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Cirilla - яσυgє єѕт мσи âмє
AuteurMessage
Cirilla
Membre
Cirilla
Messages : 11

Jour d'éveil : 14
Race : Cime
Métier : Chasseuse
Groupe : Terre Rouge
Fiche de présentation : Rouge est mon âme
Journal : Princesse délavée d'un sordide conte de fées
Cirilla - яσυgє єѕт мσи âмє Empty
Ven 19 Mai 2017 - 11:18


Prénom : Cirilla
Nom/surnom :

Éveil : Jour 14
Sexe : Féminin

Race : Cime
Métier : Chasseuse (rang1), Tanneur (rang1)
Groupe : Terre Rouge
Croyance : C'est peut-être la vie après la mort, ou peut-être est-ce un rêve...

Magie : //

Capacités physiques : C'est une femme plutôt en forme, athlétique et endurante.

Talents divers : C'est une pisteuse hors paire et elle est plutôt assez douée en survie, enfin dans la limite de la chasse, rester plusieurs jours dans la nature dans un confort des plus minimaliste c'est assez facile pour elle.

Équipement : Une lance faite d'un bout de bois et d'un silex.

Apparence physique et charisme :

De loin, lorsque son ombre se dessine, un mot s’impose : famélique. Déjà on peut constater la finesse de ses bras, de ses jambes et son corps allongé sans que ce soit disgracieux pour autant. Femme, un mètre soixante-seize, elle dépasse certains hommes et elle s'en fiche. Elle ne vois que les avantage de sa "grande taille", elle se plaît à surplomber les gens, à les regarder d'en haut et ainsi imposer sa suprématie et quelque part, son inaccessibilité. Sa taille lui donne un air hautain en d'autre terme et elle en profite bien. Son apparence ne trahit jamais cette pensée et si elle accompagne sa taille d'un air hautain vers lequel elle penche, c’est dans l’unique but de se protéger.

Cirilla aborde un corps de rêve, rêve, grande aux formes généreusement bien proportionner, lui donne souvent des allures de femmes fatales. Sa démarche, toujours assurée, sans failles. Elle aborde des allures de reine avec un air indéniablement fragile, elle a la peau claire presque pâle, une cicatrice sur sa joue et une à la commissure de ses lèvres... Son joli corps de nymphette donne souvent l’impression d’être faite de porcelaine, sa taille de guêpe ne signifie pas "midinette à défendre "!! Elle sait très bien le faire elle-même et vous le prouvera.

Ses cheveux blond, ou plutôt blanc comme la neige, lui tombe gracieusement dans le creux de ses reins, ils ne sont pas lise, mais plutôt volumineux et moyennement épais, brillant légèrement. Son joli petit visage est figé dans une expression de froideur. Son menton se révèle parfaitement droit, accompagnant une mâchoire fine et élégante. Sa lèvre inférieure est légèrement plus épaisse que la supérieure, délicatement ourlée. Néanmoins, il vous sera rare de voir ses belles lèvres s’étirer en un sourire... Enfin si, seulement quand elle est de bonne humeur... C'est pas tout les jours!  Elle possède un joli petit nez, droit et fin, plutôt court mais lui accordant une frimousse peut-être plus jolie que ce qu'elle aurait voulu...

Les yeux de cette femme sont claires, vert presque cristallin. Son regard est sombre de par la froideur de la femme, ses yeux se pose sur tout avec une acuité inquiétante. A son regard, on a souvent l’impression qu'elle cherche à percer vos plus grand secret, savoir vos peurs, vos peine.Ce n’est pas pour autant qu'elle regardera autrement. On dit souvent que les yeux sont les reflets de l’âme : ce n’est absolument pas son cas. Elle porte simplement un masque qu'elle n’enlèvera peut-être jamais !

Caractère et personnalité :


Quelques mots suffissent pour représenter Cirilla et c'est comme cela, que toutes les personnes qu'elle a côtoyé, la décriraient. Elle semble hautaine. La raison de cela ? Surement, une crainte des gens, peur qu'on lui fasse du mal, qu'elle ne parvienne pas à s'en relever, elle est si fragile psychologiquement, c'est pour cela qu'elle est d'apparence glaciale surtout après la perte de son amie. Elle fait de son mieux pour ne pas montrer le moindre sentiment, pour que jamais on aperçoit le moindre sourire sur ses lèvres. Tout cela n'est qu'un cocon qu'elle a tisser, un masque qu'elle porte sans jamais l'enlever, elle ne tient pas, n'a pas en projet et refuse catégoriquement de se lier aux autres, dans sa tête, elle déteste tout le monde, mais dans son cœur... Elle joue en permanence à un cache-cache sentimental.

Elle est orgueilleuse, la fierté de madame n'accepte aucun affront, le moindre contact physique peut être considéré comme tel, elle s'outre d'un petit rien. Ne la laissez pas faire ce qu'elle veut, je ne donnerais pas cher de votre peau. Il ne faut pas oublier également que c'est une femme possessive et elle jalousera quiconque s'approchant d'un peu trop près des gens qu'elle aime, mais bien sûr, elle ne laisse rien transparaître.

Elle n'accepte aucune aide, aucune main tendue vers elle, elle ne voit rien d'autre que le seul avenir commun à tout être vivant ; la mort. Elle s'enterre tous les jours un peu plus dans son malheur sans vouloir essayer d'en sortir. Elle ne supporte pas d'avoir tort et qui plus est, elle fera tout pour ne jamais l'être et si par hasard, elle s'y trouve, elle fera preuve d'une mauvaise foi affligeante pour ne pas reconnaître ses tords... Pourtant, c'est une femme intelligente et réfléchie, avoir tord
est une chose qu'elle ne supporte pas. Par contre, vous pouvez toujours courir pour qu'elle s'excuse d'une erreur commise pour tout autre raison.

Histoire :


. Jour 1 . (14)
Dans mon chagrin, rien n’est en mouvement
J’attends, personne ne viendra
Ni de jour, ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même

Étendu là, sans même bouger, sans même pouvoir le faire, il n'y a rien, a part un ciel gris, un vent glacial et le corps cloué dans une neige paralysante. Les yeux verts fixant le ciel sans nuages, sans voir le moindre oiseau ou mouvement, sans le moindre bruit, sans même le sifflement du vent. Tout n'est que froid et silence. Rien ni personne, tout semble, mort. Était-ce cela ? La mort ? Aucune idée, elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, ni même comment elle était venue, aucun souvenir d'avant qu'elle ouvre les yeux sur ce monde, est-ce l'enfer ? Était-elle une mauvaise personne avant et elle a fini ici, dans un désert de glace pour être punie de ces méfaits d'avant ? Un faible haussement d'épaule, aucune idée, tout ce qu'elle savait, c'était Cirilla, son propre prénom... Pas d'image d'un avant, encore moins d'un après, le froid ne la rassurait pas non plus, elle comptait simplement rester là, se laisser mourir, si elle ne l'était pas déjà, elle n'avait pas envie de faire le moindre mouvement dans un monde qui semble dénué de tout.

Le froid lui brûler la peau, son corps tremblait de toute part, elle était pétrifiée de froid, mais, au final, c'était assez dur de rester là sans bouger. La jeune femme se redressa tant bien que mal, le contact de la neige sur sa peau pâle avait pour effet de lui prendre toute son énergie... Assise dans la neige, elle balaya l'horizon de ses yeux verts... Rien, à part cette neige infinie, aucun bruit, aucun son, rien qui pouvait indiquer une vie un peu plus loin... Cirilla frôla ses lèvres gercées de ses mains gelées, elle essaya de ce les réchauffer en soufflant dessus, sans grand succès, elle regardait de la fumée sortir de sa bouche et disparaître aussi vite... Elle ne pouvait pas rester comme cela, il fallait qu'elle trouve quelque chose pour se réchauffer, sinon elle ne passerait pas la nuit. La jeune femme aux cheveux blancs mis bien une dizaine de minutes avant de réussir à se lever et à tenir sur ses jambes... Elle avait bien compris que peu importent où elle était, elle ne pouvait pas se permettre de mettre aussi longtemps à mourir, elle s'était mise autre chose en tête, percer le secret de cet endroit étrange, complètement dénué de vie... Elle marcha difficilement, il lui fallut au moins une heure pour faire ne serait-ce qu'une vingtaine de mètres, c'était très difficile d'avancer dans cette neige, totalement nue qui plus est, gelée jusqu'aux os.

Cirilla avait dû marcher toute la journée, le soleil semblait se coucher au loin, transformant l'horizon en un ciel embrassé et flamboyant de couleur chaleureuse... La jeune Cime ne pouvait détacher les yeux de ce spectacle alors qu'elle était au bout de ses forces, elle était tombée quelques minutes auparavant de fatigue, essoufflée et vraiment gelée. Les genoux enfoncés dans la neige, elle observait se coucher de soleil... Elle finit par se relever difficilement, il fallait qu'elle trouve un abri avant la nuit tombée, parce que la journée, il semblait bien n'y avoir aucun animal, ni la moindre vie, mais la nuit était peut-être bien différente. La blonde se releva difficilement, encore une fois et continua à avancer, elle ne savait pas si elle avait marché vraiment loin de l'endroit où elle s'était réveillée... En se retournant, il était évident que non, pas du tout, c'était tellement difficile d'avancer dans ses conditions climatiques, surtout que la nuit arrivait et que fatalement, la température commençait a chuté rapidement... Elle fit quelques mètres avant de voir, enfin quelque chose d'intéressant ! Oui !! Quelque chose de vert ! De la verdure, elle en était sûre ! Ses yeux s'illuminèrent, un faible sourire se dessina sur ses lèvres, c'était là, sa chance, enfin la neige disparaît et laisse place à la verdure, dans cette forêt, elle pourrait enfin trouver de quoi manger, voir, même s'abriter et pourquoi pas s'habiller...

Ayant repris espoir en quelque chose, espoir dans une possible survie ou peut-être une mort plus douce, elle se mit à courir avançant dans la neige qui diminuait au fur et à mesure où elle s'approchait de la forêt, a quelques mètres, elle pouvait sentir des odeurs agréables, celle du bois, des feuilles, des herbes, champignons, enfin tout ce mélange d'odeur propre aux endroits comme tels, c'était un ravissement pour la jeune femme, qui tendait les mains en espèrent attraper quelque chose d'invisible ou peut-être pour avoir l'impression de s'en approcher plus vite... Son corps se réchauffer doucement, malgré le vent qui venait de l'endroit où elle se dirigeait, courir permettait à son corps de se réchauffer légèrement et d'oublier la douleur de son corps brûlé par la neige. D'ailleurs, celle-ci avait, à présent disparut, laissant Cirilla marchait sur des cailloux et des bouts de branche qui lui ciselait les pieds... D'ailleurs, elle dut se prendre une racine, où quelque chose qui sortait du sol, car elle se vautra de tout son corps, la tête dans la terre. Elle resta sans bouger quelques minutes, elle releva doucement la tête, inutile de dire qu'elle avait mal, son corps entier était surement égratigné suite à sa chute sur divers morceaux de bois, de cailloux, en somme des morceaux de "forêt "...

Au final, la jeune femme essaya de se relever, se servant de ses bras douloureux, puis elle s'arrêta net, elle avait comme l'impression d'être surveillée, elle sentait une présence derrière elle qui la fixait, la bile coulant de la commissure des lèvres, ou plutôt, des babines. La chose derrière Cirilla respirait très fort et avait l'air en colère où surtout affamée... Quant à la jeune femme, elle essayait tant bien que mal de garder son calme, ce n'était peut-être rien... Sans geste brusque et doucement, elle tourna la tête et fit pivoter son corps de façon à pouvoir facilement voir cette chose juste derrière elle... C'est les yeux écarquillés qu'elle le vit, ce loup. Il était seul, mais peut-être pas pour longtemps et il avait vraiment l'air d'avoir la dalle, la jeune femme n'avait rien à porter de main pour s'en débarrasser, la seule chose assez près était un assez gros caillou, mais, même avec un objet pareil, elle risquerait de se faire dévorer quand même.

- Gentil, petit toutou... Enfin gros toutou.

La demoiselle avait bien conscience que c'était absurde d'essayer de... Communiquer où même essayer de la calmer, c'était une bête, un animal sauvage et tout ce qui devait résonner dans sa tête, c'était "à bouffer!!!", elle n'avait pas d'autre choix que d'essayer de courir et de semer la bête, où trouver un abri, elle était si près de la forêt, il y avait surement de quoi se cacher en hauteur. Avant qu'elle puisse faire le moindre mouvement, la bête se jeta sur elle, elle eut seulement le temps et le réflexe de saisir un bout de branche de bois assez épais, par chance et de la mettre face à elle, coinçant ainsi le loup, enfin coincer n'est pas le bon terme, elle tenait fermement le bâton dans les mains, elle était allongée sur le sol la bête au-dessus d'elle et le bâton soutenait une patte et le corps de la bête au-dessus d'elle. Il pouvait se servir que d'une patte, mais, malheureusement le bout de branche n'était pas assez solide, sous le poids de la bête, doucement, il craquait, il se fissurait... Pendant de très longue seconde, elle resta comme cela, incapable de se défendre, de faire quoi que ce soit pour sauver sa peau, elle réussit in-extrémiste en détournant la tête, à éviter un coup violent de patte, enfin la première fois, la deuxième fois, elle sentit sa chair se déchirer sous la griffe du loup, en dessous de son œil jusqu'au milieu de la joue et une belle petite à la commissure de ses lèvres, elle sentait le sang chaud couler, une douleur qui lui lacérait le visage. Alors qu'elle était persuadée qu'elle allait mourir, que la branche était sur le point de craquer, une voix s'éleva au loin...

Le loup se redressa, se désintéressant de la jeune femme, il tourna la tête, leva les oreilles et se mit à s'enfuir à toute allure... Il fallut quelque seconde à Cirilla pour réagir... S'il s'enfuit comme cela, c'est qu'il y a danger pour lui et en toute logique... "Danger pour moi" murmura-t-elle avant de se lever difficile et se mettre à courir, enfin essayer, elle tituba mainte fois, mais elle s'enfonça dans la forêt, évitent les racines sortant de terre, les branches qui lui foutaient le visage, laissant une traînée de sang derrière elle... Peu importe ce qui faisait fuir les loups, il n'aurait pas de mal à retrouver la jeune fille avec le sang qu'elle perdait, elle appuyait sa main contre sa joue de toutes ses forces, essayant tant bien que mal d'empêcher le sang de couler. Au bout de... Elle ne savait pas depuis combien de temps elle marchait vite, parce qu'elle n'arrivait pas à courir, ses pieds la faisaient tellement souffrir, de même que son visage et tout son corps meurtri par sa pitoyable chute et les brûlures dûs à la neige...

Cirilla finis par s'arrêter, épuisait de cette journée qui allait se finir, il faisait froid et presque nuit, il fallait qu'elle s'abrite. Elle était adossée à un arbre, elle finit par le regarder, il était très grand et les premières branches étaient assez basses pour que la jeune femme grimpe dessus, elle entendait une voix caverneuse et terrifiante se diriger lentement vers elle, terrifiée, elle commença à grimper, laissant la trace d'une main ensanglantée sur le tronc. Elle gravit rapidement les premiers mètres, mais après les branches se faisaient de plus en plus éloignée donc, plus difficile à atteindre pour la jeune femme. Elle jeta un rapide coup d'œil derrière elle et, c'est une forme étrange, noire a même le sol qui l'interpella, c'était quoi cette chose ?! Tout ce qu'elle savait, c'est que cela avait l'air imposant et que c'était terrifiant ! Elle essaya de grimper plus haut, faisant des sauts pour attraper les branches plus en hauteur, d'ailleurs, elle manqua de tomber une ou deux fois, mais, elle finit par se hisser assez haut dans cet arbre.

Il faisait nuit, la lune avait du mal à percer à travers les épais feuillages des arbres de cette forêt, Cirilla pouvait distinguer cette chose en bas de l'arbre, qui semblait l'attendre, savait-elle que la jeune femme était dans l'arbre ? Est-ce l'odeur de son sang où l'avait-il vu grimper ? En coup cas, cette créature ressemblait à une énorme larme, une queue, deux bras qui semblaient gigantesques malgré la distance qui la séparée de la chose, ce n'était qu'une masse noire, énorme en tout point, largeur et taille, Cirilla restait là, sans faire le moindre bruit, coller contre l'arbre, nuit froide, elle regardait la chose qui sembla... Levé la tête, vers elle, elle eut un sursaut, un mouvement de recul qui fallut la faire tomber, elle se rattrapa extremis au tronc de l'arbre, c'était des yeux qu'elle avait vu ? Un visage blanc éclairé parfaitement par un rayon de lune, c'était super flippant, en tout cas, elle savait a présent que cette créature savait où elle était. La jeune femme restait coller au tronc d'arbre, les yeux fermer, priant un quelconque dieu de faire partir cette chose. Elle savait qu'elle pouvait rester longtemps dans l'arbre, mais, pas si elle allait passer la nuit, le froid et cette chose, elle ne savait pas si elle allait pouvoir voir le prochain lever de soleil.

Alors que le froid se faisait encore plus ressentir, la chose était toujours en bas, levant son immonde petite tête blanche vers elle, un frisson la fit trembler de toute part, cette créature était vraiment effrayante, Cirilla colla sa joue contre le tronc froid de l'arbre, fermant les yeux quelques secondes, elle était tellement épuisée ! Peut-être qu'elle s'était endormie, elle n'était pas sûre, elle ouvrit les yeux, regarda autour d'elle, ne sachant plus trop où elle était, puis elle se rappela et baissa les yeux... Rien, absolument rien, plus rien, c'était encore plus terrifiant de ne rien voir au bas de cet arbre plutôt que de voir le petit visage blanc qui la fixait des yeux un peu plus tôt, la jeune femme balaya la forêt comme elle le pouvait de ses yeux verts, sans rien apercevoir... Le silence régnait, un silence des plus terrifiant. La jeune fille finie après plusieurs heures de lutte, par se laisser, aller et fermer de nouveau ses yeux, serrant bien fort l'énorme tronc devant elle, il ne fallait surtout pas qu'elle se rompe le cou en tombant bêtement de l'arbre...

La jeune femme eut comme un vertige, elle ouvrit les yeux d'un coup, un sursaut, elle eut seulement le temps de se retenir à la branche sur laquelle elle était assise deux secondes plus tôt. Un bras autour de la branche et sa main tenant fermement ce qu'elle pouvait de la branche. Ses pieds dans le vide, elle cherchait un appui en tâtonnant ici et là de la pointe de son orteil. *Et merde*, elle avait du mal à se retenir, elle n'avait plus de force, elle était toujours fatiguée, même si elle s'était reposée et surtout, elle avait faim, son ventre faisait un boucan de tous les diables. La jeune fille finit par poser son pied sur un bout de branche cassée un peu plus bas, rassemblant tout son courage, elle se laissa presque tomber pour réussir à attraper le tronc, avec du mal et en manquant de se tuer, elle se rattrapa de justesse. Reprenant son souffle, elle soupira puis décida de descendre de l'arbre, le soleil était doucement en train de se lever.


. Jour 2 . (15)
Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma bouche s’est séparée de ta bouche
Ma bouche s’est séparée du plaisir
Et du sens de l’amour, et du sens de la vie

Cirilla avait ses deux pieds sur la terre ferme, elle passa son bras sur son front pour essuyer la sueur qui dégoulinait, après cette nuit riche en émotion, la jeune fille s'assit par terre, regardant quand même tout autour avant, par prudence, elle soupira de plus belle. Elle se demandait où elle était, comment elle avait fait pour arriver ici et surtout, était-elle en enfer ? Châtier pour ses méfaits commis dans un autre monde dont elle a oublié l'existence ? Mais, était-ce vraiment le moment de réfléchir ? Dans cet endroit où il existe des choses terrifiantes, une perte de temps n'était pas la bonne stratégie, de plus, il fallait qu'elle trouve à manger et encore plus important, quelque chose pour couvrir son corps nu et mutilé par la journée précédente.

Première chose, la jeune femme décida de se lancer à la poursuite de cette sale bête qui l'avait attaqué, avec comme but, de le tuer, lui enlever sa peau, de s'en vêtir et de le bouffer, cru ou cuit si possible peut importer, elle allait le bouffer, c'était certain. La demoiselle commença par retourner à l'endroit de l'agression, c'est que comme ça qu'elle pouvait définir la direction que la bête avait prise pour fuir. Elle regardait autour d'elle, elle ne savait plus d'où elle venait, mais, très rapidement, elle trouva quelques marques de sang qu'elle avait laissé dans son sillage. Cirilla posa sa main sur sa joue, touchant une épaisse croûte de sang qui avait fini par se former sur toute sa joue, elle soupira son pauvre visage tellement beau était à présent défiguré... Elle suivit donc sa propre trace, retrouvant une trace de sa main sur un tronc d'arbre, ou des gouttes tomber sur le sol... Elle finit rapidement par retrouver la lisière des bois. Bien que le soleil brillât, il faisait plus frais dans ce coin, c'était surement dû à la montagne et la neige a proximité... Cirilla examina donc la "scène de crime", l'endroit où elle avait été attaquée, elle se rejouait distinctement la scène dans son esprit, puis, elle regarda l'endroit où le loup avait commencé à avoir peur d'une menace qui n'avait pas fait son apparition, elle regarda le sol, la terre était presque sèche, mais, elle y voyait bien les traces de pattes de l'animal quand il s'était élancé de tout son poids dans la forêt. La jeune fille commença à suivre sa trace.

La bête s'était enfuie avec une grande rapidité, Cirilla la voyait bien aux traces qu'elle avait laissées dans sa course folle, la jeune fille s'élancer à corps perdu à la suite de cet animal, bien décidé d'en faire son dîner, même s'il était évident que l'animal avait plusieurs jours d'avance sur elle et qu'il devait être relativement loin à l'heure qu'il était. Le loup n'était pas dur à pister, elle avait réussi à le suivre sur plusieurs kilomètres jusqu'à, ce qu'il se mette à pleuvoir, malgré la chaleur qu'il pouvait faire. L'eau faisait du bien sûr le corps meurtri de la jeune femme, mais pour sa piste, elle s'effaçait au fur et à mesure que la pluie tombait au sol. La fille aux yeux verts soupira, essayant tant bien que mal de suivre la maigre piste qui restait, une petite touffe de poil coincé dans une petite branche, elle s'en saisit, la sentit... La regarda pendant de longues minutes, puis elle la jeta par-dessus son épaule, continuant son chemin vers l'Ouest. Après quelques heures de marche, la jeune fille s'arrêta, pensant tourner en rond après être passé pour la troisième fois devant un arbre qui semblait tenir une de ses branches comme une canne. C'était drôle, d'ailleurs, elle sourit en imaginant cet arbre bancal qui semblait vraiment être retenu par cette branche qui touchait le sol. La jeune femme s'assit en dessous, c'était bien beau de courir après cette bête, mais, sans arme, sans rien, elle ne pouvait que se jeter à corps perdu vers la mort.

La pluie continuait de s'abattre et les chances que Cirilla retrouve ce loup avait disparu. À semis à l'abri de la pluie sous l'arbre "papy", elle fouillait le sol, enfin retournait les feuilles avec un petit bout de branche qu'elle avait ramassé quelque seconde plutôt. En tout cas, elle crevait la dalle, peut-être qu'en creusant avec son bâton, elle trouverait des vers à se mettre sous la dent, c'était mieux que rien, enfin, elle pouvait toujours essayer de bouffer l'écorce de l'arbre, à ce qui partait certain écorce son comestible, mais, lesquels ? Aucune idée, elle s'en fichait, même si elle devait finir par bouffer des morceaux de terre, elle le ferait si ça pouvait calmer son mal de ventre ! Elle creusait, encore et encore en marmonnant quelques paroles incompréhensibles censées être une chanson joyeuse... Enfin, elle finit par toucher quelque chose de dur... Elle jeta son bout de bois et entreprit de gratter la terre avec ses doigts pour aller plus vite. C'était dur, très dur et froid, comme un caillou, c'était gris clair, enfin si on enlevait bien la terre mouillée dessus. La jeune femme gratta la terre en faisant le tour de l'objet, elle finit par le retirer de la terre, le frottant doucement de ses doigts pour le nettoyer, avec la pluie qui continuait de tomber. C'était bien un caillou, ça devait être un silex, les bords étaient fins et pas très tranchant, il y avait seulement la pointe qui était bien dangereuse, le reste, c'était, ni tranchant, ni rien du tout en fait, elle regardait le silex, enfin quelque chose qui pouvait lui servir. Avec de la chance, elle trouvera peut-être de quoi se fabriquer une arme de fortune avec une assez grosse branche et solide surtout et une liane pour lier le tout... Cela méritait réflexion alors que le soleil commençait à se coucher et que doucement, il commençait à faire froid.

La femme aux cheveux blancs, avait bien compris qu'il lui fallait un abri, la chose qu'elle avait rencontrée la nuit dernière la faisait encore frissonner, pour l'instant, n'osant pas se déplacer de nuit, elle décida de nouveau, allé se mettre dans un arbre, elle ne pourrait pas se permettre de dormir, mais avant que la nuit prenne définitivement le pas sur le jour, Cirilla continuait de creuser la terre avec son silex durement et récemment acquis pour y trouver quelques insectes à grignoter... Peut-être pourrait telle, essayé de planter son silex dans le tronc d'un arbre, peut-être que de la sève pourrait s'en échapper... Même si cela avait mauvais goût... Il y avait bien quelques espèces de fruit vers dans certains arbres, mais, elle ne savait pas ce que c'était, même si elle crevait la dalle, elle ne voulait pas mourir bêtement après avoir mangé une espèce de baie empoisonnée... Au bout de plusieurs minutes, elle finit par trouver, deux vers de terre, un bien maigre butin, mais, peut-être suffisant jusqu'au lendemain, où du moins, pour pas mourir dans la nuit. Elle essaya tant bien que mal d'enlever le plus de terre de ces petites choses entre ses doigts, sans vraiment trop y réussir, il avait arrêté de pleuvoir depuis pas longtemps donc, elle ne pouvait plus compter dessus. Enfin peut importer, elle prit une grande respiration et les fourra dans sa bouche ! C'était dégouttant, ce goût de terre, cette sensation sableuse dans sa bouche, n'était vraiment pas bon, mais, quand on a faim, surtout quand on est presque morte de faim, il n'y a pas trop de choix... Elle prit son temps pour mâcher, donnant l'impression à son cerveau et son ventre qu'elle mangeait beaucoup plus que deux misérables vers plein de terre... La jeune fille grimpa dans un arbre non loin, un arbre qui lui offrait une branche assez solide et pas trop haute pour y grimper et passer la nuit dans une pseudo-sécurité.

. Jour 3 . (16)

Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n’avanceront plus, il n’y a plus de route
Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos

Ce fut sa deuxième nuit et elle fut... Bien, pas de bête terrifiante campant des heures sous son arbre en espérant croquer un bout de ses délicieuses cuisses... Pas le moindre bruit, si ce n'est que le vent dans les feuilles et les branches des arbres, cela avait été une nuit reposante, relaxante, douce et calme, peut-être que cet endroit n'était pas si terrible, enfin si elle arrivait à passer plusieurs nuits comme celle-là, ce qui n'était pas trois fois sûr. Enfin soit, même si elle avait passé une nuit blanche, elle ne se sentait pas si fatiguée que cela, faire quelques micros sieste n'était pas trop mal pour se reposer un minimum. La jeune femme descendit de son perchoir, avec toute la grasse d'une chute pitoyable, elle atterrit de nouveau le nez dans la terre, crachant des jurons par milliers. Finalement, cette journée ne commençait pas si bien que ça. Elle se releva, essaya tant bien que mal la boue coller sur son visage déjà bien amoché par ces deux derniers jours... Bref, en tous les cas, cette journée-ci, chaude et encore pluvieuse, très peu cette fois, serait dédiée à la recherche d'un bout de bois assez grand et solide pour faire un manche et de liane pour lier son silex et son futur bout de bois pour fabriquer une lance de fortune, à faible budget, pour casser du loup. En tout cas, dans la forêt ce n'est surement pas les branches qui manquent ! Il y a l’embarras du choix, le tout, c'est de faire le bon choix ! Alors, le truc, c'est de trouver une branche longue, pas trop fine pas trop grosse et solide ! Ce n'est pas mince affaire, c'est évident. La plupart des branches qui auraient pu faire l'affaire étaient sur l'arbre donc, impossible pour la jeune femme de les casser sans trop de difficultés, parce que si c'était le cas, elle ne pourrait pas être assez solide pour être le manche de sa lance ! Un moment Cirilla était face à cette magnifique branche, pas très droite, un peu tordu, mais cela pourrait faire l'affaire, elle en avait surtout marre de chercher en vain ce qu'elle voulait.La jeune femme avait seulement eu à se pencher pour le saisir, ce bout de bois cabosser, mais tellement chouette, elle en avait vu des pliés, même des toutes droites, mais ils étaient attachés solidement a leurs troncs alors que celui-ci était là posé sur le sol, comme un signe du destin, il n'était pas vraiment beau, mais il semblait parfait, c'était comme un coup de coeur, un bâton qu'elle voulait absolument malgré le fait qu'il ne soit pas parfait ! Elle le saisit délicatement et le leva vers le ciel en signe de victoire ! Elle avait passé toute la matinée à chercher et avait enfin trouvé !

Armée de sa branche et de son silex, Cirilla continua son chemin a la recherche d'une liane ou une herbe, quelque chose d'assez solide pour attacher le caillou avec le bois, histoire de se faire une bonne arme... Elle marcha, longtemps. Elle avançait par ici, elle tournait par là, elle regardait partout, pour trouver ce qu'elle cherchait sans grand succès. Elle était tranquillement en train de marcher entre deux arbres quand elle vit au loin plusieurs silhouettes, un peu bancales, vraiment bizarres mais bonnes, ils avaient l'air "humain... Elle s'approcha, doucement, quand même méfiante. Elle essayait d'être silencieuse, elle l'était jusqu'à ce qu'une malheureuse et minuscule petite branche craquât sous son pied... Merde, les silhouettes s'étaient retournés comme un homme, d'un seul coup, leurs petits yeux fixant la jeune femme, enfin la tête de Cirilla dépassant légèrement de derrière le tronc d'un arbre... Mais bon, de plus près, ils n'avaient plus grand-chose d'humain, il était bien évidemment qu'ils avaient vu Ciri, mais, elle reculait lentement, sans leur tourner le dos, essayant de faire le moins de bruit possible, avec de la chance, ils ne la suivraient pas... C'est ce qu'elle espérait, une fois qu'elle ne les avaient plus vu, regardant bien tout autour d'elle, elle pivota en une demi-seconde et partit en grande enjambé dans le sens opposé où elle avait croisé ces créatures...

Cirilla courait encore, elle avait les pieds en feu, brûlant et surtout très douloureux a force de marcher sur des cailloux et des branches, mais pas que, presque tout son corps la faisait souffrir depuis les quelques jours qu'elle était ici, elle pensait même que sa blessure faite par le loup, sur sa joue, était en train de subir l'attaque d'une infection... Enfin soit, elle n'avait pas vraiment le temps de penser à ça, ses crampes d'estomac lui faisaient bien comprendre qu'il y avait des choses plus importantes que la douleur, comme son ventre vide et son manque d'eau, qu'il fallait qu'elle assouvisse le plus rapidement possible, avant de se dessécher comme une éponge au soleil. Il fallait aussi qu'elle pense à se créer une arme avec son bout de bois et son silex qu'elle trimbalait dans ses mains, si bien qu'elle eût du mal à courir, elle finit même par se prendre les pieds dans son bâton... Elle se vautra, encore, sur le sol, avec la force d'un ours, le nez sur le sol dur et chaud, le pied encore plus endoloris au contact violent du bois dessus le millième de seconde avant qu'elle tombe, pitoyablement, sur le sol. Elle resta là, sans bouger pendant quelques minutes... Elle réagit que quand elle entendit des bruits de branche craquer sous les pieds de quelqu'un, ou quelque chose. La jeune femme se redressa assez rapidement et se colla dos contre l'arbre, essayant de se dissimuler derrière et éviter "ce" qui s'approchait d'elle.. Une seconde plus tard, plus rien, pas le moindre bruit, à part celui du vent dans les branches, qui faisait tomber les feuilles de toutes parts. Cirilla tendait son oreille, bloquant sa respiration en espérant entendre mieux, mais rien ni fait, c'était silencieux. Doucement, la femme aux cheveux cendrés se déplaça, toujours le dos contre l'arbre, elle en faisait le tour. Un craquement derrière elle, un sursaut, elle se retourna et le vit, cette fille aux cheveux courts et noir comme la nuit.

Cirilla leva devant elle son bâton et son silex d'un air menacer, pour faire comprendre à cette femme que si elle fait quelque chose de travers, elle lui trancherait la gorge sans broncher. L'autre femme mit ses mains bien en évidence face à Ciri, en disant qu'elle n'était pas armée et qu'elle ne lui voulait aucun mal. Méfiante, Ciri la regardait, la dévisageait, elle, elle avait des fringues en feuille, c'était malin, pourquoi n'y avoir pas pensé ?! Au lieu de ce geler les melons pendant plusieurs jours ??? Après plusieurs minutes de tension dans l'air et de regard dans le blanc des yeux, Cirilla baissa ses armes sans le moindre mot. Et c'est pour le plus grand désespoir de la fille aux cheveux cendré que, Jahne, l'autre fille se mit à parler s'en s'arrêter pour reprendre de l'air pendant bien plusieurs minutes... Et Ciri n'était pas franchement de bonne écoute, elle prêtait que la moitié, ou plutôt le quart de son attention à la jeune fille, elle continuait, sans rien dire à chercher quelque chose pour fixer son foutu silex à son fichu bâton tordu et cassé pendant sa chute... Et c'est seulement au son du mot "Eau" et surtout "baie" l'avait fait relever la tête, elle posa ses mains sur les épaules de la demoiselle.

- Je peux en avoir, je meurs de faim !

Jahne acquiesça de la tête, Ciri était heureuse, c'était trop beau, peut-être trop beau pour être vrai... Et puis mince, même si ce n'était qu'un rêve, elle pouvait bien se permettre de manger quelque chose, cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas pu se sustenter, elle était à bout de force à deux doigts d'être déshydraté... Elle entreprit de suivre Jahne à travers la forêt, il y en avait pour un petit moment prévient la jeune femme, elles arriveraient quand le ciel sera bientôt couché... Elles marchèrent pendant plusieurs heures et sans vraiment de problème, Ciri en appris plus sur cette fille sortie de nulle part, elle savait reconnaître les plantes, celles qui se mangeaient et celle qui était du poison, elle savait quelle baie avait bon goût et celle qui n'en avait pas... Elle savait également tisser des trucs, avec des feuilles et des lianes... À la seconde ou Ciri avait entendu cela, elle demanda gentiment à la jeune femme de l'aider et celle-ci accepta, trouvant une magnifique et solide liane pour enfin, faire du bout de bâton et du silex, une superbe lance pour la fille aux cheveux cendré. Quelques minutes plus tard Cirilla s'amusait, s'entraîner à manier sa nouvelle arme, avec une habilité stupéfiante ! Elle allait enfin pouvoir se défendre et surtout, pister et chasser pour se nourrir... La nuit commençait à tomber et le temps à se rafraîchir, Jahne lui annonça qu'elles n'étaient plus très loin, encore deux voir trois minutes de marche, un peu plus loin, une petite entrée se dessinait dans la roche, il fallait s'abaisser et marcher un peu à quatre pattes avant d'entrer dans ce qui semblait une tanière pour des bêtes pas très grande, il fallait rester baisser, c'était assez bas et désagréable, mais là, c'était à l'abri du mauvais temps et du froid et surtout Jahne avait des vivres, elle n'avait pas menti !


Cirilla s'était installée tant bien que mal adosser à la paroi froide de la roche, Jahne lui offrit de l'eau dans un espèce de bol de terre cuite... La femme aux cheveux cendrés bu doucement, malgré le fait qu'elle était assoiffée, il ne fallait pas qu'elle s'étouffe bêtement, en buvant d'une traite toute cette eau fraîche. Jahne avait aussi donné une grande feuille avec plusieurs baies et racine pour que Ciri puisse manger et pendant ce temps-là, la femme eux cheveux court, lui expliqua quelques trucs, avec les plantes qui guérissent ou empêchent la propagation d'une infection, tout en soignant les blessures de la Cime.

- Heureusement que c'est trouvé, sinon, d'ici deux jours tu aurais eu de terrible douleur dans ta joue et tu aurais fini par mourir d'une infection... Chatonna la brune tout en posant une feuille mâchée sur la joue de la jeune femme.

Cirilla grimaça, c'était désagréable, ça piquait... Elle ne fit qu'acquiescer Jahne et elle finit par lui poser plein de questions, sur comment elle fait pour tisser ses vêtements, enfin les feuilles qui lui servent de vêtement, elle lui demanda même si elle pouvait lui faire une espèce de corde d'après un dessin grossier dans la terre.

- A quoi cela pourrait bien te servir ?

- Et bien, c'est un collet, cela servira à attraper de petits animaux, comme des lapins ou des écureuils.

Jahne eut les yeux qui se mirent à briller, l'idée de manger autre chose que des baies, des feuilles, des racines... Elle en rêvait même, enfin soit, la nuit tomba rapidement, elles ne pouvaient pas faire grand-chose nuit, Jahne prévient que la nuit serait courte, qu'assez souvent des "choses" rôdaient dans les environs et que, par chance, jamais rien n'avait pénétré dans cet abri. Cirilla blottit contre Jahne avait fini par s'endormir.

. Jour 4 . (17)
Il m’est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j’ai crue infinie

Cirilla ouvrit difficilement les yeux, elle avait si bien dormi, depuis plusieurs jours, elle fermait à peine ses yeux, elle était totalement reposée, requinquée, revigorée. Elle posa les yeux sur son compère, elle était endormie, près d'elle, il y avait ce qui semblait être une tenue de feuilles et un collet que lui avait demandés Cirilla, elle sourit, Jahne avait eu visiblement beaucoup de mal à les créer et surtout elle n'avait pas beaucoup dormi. Ciri s'habilla de feuilles, vérifia le collet, pas parfait, mais surement assez bien exécuté, elle sourit et sortit de la "tanière", il faisait frais, sa nouvelle tenue lui offrait un minimum de protection et la neige tombait doucement. Une fine pellicule de neige recouvrait le sol alors que tranquillement Ciri posait son piège avec délicatesse, espérant attraper quelque chose à se mettre sous la dent assez rapidement... Autre chose finie par inquiéter la jeune femme, des traces de pas, à peine visible dans la neige qui semblait étrange, ce n'était pas ceux de Jahne, ni même les siennes, elle était bien trop grande, c'était surement les pas d'un homme, Cirilla regarda autour d'elle, observatrice de l'environnement qui l'entourait, pas un bruit, pas le moindre son étrange ou suspect. La femme aux cheveux cendrés fit le tour de leur "repère", plusieurs traces, bien planquer derrière de gros troncs, qui vont de droite à gauche, tout autour de l'endroit où Jahne avait élu domicile... C'était sur quelqu'un les surveillait, ou du moins surveillait Jahne depuis plusieurs jours, méfiante. Jahne se reposait encore, Cirilla elle, se contentait de surveiller l'extérieur planqué dans sa cachette.

Une main froide se posa sur l'épaule de Ciri, cette dernière sursauta avant de comprendre que ce n'était que sa nouvelle amie, Ciri lui fit signe de s'asseoir, la remercie pour ce qu'elle avait fait pour elle et lui parla de sa découverte, il était bien évident que quelqu'un l'observait depuis un moment, mais elle ne comprenait pas, elle n'avait jamais vu personne, que quelques créatures, de passage, une fois la nuit tombée, ne s'étant jamais arrêté... Elle haussa les épaules, suggérant à Cirilla qu'elle devait se tromper... Persuader que non, Cirilla passa quasiment toute la journée à observer les environ depuis leur cachette, sans jamais ne rien voir, elle alla de temps à autre voir si le collet a attrapé un animal, mais, sans succès. Jahne avait été chercher quelques baies, Ciri avait tenu à ce qu'elle s'arme avec sa lance, par simple précaution, elle revient rapidement, au bout d'une bonne dizaine de minutes, les bras remplis de feuilles et de baie comestible... Les deux femmes mangèrent puis, finir par s'endormir le ventre repus...

. Jour 5 . (18)
Et l’avenir mon seul espoir c’est mon tombeau
Pareil au tien, cerné d’un monde indifférent
J’étais si près de toi que j’ai froid près des autres.

Une nuit mouvementée, des bruits, des voix au loin, cela avait été une très courte nuit, Jahne et Cirilla s'étaient blottit l'une contre l'autre, il faisait froid, bien que leur tanière soit une bonne protection aux gelées, cela n'empêchait pas un courant d'air de pénétrer à l'intérieur. Les deux jeunes femmes restèrent comme cela durant plusieurs longues heures, le temps que les bruits et les voix d'outre-tombe s'évanouissent dans la forêt. Cirilla se leva, une bonne partie de la journée était déjà passée, la jeune femme alla vérifier son piège... Elle avait attrapé quelque chose !! Mais la proie avait été mangée par quelqu'un d'autre qu'elle et son amie, enfin surement une de ses créatures ignoble qui peuple ce monde, il ne restait que le cadavre, un peu de peau et de chair accrochée aux squelettes du petit animal, Ciri soupira. Il faut croire qu'elle s'était fait couper l'herbe sous le pied, surement la petite créature avait voulu échapper à la grosse et elle s'était prise au piège et pas si bête que ça, la monstruosité l'avait dévoré d'une bouchée.

Après quelques heures, Cirilla décida de poser son collet un peu plus loin, d'élargir son périmètre de chasse lui permettrait surement d'attraper de nourriture qui ne sera pas mangé par autre chose. Elle partit laissant Jahne seule et sans protection, Cirilla marchait tranquillement, tendant l'oreille au moindre bruit, armée de sa lance de fortune. Elle marcha encore et encore, à peut-être un kilomètre de leur tanière. Cirilla posa le collet près d'un tronc d'arbre dans lequel il y avait un trou assez grand pour y cacher une famille d'écureuil. Sur le chemin du retour, Cirilla avait cassé quelques branches pour se repérer, pour retrouver le chemin de l'endroit où elle avait mis son piège. La jeune femme entendue, un bruit assez fort, elle regarda tout autour d'elle, rien. Un cri, un long et strident crie... Jahne. La jeune femme s'élança dans la forêt, courant à toute vitesse, elle n'était qu'à quelques minutes de leur cachette, elle courait la vue troublait, son esprit torturé par ce qui pouvait bien lui arriver, les larmes coulant le long de ses joues, elle arriva sur l'endroit où se cachait les deux femmes. Plus un bruit, cela faisait bien quelques secondes que les cris s'étaient arrêtées, une toux, un gémissement, Cirilla contourna un arbre et c'est là qu'elle le vit. Cette silhouette d'homme, une arme à la main, le sang coulant le long de ses bras, dans son autre main, un sac en peau d'un animal, avec surement la réserve de baie des filles. Ciri pointa sa lance tordue et fendu vers lui

- Lâche ce que tu a pris ! Sinon, je vais te tuer.

L'homme au visage sale eut un rictus et partit en courant poussant la jeune femme au sol. Pendant une seconde, Ciri se demanda, le suivre ou aller voir Jahne ? Tant pis pour la bouffe, le plus important était bien évidemment son amie. La jeune femme entra dans la tanière... Il y avait du sang partout et allongé au fond Jahne, le visage et le corps plein de sang, les larmes coulant sur ses joues, Ciri s'approcha et s'agenouilla devant elle.

-Je vais te soigner, ne t'inquiète pas !

Elle s'avait qu'elle ne pouvait rien faire pour elle, mais, elle voulait essayer, elles avaient été dépouillées de tous et Ciri allait perdre son amie. Non, non, non, elle essayait de faire pression sur les nombreuses blessures qu'avait Jahne, sans vraiment de succès. La femme aux cheveux courts posa ses mains sur celle de Ciri, elle lui marmonnait des mots qu'elle ne comprit pas tout de suite. Finalement, c'était évident, tu ne peux rien faire pour moi. Merci d'avoir été mon amie.... Et quelques autres mots gentils à son égard, mais non, ça ne se passerait pas comme ça ! Cirilla allait tuer cet homme, elle le retrouverait et le ferait souffrir avant de le laisser crever comme un animal. Jahne était contre, mais peut importe... Un sourire aux lèvres quand Cirilla l'étreint, elle rendit son dernier souffle dans les bras de la jeune femme.

- Patiente un peu, et je te servirai ses testicules sur un plateau.

Annonça Cirilla en bloquant l'entrée de la tanière avec des branches et des cailloux, c'était à présent le tombeau de Jahne, elle pleura encore pendant plusieurs heures tout en traquant sa proie, il n'était pas discret et laisser des traces énormes derrière lui, en allant assez vite et en le chassant la nuit, elle pourrait rapidement la retrouver. En y repensant, les traces qu'elle suspecte qu'elle avait pu voir autour de leur cachette était les mêmes que celle qu'elle traquait, ce qui voulait dire qu'elle avait raison, quelqu'un les observaient bien depuis plusieurs jours, il devait même surveiller Jahne bien avant qu'elle ne trouve la compagnie de l'autre jeune femme... Elle traquait sa proie depuis plusieurs heures, le soleil se couchait, le froid devenait encore plus glaçant, mais rien ne pouvait l'arrêter, elle et son idée de vengeance encrée dans la colère de son visage... Le soleil laissa la place à la lune, Cirilla observa le ciel quelques minutes, la visibilité était grandement restreinte, mais, elle ne voulait pas s'arrêter, il fallait qu'elle le retrouve le plus rapidement possible et pour cela, elle devait continuer. Lui, il trouverait surement un abri pour la nuit, ne s'attendant surement pas à ce que la femme le suit encore.

Elle risquait surement sa vie en se déplaçant dans la nuit, elle pouvait tomber sur ces créatures effrayantes qui déchire les corps et aspire l'intérieur pour se nourrir, un frisson parcourut le corps de la femme, rien qu'à cette pensée, il était peut-être plus prudent qu'elle s'arrête, mais, elle avait peur que la nuit met encore des kilomètres entre elle et lui. Et puis mince, elle s'en foutait au final, elle n'avait que sa vengeance en tête, le sourire de Jahne quand elle avait vu l'écureuil, les fous rires, les nuits blottit l'une contre l'autre, elle avait pris soin de Ciri et elle... Se sentait coupable de ne pas lui avoir laissé de quoi se défendre et d'être partie aussi loin de la tanière... La nuit se faisait encore plus intense et continuer à traquer ce type était devenu impossible, elle regarda autour d'elle et grimpa dans un arbre, comme au tout début, elle regardait aux alentours espérant trouver quelque chose, un indice ou même l'endroit où il pouvait se terrer, mais rien.

En fixant la lune sans sourciller Ciri fini par remarquer quelque chose, une espèce de volute de fumée... Ce n'était peut-être pas celui qu'elle cherchait, mais cela pouvait indiquer du feu, de la chaleur... Au loin, un petit point rouge-orangé lui montrait la direction à prendre, la jeune femme descendit de son perchoir, examinant tant bien que mal les traces de pas de sa proie, elle se dirigeait vers le feu... Au bout de plusieurs minutes, elle se rapprochait de la chaleur, mais, elle avait malheureusement perdu la trace de l'homme. La jeune fille s'approcha assez près pour ressentir un peu de chaleur, très peu et de voir une silhouette accroupit devant les flammes, elle n'osa pas s'approchait, une course-poursuite nocturne était surement de l'inconscience. Elle passa des heures à observer les va et viens de cette personne, allant de droite à gauche, ramassant des choses, se rassasiant... La nuit laissa place au jour, la silhouette était allongée par terre, surement endormi, le feu avait disparu et ne laisser qu'une colonne de fumée s'élever dans le ciel...

. Jour 6 . (19)
. Ma morte vivante - Paul Eluart .

Quand le jour éclaira l'endroit, Cirilla l'avait reconnu, ce corps allongé sur le sol, elle fronça les sourcils et se leva, aveuglé par la colère, elle se rua rapidement vers l'homme allonger, mais avec tout le bruit qu'elle avait fait, il s'était levé, l'avait reconnu et s'était remis en course directement, sans même réfléchir à ce qu'il se passait Cirilla se jeta de nouveau à sa poursuite, lui lançant des injures et des menaces de mort dans le dos. Elle le suivait mais, il courait malheureusement plus vite qu'elle, il finit par la semer quand elle tomba pitoyablement en trébuchant sur une racine sortant de la terre, mais elle ne se laisserait pas distancer, Cirilla se releva et se lança de nouveau à la poursuite de cet homme, suivant les traces qu'il avait laissées sur le sol avec ses gros pieds... Elle mit du temps à le retrouver et elle finit par le retrouver, il était là debout face à une énorme créature. Merde, cela sentait mauvais pour la jeune femme, trop aveuglé pour se sauver en courant, elle s'approcha de l'homme, lance en main et celui-ci ne pris même pas une seconde pour tourner le dos à Cirilla et courir vers la bête, avec une agilité folle, il passa quasiment sur la bête, en dessous d'un de ses bras pour disparaître plus loin, Cirilla devient donc la cible du monstre... Elle ferma les yeux une fraction de seconde, reprenant sa respiration, elle pivota et se mise à courir dans le sens inverse, essayant d'échapper à la bête qui s'était mis à la suivre... Elle courait, encore et encore, évitant branche et racine, manquant de tomber plusieurs fois... Elle finit par arrivée à la lisière de la forêt qui donnait sur un grand lac, peut-être était-ce la mer ? Elle ne le savait pas, elle regarda par-dessus son épaule, aucun signe d'un poursuivant... Elle restait là, à contempler l'immensité bleue ou se reflétait le soleil, devant elle.
...

_______________________________________________
En ce qui vous concerne :

Prénom / pseudo : Rivy
Age : Trop vieille pour le noter
À quelle fréquence serez-vous présent(e) sur le forum ?
Cela dépends... Je dirais, connecter environ 4/7 jours.

Comment avez-vous découvert le forum (par internet, on s’en doute) ?
Telod ♥

Avez-vous des remarques à propos du forum ?
Il est magnifique !


Telod
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Cirilla - яσυgє єѕт мσи âмє Empty
Jeu 25 Mai 2017 - 10:58

Bonjour Cirilla et bienvenue sur Musaraignes !

Ton personnage a l'air assez antipathique lorsqu'on lit son caractère mais, finalement, à la lecture de l'histoire je me suis beaucoup attaché à elle ! Elle me fait vraiment rire, et j'aime son côté combatif. Je suis vraiment triste pour Jahne ! Tu as bien exploité les possibilités sombres de ce contexte ignoble et ça fait... Plaisir ?

Je n'ai pas noté de véritables problèmes de contexte, de ce point de vue tout est correct, en revanche malheureusement je vais avoir à te faire pas mal de petites remarques, qui seront souvent - je pense - des erreurs d'étourderies liées au fait que tu as voulu faire une fiche assez longue et dure à relire !

1) Le problème le plus important de ta fiche est en lien avec les métiers des personnages. Ils sont beaucoup exploités, et c'est très bien, mais je trouve tes personnages trop vite performants dans leur domaine (lié à une chance assez démesurée à mon avis). Jahne, à la limite, puisqu'on ne sait pas trop combien de temps elle a pratiqué son métier de tisseur, je peux accepter ses facilités. Mais j'ai déjà, pour elle, une légère remarque à faire, c'est que : déjà faire un collet alors qu'elle n'en a jamais fait, en une seule nuit, sans faire trop d'essais ratés, c'est bien. Mais quand elle réussit à faire plusieurs collets, et en plus à confectionner des habits, je trouve ça trop. Je pense qu'il faut au début réduire le nombre de collets à un ou deux.

De même, le fait qu'elles attrapent directement un écureuil est un peu limite. Ca l'est encore davantage en évoquant le fait qu'il y avait une autre proie qui avait été capturée par un autre collet, et mangée par un prédateur qui passait par là. Le fait de limiter l'efficacité des collets en disant que la proie s'est déjà faite dévorer est une excellente idée, si je n'écoutais que le contexte du forum je te demanderai de te limiter à ça et de ne pas évoquer l'autre écureuil. Le problème c'est que j'ai conscience que tu as besoin de développer l'amitié entre tes personnages, et que cette bonne fortune le permet. Par conséquent je peux te proposer de ne pas évoquer l'autre proie mangée par un prédateur.

Encore en lien avec les métiers, le fait qu'elle réussisse à faire directement une lance parfaitement bien droite, en trouvant par hasard une pierre parfaitement taillée et une branche parfaitement droite... Je trouve ça un peu trop chanceux à mon goût. Avoir une arme de bonne qualité est un avantage considérable, et réussir à faire une lance avec un silex et un bout de bois demande de l'expérience et un peu de savoir faire. Tu échappes à ces étapes délicates en trouvant directement des matériaux parfaitement taillés, je vais te demander de mettre un bémol à la description de l'arme et de ces fameux matériaux. Précise que la branche n'est pas parfaitement droite, qu'elle a des irrégularités, que le silex n'est pas tranchant de tous les côtés, et que l'arme est franchement imparfaite, ça me parait une limitation logique, surtout au vu du métier que tu as choisi pour ton personnage (ça n'est pas sa spécialité).

En parlant des métiers que tu as choisi, la mettre chasseuse de rang 2 est un peu rapide étant donné que pour atteindre le rang 2 il faut normalement 6 jours complets de pratique du métier, ce qui n'est pas le cas de ton personnage. Je suggère de mettre chasseuse rang 1 et tanneuse rang 1.

Sinon, je peux me tromper mais je ne suis pas sûr d'avoir vu toutes les justifications concernant l'équipement dont tu parles au début de ta fiche. Si tu as changé d'avis sur certains éléments n'oublie pas de les retirer de la liste.

2) Il y a de très légères erreurs de contexte que je mets en lien avec un manque de relecture. Au jour 15 tu parles du soleil, et plus tard tu évoques la pluie. Il est convenu que le temps dont nous parlons dans le "climat" parle bien de ce qu'il se passe durant toute la journée. Là, il pleut toute la journée.
A un autre moment, en parlant des vers de terre qu'elle mange, tu évoques un apport en "protéines". Ce terme est scientifique et moderne, il serait préférable que tu ne l'utilises pas, même dans la narration.

3) Même si je comprends très bien ce que tu veux dire dans la partie "croyance", et que ça m'a fait rire, je pense qu'il serait préférable de la remplir plus sérieusement, car ton personnage lui-même ne sait pas ce que c'est les "Hunger Games" ! Haha !

4) Enfin je pense qu'il faut faire une relecture en entier pour plusieurs détails d'inattention. Par exemple à un moment donné à la place de dire "visage blanc" concernant le Rampant du début, tu parles de "visage bleu". Plus important, au début du dernier jour tu répètes totalement un paragraphe entier qui est écrit en double, et il me semble qu'il manque une partie de ce que tu voulais dire parce qu'on passe directement à un monstre sans savoir d'où il vient, je pense qu'il s'agit d'une fausse manip' !
Sinon à un moment tu dis "il se vautra", au lieu de dire "elle", tu as aussi oublié d'enlever le "votre texte ici" devant "Surnom", bref, beaucoup de minuscules détails de ce genre. Egalement il y a un nombre assez conséquent de fautes d'orthographe et d'inattention, souvent des petites fautes de rien du tout comme des oublis de pluriel ou encore des "er" à la place de "ai", ce genre de choses. Il serait bon de donner une grande relecture à ta fiche pour corriger tout ça !

Voilà ça sera tout ! Je sais que ta fiche est un peu longue et que c'est un peu casse pied à relire mais dans le fond il faut juste faire une grande relecture et rien d'autre !
Cirilla
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Cirilla
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Jeu 1 Juin 2017 - 20:00

Hello !

Alors, je sais que j'en ai mis du temps... Pour changer 8D

1) J'ai changé tout, enfin à peu près, donc un seul collets, un seul écureuils bouffer par une chose malheureusement, du coup, elles crèvent la dalle mdr.

La lance, j'ai changé aussi, le bâton est tordu et il est fendu, suite à une chute avec et le silex ne coupe pas du tout, seul la pointe pique. Du coup, elle a plus de risque que son bâton lui casse entre les mains et que son silex ne transperce rien..J'ai changé pour les métiers et l'équipement aussi.

2) Je l'ai vu, j'ai honte, je ne sais même pas comment j'ai pu faire une faute comme cela ! Pour le jour 15, je sais plus pourquoi j'avais parlé de soleil, je crois que c'était en rapport au fait qu'il fait "chaud" et qu'il pleut, mais j'ai changé.

3) C'était une vanne, j'ai mis une bonne réponse !

4) J'ai relu, assez j'espères.
Et pour le dernier paragraphe, j'ai effectivement eu un soucis de c/c.
Telod
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Lun 12 Juin 2017 - 13:21

Bien le bonjour !

Désolé pour le temps de réponse, j'ai vraiment du mal à m'occuper du forum avec mes révisions en ce moment, heureusement ça sera fini début Juillet ! Dommage que tu sois tombée au mauvais moment je suis désolé de te répondre si lentement !

J'ai fini de relire ta fiche, cela me parait correct à présent ! Il reste un certain nombre de fautes d'orthographe mais je vois que tu as fait un effort tout de même ! Et puis ça n'est pas facile de corriger un écrit de cette taille alors cela me va.

Par conséquent...

JE M'APPELLE TELOD, et je te OULMEGADLOUGALBOULFOU... Telod gardait le visage statique, sans bouger d'un poil, seul sa bouche se mouvait, les lèvres articulant avec une application sans équivoque. Ses sourcils étaient froncés, il semblait vraiment concentré sur la prononciation. BLUBLUBLOUBLABLIBLUBLOUBLA. GOULGOULGRADOUBILBUL. Il montait son index près de son visage, ajoutant calmement un léger bémol à ses propos : Barakabom. Roudoulbrasdousfel. Puis il fermait le poing avec véhémence et recommençait à hurler : GABOUDABROU ! RAMELANINO ! OHLENE ! SOKENOSS. Un vent puissant s'éleva alors, comme si Telod l'avait invoqué par une puissante magie. Cela couvrait peu à peu le discours de Telod, qui fut obligé d'intervenir en engueulant le vent : MAIS TA GUEULE TOI ! Tu vois pas que je suis en train de... Hein ! Il fronçait si fort les sourcils que ces derniers recouvraient ses yeux jusqu'à arriver à son nez. Ainsi aveuglé, il ajouta la précision qui semblait convenir : Ou quelque chose comme ça !


Phrases de Cirilla :

- Tombent les musaraignes, mais jamais ne volent.

- La neige se trouve là où s'abreuvent les os.



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