soutenue contenue de son chargement. Ils restèrent silencieux durant le chemin, gardant leur force pour marcher. Il faisait de plus en plus froid et leurs articulations devenait de plus en plus douloureuses à mesure qu'ils avançaient. Son abri n'était plus très loin et il devenait urgent dit arriver. Miln remarqua que l'homme avait arrêté de grelotter et que ça peau devenait de plus en plus bleue, ce qui signifiait qu'il ne lui restait plus longtemps à tenir.

Le froid était si intense que Miln ne se rendit même pas compte qu'il venait d'arriver juste devant l'entrée de celui-ci. Il enleva alors les branches qui bouchaient l'entrée, prit l'homme et le jeta à l'intérieur, sans attendre de celui-ci le  moindre geste. Miln s'engouffra alors, refermant derrière lui. Il alla directement vers le feu, prenant l'homme avec lui pour le mettre au plus prés. Le feu crépitait encore mais Miln le rechargea avec en grande parti du fagot qu'il venait de ramener. Le bois sec prit presque instantanément, créant de grande flamme, mais surtout dégageant une chaleur bienveillante qui leur fut salutaire.

Une fois que son corps commença à se réchauffer, Miln se déchargea des chiens qu'il portait encore, sachant qu'il devrait rapidement s'occuper des corps. Il se tourna alors vers l'homme et dit :

« Vous allez enfin pouvoir apprécier l’hospitalité légendaire de Miln. Un bon feu, de l'eau bien fraîche et bientôt un peu de viande fraîche. Ceci mon ami est ma demeure, mon abri. Il est aussi maintenant le tien et tu peux en profiter comme bon te semble. »

Il montra aussi sa réserve de plantes à l'homme :

« Je ne m'y connais pas en plante donc je ne sais pas si elles sont comestible ou non. Je sais juste que celle avec les grandes piges pleines de feuilles peuvent être mangées, j'ai vu des animaux le faire. »

Miln voulut continuer de parler mais la douleur dans son épaule le reprit. Le sang recommença alors à couler le long de son bras, le froids ne l'arrêtant plus. Il resta un moment à chercher comment faire pour arrêter l'écoulement, mais il ne trouva rien de satisfaisant à ses yeux. Il mit alors sa main, mais la tête commença à lui tourner. Il devait faire quelque chose, mais quoi ?
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Mer 30 Nov 2016 - 20:24

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Ciith n'aurait jamais pensé ressentir un jour tant de difficultés à faire le moindre pas. Son corps entier était raidi, gelé par ce temps glacial qui ne s'était en rien réchauffé depuis son réveil. Sa peau nue trahissait par de nombreux signes l'influence négative de cette température trop faible, tantôt par l'hérissement du duvet qui recouvrait ses bras tantôt par la chair de poule qui pigmentait chaque centimètre de son épiderme. Ce dernier, déjà pâle, avait prit une curieuse couleur bleue peu rassurante. Ses lèvres avaient également pris une teinte bien moins séduisante que le rouge qu'elles arboraient d'ordinaire et elle tremblotaient sans cesse sous le mouvement incontrôlable de sa mâchoire. Sur ses joues brillaient des larmes gelées qui s'étaient échappées de ses paupières, toutefois la Cime ne les sentait pas. L'engourdissement qui avait d'abord prit possession de ses extrémités avait rapidement finit par s'étendre à l'ensemble de son corps si bien que même si elle avait conscience du froid ambiant, plus aucune sensation ne parvenait à éveiller ses sens tactiles. Qu'il s'agisse des pierres et des racines sous ses pieds, dans ronces sur ses mollets ou des écorces sous ses doigts dès lors qu'elle y posait la main ... Rien ne l'affectait. Car plus que le froid terrible qui régnait sur ces bois, c'étaient également la fatigue et la faim qui étaient redevenues responsables de ses faiblesses. Cette peur qui l'avait empêché de fermer l’œil durant cette nuit n'avait pas quitté son ventre et l'avait poussé pendant de longues heures à courir sans but, fuyant des êtres invisibles qu'elle était persuadée d'entendre, d'apercevoir entre les troncs.

Désormais, elle peinait à tenir sur ses jambes et n'avait plus aucune énergie la poussant à avancer, seule la conviction qu'immobile, jamais elle ne trouverait de quoi survivre la convainquait de ne pas s'immobiliser. Alors faiblement, elle gardait le courage de faire chaque seconde un nouveau pas, son attention difficilement portée sur ce qui l'entourait alors que chacun de ses s'émoussait.

Alors qu'elle commençait à perdre espoir, une étrange lueur finit par attirer son regard. Minuscule, rougeoyante. Une couleur étrange dans ce décors fait de brun et d'ivoire, à peine perceptible, vacillante derrière ce qui semblait être un rideau de feuille. Ciith s'immobilisa, son cœur palpitant, soudainement prit d'un espoir trop violent. Elle plissa les yeux, tenta d'en apercevoir davantage mais pendant un plusieurs secondes ... Rien.
Avait elle rêvé ? Elle n'était pas prête à essuyer la douleur d'un faux espoir. Alors elle reprit sa marche, se dirigea vers ce reflet. Instinctivement, elle savait que ce genre de lumière ne pouvait lui apporter que du bon, si différent de ce blanc glacial qu'elle ne faisait que de voir depuis son réveil et qui la blessait tant. Toutefois, elle gardait dans sa main droite son os taillé, unique arme de défense qu'elle s'était faite.

Petit à petit, elle découvrit que ce qu'elle n'avait prit que pour un amas de feuilles et de branches naturelles tranchaient finalement avec le paysage ambiant. Rien de flagrant, toutefois cela trahissait un travail artisanal. Un abri peut-être ? La Cime restait sur ses gardes. Elle marcha plus lentement, plus appuyée sur ses talons de sorte à rester ancrée bien au sol en cas d'impact avec qui ou quoi que ce soit. Et puis lorsqu'elle arriva face à ce rideau naturel, elle le déplaça d'un geste brusque sans chercher la moindre discrétion. Si un ennemi s'y trouvait, autant qu'elle le surprenne, et si jamais l'endroit était vide, autant qu'elle en prenne vite possession.

Cependant, la jeune femme à la chevelure claire ne s'attendait en rien à découvrir deux êtres lui ressemblant tant. A vrai dire, l'idée de découvrir certains de ses semblables ne l'avait pas même une unique fois traversé l'esprit. Elle était plutôt persuadée d'être seule au monde que survivante parmi tant d'autre.
Les deux inconnus étaient des hommes, elle le savait. L'un musclé, l'autre extrêmement maigre, occupé autour d'un âtre rougeoyant qu'elle avait d'abord aperçu en s'approchant. Cependant, elle avait vite cessé d'y porter de l'attention. La présence de ces hommes l'avait surprise. Ainsi s'était-elle raidie, sa main refermée plus fortement sur son arme, les yeux écarquillés. Une expression qui ne dura qu'un instant, vite remplacée par une autre plus menaçante. Elle ne dit rien, émit uniquement un grognement qui lui parut instinctif mais aucune parole. Un réflexe qu'elle n'avait pas encore découvert.
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Dim 11 Déc 2016 - 0:52

Miln voulut continuer de parler mais la douleur dans son épaule le reprit. Le sang recommença alors à couler le long de son bras, le froids ne l'arrêtant plus. Il resta un moment à chercher comment faire pour arrêter l'écoulement, mais il ne trouva rien de satisfaisant à ses yeux. Il mit alors sa main, mais la tête commença à lui tourner. Il devait faire quelque chose, mais quoi ?

L’homme qu’il venait de ramener dans son abris réagit alors et après quelque minutes il eut fini de soigner l’épaule de Miln. L’homme lui apprit qu’il s’appelé Eel et qu’il était un guérisseur. Très attentif, Miln suivit tous les gestes de l’homme et ses conseils sur l’utilisation des différentes plantes qu’il avait ramenées les jours précédents. Miln se promit alors de retenir tout cela car il savait qu’il en aurait besoin d’un jour à l’autre. Lorsqu’il eut fini, Eel se blottit près du feu et il s’endormie.

Un fois son épaule guérit, le colosse reprit son travail sur le chien sauvage. Il était le plus précis possible dans ses gestes afin de séparer un maximum de chair de la forure sans pour autant l’abimé. Il profita de la découpe pour ce faire un cuisseau généreux car la viande lui faisait grandement envie. Il s’appliqua un maximum pour ne pas faire d’accro dans la fourrure et pour éviter de la déchirer. Le travail lui prenait un temps considérable et il se dit qu’il préférait largement être dehors à couper des arbres plutôt que de s’occuper des peaux. Mais il savait qu’il devait le faire rapidement s’il voulait pouvoir garder les peaux et la viande et surtout le temps et la température ne lui permettaient pas de sortir.

Lorsque le cuisseau de viande de chien fut cuit, Miln arrêta sa tache enfin de manger. Il regarda Eel, qui continua à dormir. L’odeur de la viande venait de remplir la petite caverne et le ventre du racine grondait de plus un plus. Miln attaqua alors le cuisseau mais il se dit qu’il lui manquait des choses pour faire de ce repas un repas exceptionnel comme par exemple du pain et du fromage, aliments qu’il aurait mis autour de tranche de viande prise dans le cuisseau. Il vit cet assemblage de sa tête, mais il ne savait pas trop ce que c’était que du fromage et même du pain mais il se dit qu’un tel plat devrait certainement s’appeler le kadoc où le croc. Miln laissa son esprit vagabonder encore un peu, se voyant jouer avec de la nourriture parce qu’il en possédait en quantité. Son esprit parti très loin et Miln se laissa aller aux fils de son imagination, tout en continuant à manger.

Plonger dans ses rêves, Miln approcha le cuisseau de sa bouche quand il entendit un léger craquement non loin de son abri. Le craquement était celui de la neige gelée. Quelqu’un approchait. Miln entendit un autre craquement, puis un autre. Les bruits se rapprochaient petit à petit, mais cette approche n’était pas régulière et était globalement lente. Le pas était lourd, hésitant. Miln arrêta toutes ses actions. Il reposa le cuisseau encore chaud près du feu. Il regarda en direction d’Eel qui dormait toujours. Miln pensa à le recouvrir de terre, mais il n’aurait pas le temps de le faire et de se préparer. Il disposa alors les cadavres des chiens près de son ami afin de le protéger un maximum du froid et de quiconque pénétrerait ici. Miln prit alors son gourdin et son coupeau et il se positionna vers l’entrée de sa cachette.

Les pas continuèrent à se rapprocher et Miln espéra le plus fortement possible d’entendre les pas partir dans l’autre sens. Les bruits de pas se firent de plus un plus proche et bientôt les branches qui couvraient l’entrée de son abri commencèrent à bouger.Miln arma son bras, banda ses muscles, prêt à attaquer tous ceux qui passeraient l’entrée. Son épaule lui faisait mal et il se demanda si elle allait se rouvrir mais il devait se protéger et protéger son nouvel ami. Les dernières branches furent alors retirées et une personne entra brusquement. Cependant se mouvement fut lent et Miln aurait parfaitement pu en profiter pour attaquer mais il ne fit rien. Il observa la personne qui venait de pénétrer son abri pendant qu’elle observait son abri. Elle vit alors Eel puis son regard se porta vers le colosse. Miln vit alors l’étonnement de cette personne en le découvrant.

Cette personne était une femme, une jeune femme. Elle avait la peau et les cheveux clairs et l’ensemble de ses traits étaient fins, tout le contrait de Miln. Elle était plutôt de petite taille comparé à lui et assez maigre, même l’on pouvait clairement distinguer une musculature puissante pour sa taille. Miln remarqua aussi que même possédant un teint pâle, la jeune femme avait très froid comme le montrerai ses doigts bleus et sa fébrilité. Son regard était celui d’un animal blessé et à la recherche de quelque chose. Il comprit rapidement qu’elle cherchait le feu des yeux et il savait qu’elle avait remarqué le cuisseau de viande de chien.  Miln resta en position face à elle de tout son haut mais elle ne paraissait pas y faire attention et y réagir, comme si elle ne pouvait plus rien ressentir tant elle devait avoir froid et faim. Il l’a vit assurer sa prise sur son arme et un grognement de défis se fit entendre. Une expression menaçante pris alors place sur son visage et le colosse comprit qu’elle allait l’attaquer d’ici peu, cette expression étant la même que celle qu’avait abordé les chiens dans la matinée lorsqu’ils s’étaient attaqués à lui.

Ses mains assuraient sa prise sur le gourdin et son bras était déjà armé. Il se tenait devant elle, son épaule blessée en avant. Il sentit aussi une goutte de sang perlait au niveau de ses plaies et commençait à parcourir son bras droit. Son arme était derrière lui, mais il fit en sorte de la montrer à la jeune femme. Son coup serait dévastateur pour la jeune femme si elle venait à bondir sur lui. L’espace étant réduit elle ne pourrait éviter la massue et Miln savait à quel point cela pouvait faire des dégâts. Il s’adressa alors à la jeune femme :

«  Je m’appelle Miln et tu es ici dans mon abri. Si tu es venue ici pour avoir de l’eau, de la nourriture, la chaleur d’un bon feu et un abri tu es au bon endroit et je suis prêt à partager tout cela avec toi. Cependant, si tes intensions sont hostiles, si tu veux nous voler et nous attaquer, je ne te laisserai pas faire. Lâche ton coupeau et je te laisserai une place autour du feu. A l’inverse, si tu bondis, tu subiras le même sort que les pauvres bêtes derrières moi. »

Pour accompagner ses paroles, Miln montra son couteau à la jeune femme et il le lâcha, montrant ainsi son envie d’une résolution pacifique.

« Je ne veux pas me battre mais je suis prêt à le faire. Je ne souffre pas du froid, je n’ai pas soif et j’ai le ventre plein. Lâche ton arme et tout ira bien pour toi. »

Miln resta d’un calme olympien devant la jeune femme en attendant sa réponse. Son calme montrait que ses paroles n’étaient pas veine et il espérait que cela et sa menace feraient entendre raison à cette inconnue.

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Lun 26 Déc 2016 - 0:27

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Ciith n'avait encore jamais croisé quiconque lui ressemblant depuis qu'elle avait ouvert les yeux sur ces montagnes enneigées, et finalement ne pensait même pas que certains de ses semblables puissent exister. En effet la jeune femme, même durant ce temps passé à fuir à travers les bois, avait cru discerner plusieurs créatures mais celles ci n'avaient rien en commun avec elle. Si certaines avaient quatre pattes, elles étaient recouvertes de poils, minuscules. Pour les autres, elle n'avait pu les apercevoir que haut dans le ciel ou perchées sur de lointaines branches, appuyées sur deux uniques extrémités, le visage se terminant en pointe. Certaines étaient noires, d'autres le pelage plus clair, mais aucune n'avait la peau si pâle, nue, des membres si longs qu'elles culminaient à plus d'un mètre cinquante sur seulement deux appuis. Toutefois, l'être qui se trouvait face à elle paraissait différent des autres, et .. bien plus semblable à sa personne.
Elle même avait mit un moment à comprendre ce qu'elle était, comment elle était faite, et même maintenant, il lui manquait nombre d'informations. Ces dernières étaient d'ailleurs arrivées petit à petit. D'abord deux longues jambes symétriques très pâles, en partie recouvertes de neige, à l'extrémité plate, idéales certainement pour la marche. Elles pouvaient se replier, mais uniquement dans un sens. Plus haut, son corps s'élargissait d'abord légèrement au niveau de ses cuisses puis plus intensément au niveau de son bassin. Sa taille était plus étroite cependant. Plus haut, elle avait pu découvrir une poitrine développée, sans qu'elle n'en comprenne le moindre intérêt à vrai dire. Ses bras étaient plus fins, même si elle leur avait découvert une certaine force. Sur ses épaules, dans son dos, devant ses yeux parfois glissaient de longues mèches blanches. Par le toucher, elle avait découvert son nez, ses joues, ses lèvres, ses oreilles, mais n'avait jamais pu voir à quoi elle ressemblait. Tout ceci était toutefois arrivé petit à petit. D'abord à son réveil dans la neige, mais ensuite principalement contre un arbre, alors qu'elle reprenait son souffle, recherchant une source de chaleur en se recroquevillant sur elle même.

L'être qui lui faisait face partageait certaines de ces caractéristiques, mais uniquement dans les grandes lignes. Tout comme elle il possédait deux jambes, deux bras, deux mains, des cheveux, et un visage qui ... Pourrait peut-être correspondre au sien, même si elle l'imaginait plus difficilement. Lui non plus n'était pas recouvert de poils, toutefois un feuillage recouvrait sa peau par endroit. Une peau qu'il avait plus colorée d'ailleurs.
Il s'agissait pourtant là des seuls caractères qu'ils pouvaient partager. En effet, l'homme était ... Bien plus grand, et bien plus massif qu'elle. Doté d'une impressionnante musculature, la dépassant également de plusieurs tête, Ciith n'avait aucun mal à se dire qu'il devait être bien plus imposant que nombre de ses semblables. En effet, elle était persuadée que, parmi toutes les créatures qui peuplaient cet endroit, si d'autres devaient lui ressembler, peu devaient atteindre ce gabarit. Par lui seul, il dégageait force et puissance, deux éléments qui auraient dû la mettre en fuite dès lors qu'elle l'avait aperçue. Car oui, personne n'était assez fou pour défier un ours, un gros félin, et même si elle ne connaissait aucun de ces deux animaux, cette notion lui était intrinsèque. Il fallait être fou pour contrarier une si colossale créature, si bien qu'il fallait mieux même ne pas se faire remarquer d'elle. Il en allait de même pour l'homme qui lui faisait face, il dégageait une force intimidante, qui pourrait presque être effrayante, d'autant plus qu'il était également armé. Son minuscule os n'y ferait certainement rien, toutefois la Cime ne songea pas même à la baisser, et avait même refermé sa prise, se voulant menaçante. Elle n'avait pas peur, pas comme elle avait eu peur dans ces bois, pas de façon aussi intense. Elle osait le défier, s'efforçait de garder un geste et une position assurés, même si ... Une telle vision l'avait fait hésiter. Ne faudrait il pas mieux qu'elle fasse marche arrière, ne s'enfuit à nouveau ? Le bras bandé de cet homme, sa massue ne disaient rien qui vaille et il semblait près à l'attaquer.

L'inconnu eu pourtant un comportement qui alla en total désaccord avec ce qu'elle s'attendait. En effet, même s'il gardait la même position, il ouvrit la bouche pour parler. Des mots, des phrases, des idées énoncées qu'elle comprenait. Ciith eu un moment de surprise, d'hésitation à nouveau. Son regard perdit un instant de cette flamme de défi qui y brillait pour une lueur plus claire, comme si l'entendre l'avait prise au dépourvu.

-Je m’appelle Miln et tu es ici dans mon abri. Si tu es venue ici pour avoir de l’eau, de la nourriture, la chaleur d’un bon feu et un abri tu es au bon endroit et je suis prêt à partager tout cela avec toi. Cependant, si tes intentions sont hostiles, si tu veux nous voler et nous attaquer, je ne te laisserai pas faire. Lâche ton coupeau et je te laisserai une place autour du feu. A l’inverse, si tu bondis, tu subiras le même sort que les pauvres bêtes derrières moi.

Sa surprise ne dura qu'une seconde, à peine, avant qu'elle ne releva son arme. Toutefois, quelque chose avait changé, ou du moins changeait doucement. Il ne s'agissait plus d'une menace totale, mais petit à petit, d'une autre plus retenue mêlée à une forme de méfiance, comme si elle peinait à croire à cette proposition bien trop belle pour être vraie. Une crainte que tout ceci ne soit qu'un tissu de mensonge, une façon de l’appâter pour mieux la blesser, si ce n'était la tuer par la suite. Et puis elle savait les ressources difficiles à trouver, elle même n'avait pu dénicher qu'un rat mourant pour s'alimenter, alors pourquoi partager ? Il en allait de même pour cet abri. Et puis ... Comment pouvait il être aussi confiant, proposer tout ceci sans craindre qu'elle ne se retourne contre lui, ne lui vole tout ce qu'il possédait ?
Il ne vous sera pas difficile de comprendre que Ciith demeurait un être tout ce qu'il y avait de plus méfiant. Plutôt que de s'abandonner à ce homme riche d'un abri, d'un feu et de viande, de supplier son aide, elle demeurait méfiante et au moindre doute, choisirait plutôt de se débrouiller toute seule.

Je ne veux pas me battre mais je suis prêt à le faire. Je ne souffre pas du froid, je n’ai pas soif et j’ai le ventre plein. Lâche ton arme et tout ira bien pour toi.

La créature restait calme, patiente, comme sincère, ce qui ne fit que davantage hésiter la jeune éveillée, d'autant plus qu'il avait lâché son couteau. Sa propre arme s'était légèrement abaissée depuis les premières paroles et ses grognements arrêtés. Le regard de la Cime restait planté dans celui de l'homme, et ce qu'il lui transmettait n'allait qu'en la faisant chanceler davantage. Il fallu toutefois encore de longues secondes, suffisamment longtemps peut-être pour que la créature se demande s'il elle comprenait véritablement ce qu'elle disait, avant que son bras ne s'abaisse entièrement et qu'elle n'ose jeter un coup d'oeil au feu à sa gauche. Une source de chaleur encore plus désirée que la viande qui y cuisait, même si les deux lui mettaient l'eau à la bouche. Un coup d'oeil rapide, encore hésitant, qui trahissait autant son désir que la méfiance qui persistait, comme le temps de s'assurer qu'il n'attendait pas qu'elle tourne le dos pour lui asséner un coup de sa masse sur le crâne. Il ne lui était pas difficile d'imaginer les effets que cela pourrait causer.
La jeune femme finit par faire un pas en arrière, sans prononcer le moindre mot. Même si elle avait comprit les paroles du Racine, elle n'était pas certaine de pouvoir produire le moindre son articulé. Et puis ses gestes parlaient pour elle. Elle restait sur ses gardes, ne lâchait pas son morceau d'os, et reprendrait cette allure défensive dès lors qu'elle soupçonnerait le moindre danger.

Ciith, après s'être assurée pendant encore quelques secondes qu'il ne lui arriverait rien, que l'étranger tiendrait parole, finit par s'avancer vers le foyer. Son pas n'était pas hésitant mais lent, encore craintif. Comme si elle continuait de vérifier le terrain sûr, que rien n'allait lui tomber sur le coin du nez. Toutefois rien jusqu'à ce qu'elle arrive jusqu'au feu.
La jeune femme vint s'accroupir devant les flammes, seulement appuyée sur ses orteils et ses deux mains devant l'âtre rougeoyant. Elle en ressentait les effets depuis son entrée dans l'abri, une faible caresse qui peinait à éveiller ses membres engourdis, toutefois s'en approcher amplifia cette sensation, même si elle lui demeurait étrange. Sa peau semblait tellement gelée qu'elle avait la sensation qu'une couche de glace lui empêchait d'en ressentir pleinement les bienfaits, et bientôt ... des petits picotements la saisirent. Un frisson la prit, conséquence de cette différence de température à laquelle pourtant ... Elle peinait à profiter. Ciith restait attentive aux mouvements du mâle, chacun de ses muscles contractés de sorte à pouvoir réagir le plus rapidement possible en cas de geste suspect, tandis que dans son esprit, une voix la pressait à profiter le plus possible de ce feu avant qu'elle ne s'en aille. Comme si elle craignait de ne devoir s'enfuir précipitamment. Elle voulait imprimer cette sensation au plus profond d'elle et espérait ainsi pouvoir s'en rappeler dès qu'elle aurait froid. Une image, un souvenir qu'elle espérait pouvoir la réchauffer à nouveau par la suite.
Bientôt, son ventre grogna, comme il l'avait si souvent fait ces dernières heures. Son regard s'attarda à nouveau sur cette chair qui cuisait, appuyée sur une sorte de trepied en branche. Toutefois elle ne se serait pas servie. Une forme de retenue polie, d'hésitation, de crainte encore une fois. Et puis ... " Miln " lui faisait déjà partager son feu, elle n'avait pas de raisons d'en demander plus.

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Sam 31 Déc 2016 - 0:44

Miln resta d’un calme olympien devant la jeune femme en attendant sa réponse. Son calme montrait que ses paroles n’étaient pas veine et il espérait que cela et sa menace feraient entendre raison à cette inconnue.

Ils restèrent encore un petit moment ainsi. La jeune femme était toujours sur la défensive mais ne paresser pas vouloir lâcher son arme. Miln abaissa son arme. En effet, même si elle ne le quittait pas du regard, celui-ci était régulièrement attiré par le feu qui crépitait au fond de l’abri. Après ce geste, elle resta sur ses gardes mais elle fit tout de même en pas en arrière. Son regard était celui d’un animal et elle scrutait le moindre geste du colosse.

Après encore quelque secondes, elle commença à s’avancer vers le feu, mais d’un pas lent. Il la laissa passer à côté de lui et elle s’accroupit devant le foyer. Il remarqua alors qu’elle était toujours crispait, encore en alerte. Miln la vit aussi le regard de la jeune femme s’attardait sur le morceau de viande qu’il avait remis sur le feu.

« Si tu as faim, sert toi, tu as le droit de prendre le morceau de viande, fait tout de même attention, il risque d’être brûlant. Prend soin de l’abri, il faut que je sorte durant quelques instants. »

Miln sortit alors. Le froid le saisit directement et il comprit à quel point la jeune femme devait être frigorifiée. Il mit quelques minutes à s’habitué à l’air froid mais celui-ci était extrêmement fort et Miln décida de s’activer pour se réchauffer. Il prit alors les branches qui barricadaient l’entrée de son abri et il commença à effacer les traces que la jeune femme avaient fait au sol et ce sur la plus grande distance possible. Miln prit aussi soin de marcher dans les traces pour éviter qu’il en oublie. Cela lui prit quelques minutes et rapidement les traces disparurent. Une fois fini, Miln prit du bois de chauffage qu’il mit dans l’abri et une certaine dose de neige afin de faire de l’eau. Avant de rentré, Miln récupéra d’autre branche et il fit en sorte de mieux faire la porte de son entrée. Miln fit aussi attention de bien mettre les branches couvertes de neige sur le dessus afin de rendre le camouflage encore plus efficace. Fier de son travail, Miln se remit prêt du feu.

« Ça fait du bien de bien de se mettre autour de d’un bon feu »

La jeune femme se regarda alors Miln remettre du bois dans le feu et il fit en sorte de mettre de la neige dans un bol pour en faire de l’eau.

« Quand elle aura fondu pour pourra en boire, mais pas tout d’un coup, on est trois… »

C’est à ce moment-là que l’homme qui l’avait rejoint tôt ce matin se réveilla. Il fut surprit de voir la jeune femme auprès du colosse. Il ouvrit alors la bouche :

« Qui est ?

-Je ne sais pas ? Elle n’a rien dit pour le moment. Par ce froid elle ne pouvait pas rester dehors. Puis plus ou sera de bras plus facile sera notre survit.

-Tu as raison ; il se tourna vers la jeune femme ; Je m’appelle Eel, je suis herboriste et médecin, si jamais tu as besoin de soin demande moi. Il se tourna lors vers Miln ; Ton épaule c’est légèrement ouverte mais rien de grave, utilise les mêmes herbes qu’avant et refait un cataplasme dessus, tu éviteras ainsi une infection. »

En finissant de parler l’homme saisit le chiot. Il récupéra alors un morceau de pierre aiguisée au sol et il imita Miln dans la découpe de sa peau. De son côté, Miln suivit les conseils d’Eel et il s’occupa de son épaule avant de reprendre sa tache sur le chien qu’il avait commencé à dépecer. Il avait hâte de finir de détacher la peau grise du chien pour s’en faire un manteau car si le froid continuait à être aussi important il allait en avoir besoin. Il s’adressa alors à la jeune femme.

« Si jamais tu as besoin je peux t’aiguiser ta lame et si tu veux te rendre utile, il y a un troisième chien à dépecer. Tu pourras garder la peau et l’on pourra manger sa chair. Pour les os, on en fera des outils et des lames. »

Miln reprit alors son travail, toujours aussi concentré. La jeune femme était toujours devant le feu et Miln n’arrivait pas à savoir ce qu’elle allait faire.

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