Prénom : Meor
Nom/surnom : Aucun.
Éveil : Onzième jours
Sexe : Masculin
Race : Racine
Métier : Sans métier, s'orientera plus tard vers bûcheron.
Groupe : Errants
Croyance : Peur et insécurité
Magie : Orienté vers la confusion et accessoirement l'oubli.
Capacités physiques : Meor a un fort talent pour tout ce qui demande un minimum de force musculaire. Bien qu’il ne soit pas muni d'une grande vitesse, ce handicap est remplacé par des muscles fins et secs plutôt bien développés qui ont le grand mérite de pouvoir soulever de grandes charges ou d’accomplir des tâches demandant de la force et détermination. On peut donc le considérer comme une personne destinée au monde du dur labeur.
Talents divers : Grâce à son instinct, Meor a quelques notions de survie qui lui permettront de vivre quelques jours de plus en cet enfer. Comme par exemple, il a la chance de savoir trouver les meilleures cachettes, que ce soit pour s'éclipser ou pour s'en servir comme abri.
Il a par ailleurs acquis un petit don pour pouvoir disposer les quelques bouts de bois qu'il a ramassé ou coupé. Grâce à ces matériaux, il peut construire un abri pouvant résister à de nombreuses intempéries, ou du moins c'est ce qu'il prétend.
Équipement : Un slip fait à partir de feuilles et un bâton en forme de tire bouchon.
Apparence physique et charisme :Le jeune homme est plutôt maigre, mais sans être un tapis. Il a quelques muscles saillants bien visibles sur ses avants bras ainsi que sur ses jambes. Bien qu’il ne sache pas sa taille exacte, Meor se considère dans la moyenne. Pour ce qui est de ses traits, ses cheveux en bataille sont d’un brun pâle représentant parfaitement la couleur des racines sur lesquelles il s’est réveillé pour la première fois en ces terres hostiles. D'un bleu saphir, ses yeux sont certainement l’élément le plus remarquable sur son corps de jeunot. Généralement, ceux-ci reflètent sa grande détresse, ou dans d’autres cas, ils sont tout simplement vides d'une quelconque émotion. Muni d'épais sourcils et d'un gros nez, il peut paraître rustre mais ne vous fiez pas aux apparences, il est plus que cela. D’ailleurs, une barbe - naissante - entoure sa mâchoire carrée le rendant ainsi un brin plus mature, bien qu’il ne le soit pas.
De ce que l'on peut voir de lui, Meor est ni beau ni laid mais bien entre les deux. En apparence, le garçon est donc une personne qui peut paraître amicale ou à la limite, il peut être digne de confiance.
Caractère et personnalité :Avant toute chose, il faut savoir que Meor est du genre solitaire. Il n’aime pas être en compagnie d'autres personnes mais ça ne l’empêche pas d’être un minimum social ou voir même sympathique avec ceux-ci. De ce que l’on peut penser, le garçon peut ressembler à une personne taillée pour la bagarre, mais au contraire, il évite généralement le combat par la fuite ou soit la parole, mais il peut parfaitement en venir à la violence si une situation le demande. Malheureusement, Meor a la fâcheuse tendance à se replier sur lui-même dans une carapace d’émotions quand une situation lui échappe des mains en devenant trop difficile ou au contraire dramatique.
Pendant cet instant, il est presque impossible de le faire sortir de sa torpeur. On peut parfois le considérer comme un lâche pour sa tendance à fuir toute forme de danger, mais bien que cela peut paraître surprenant, quelques fois, une voix au fond de lui le pousse à accomplir des actions malgré lui que plusieurs auraient décrit comme "héroïque". En bref, un personnage étrange voyageant d'émotion en émotion, qui essaye désespérément de survivre dans un monde qui le dépasse en tout point.
Histoire :Jour 11: Éveil, Solitude.
Je sentais quelque chose dans ma bouche, pâteux, goût amer, c’était horrible. Mes yeux me faisaient mal, je croyais qu’ils étaient clos. Je ne voyais que l’ébène. J’étais prisonnier dans une prison composée de ténèbres. Je n’osais pas lever mes paupières, de peur de ce que je trouverais derrière. Pourtant, je ne pouvais pas rester dans cette léthargie pour l’éternité. Ma curiosité devait être nourrie. Lentement je laissais mes yeux s’imprégner du monde qui s’offrait à moi. Un monde étroit, très étroit, composé d’une centaine de racines. Quelle drôle d’univers. Moi qui m’attendais à quelque chose de plus gai. D’ailleurs, je ne sentais aucun tissu sur mon corps, étais-je nu ? Certainement. Pour renforcer cette théorie, je sentais quelques courants d’airs me chatouiller la peau. Cette situation était des plus bizarres. Enfin. Rien d'étonnant. (Sarcastique)
Me rappelant les actions que je pouvais accomplir en tant qu’humain, j’essayais de formuler un son. Rien. Seulement un gazouillement. Normale, de la terre résidait dans ma bouche. Cette situation était embarrassante, très embarrassante. Mais je n’avais pas à m’inquiéter. Personne n’était présent pour rire de mon malheur. En un soupire silencieux, je recrachais celle-ci loin de moi, libérant ainsi ma bouche de son emprise. La journée risquait d’être longue. Pendant un court moment j’observais mon environnement. Je repérais finalement une sortie pour m’extirper de cet enfer. Un trou, un simple trou. Je rampais donc en direction de celui-ci, ne me gênant pas pour m’agripper à quelques racines pour m’aider dans mon parcoure sinueux.
À mon grand plaisir, je roulais à l’extérieur de la cache souterraine. Moi, Meor, j’étais désemparé par ce que qui m’arrivait. Pour me détendre, le temps de trouver un sens à cela, je m’étalais contre l’herbe verdoyante qui composait en bonne partie les lieux. Que faisais-je il y a quelques instant complètement déshabiller, presque enterré vivant à quelques pieds sous terre ? Encore une question qui n’avait pas de réponse. Dans tous les cas, j’avais peur, je craignais pour la suite des événements. Quoi de plus normal que de ressentir de l’insécurité ?
Je restais des heures comme cela, étaler contre le torse de la nature. Je devais l’avouer, cela me dépassait en tout point. Mais ce n’est pour autant que je m’abandonnais à mon triste sort. Une voix me soufflait à l’oreille de continuer mon existence et de découvrir les mystères de ce qui m’entourait. Pourquoi m’imposait-on de faire cela ? Explorer ne m’intéressait pas. La vie elle-même était indigne de mon intérêt. Pourtant, cette voix me forçait à faire des choses contre mon gré. Cette voix, je l’appelais à partir de ce jour «Mad». Peut-être se révélera-t-il comme étant un compagnon fidèle à l’avenir ? Mon sort m'appartenait et à personne d'autre. À moi de décider quoi en faire...
Jour 12: Survie et confection:
La nuit qui suivait mon premier jour sur cette terre fut un enfer. Sans pouvoir faire un seul mouvement, une onde de chaleur insoutenable commença à formuler ses jurons sur ma personne pendant ma rêvasserie. Mon désespoir grandissait et mon espoir se réduisait. Quel cercle vicieux. La vie pouvait être cruelle parfois. Parfois ? Non, toujours. Maussade, je marchais à quatre pattes vers un arbre, qui, je l’espérais saurait m’abriter des caprices de la nature. Comme je m’y attendais, un voile de mort m’enveloppait de sa chaleur mortelle au cours de ma nuit blanche.
Le lendemain matin, le soleil s’atténua, laissant place à un climat tempéré. Mes yeux étaient marqués de cernes. Je ressemblais certainement à un cadavre avec cette expression. Mon ami semblait avoir arrêté ses monologues. Il ne me parlait plus depuis que je m’étais assoupi contre un arbre, enfin, assoupi était un bien grand mot. Le terme exact serait coma. Peu rassuré, je me levais en m’appuyant sur un tronc d’arbre. Mon instinct me disait de me confectionner des vêtements. Des vêtements ? Une bonne idée ? Certainement.
Les yeux mis-clos, je parcourais les boiser, arrachant quelques feuilles au passage pour pouvoir me fabriquer ces fameux habits qui me seraient... utiles ?
Le corps tremblant, j'assemblais le feuillage qui avait été récolté de mes propres mains dans un unique paquet. Grâce à quelques lianes grimpantes arrachées à leur tronc, je pus coller plusieurs de ces feuilles ensemble pour former une espèce de culotte. Fastidieux était le mot parfait pour décrire mon travail. Je dus recommencer à plusieurs reprises mon sous-vêtement pour cause d'une mauvaise manipulation. Au milieu de la journée, je réussis finalement à finir ma confection. Bien que rudimentaire, celle-ci saurait me satisfaire pendant un temps. Ou peut-être pas. De toute façon, le confort ne m'intéressait pas, pour l'instant bien sûr. De sueur et fatigue était faite ma journée.
Digne d'un repos bien mérité, je m'assis sur une pierre au milieu de la forêt. Je sentais mon ventre se contorsionner. Il avait faim. Ma gorge me faisait aussi souffrir. Elle demandait de l'eau ou n'importe quoi qui pourrait étancher sa soif. Logiquement, les arbres d'une forêt ont besoin d'eau pour survivre. Il y avait donc peut-être une source qui pourrait subvenir à mes besoins ? Une possibilité comme une autre. Je songeais par ailleurs à chasser, mais je ne supporterais pas de voir une âme quitter ce monde par ma faute. J'étais lâche et je le savais très bien.
Résolu, je ramassais mes derniers efforts et me dirigeais vers une destination inconnue, accompagné d'un bâton en forme de tir bouchon que j'avais ramassé au cours de mes récoltes. Je devais avouer que mon sens de l'orientation était piètre, le hasard saurait donc me faciliter la tâche ou au contraire l'empirer. Mais qu'est-ce que ça changerait ? Je nageais déjà dans la merde. Ma vie était un fardeau et la mort un privilège. La folie me caressait la nuque et j'en étais bien conscient. C'est justement grâce à elle que ma survie était garantie ou du moins, envisageable. M'accrocher à la folie me sauverait...
Jour 12: Aube.
Mon voyage était dur. Très dur. Je titubais, je courais, je tombais et rebelote. Ce voyage se résumait à cela. Nous pouvons le dire, c'était profondément ennuyant. Je ressemblais certainement à un pauvre idiot à glisser comme cela au sol. L'inquiétude n'avait pas lieu d'être me dis-je, j'étais complètement seul. Sans ami, seulement en compagnie d'un bienfaiteur qui me transmettait ses douces paroles par penser. J'étais épuisé et dans une incompréhension totale. Qui étais-je ? Ma personne ne se résumait-elle qu'à un simple nom ? Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi tant de questions irrésolues ?
En fin de journée, j’aperçus une plaine à quelques centaines de mètres. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Je ne savais pas. Mais apparemment, la chance semblait me sourire pour une fois. Quatre arbustes étaient visibles à l'entrée même des plaines, contenant de petites baies. Un cadeau venant de la nature elle-même pour souhaiter la bienvenue à quiconque aurait l'idée de pénétrer en ces lieux ? J'en doutais. La nature n'était pas du genre à montrer une quelconque bonté. Au lieu de cela, elle nous fait fondre au soleil ou nous refroidit sur place avec son légendaire climat.
Je franchis la distance et m'assis devant l'arbuste à la recherche de baies cela ne me rassasierait certainement pas, mais cela aurait au moins le mérite de ralentir ma mort. Je mangeais pendant quelques minutes, étonnement, les baies étaient très bonnes. Goût sucré et juteux. Tout ce que j'aime en bref. Je finis finalement mon maigre repas. Il ne restait plus rien. Je passais à l’arbuste suivant, ainsi de suite.
Avec mon regard habituel, maussade ou hagard, je décidais de dormir au côté du buisson. Dans quelques instants, il ferait certainement nuit, voyager dans l'obscurité de me plaisait pas tant que ça. La lâcheté saurait me préserver du danger
Jour 13: Folie
Je cillais, ma gorge était sèche. Mon corps plus maigre qu'à l'habitude et mon morale au plus bas. Je remarquais la saleté qui m'imprégnait le corps. Quelle idée de dormir au sol. Ce n'est pas comme si j'avais eu le choix dans tous les cas. Je me retournais sur le ventre, imbibant ainsi mon torse de poussière. Je pris ensuite appuis sur mes genoux pour observer la plaine qui s'étendait à des lieux d'ici. C'est ce que je devais parcourir. Mon voyage était sans doute impossible, mais qu'est-ce que j'avais à perdre ? Ma vie ? Elle n'avait aucune valeur à mes yeux. Tout ce qui me faisait accrocher à ce monde était de découvrir la raison de ma présence. Peut-être pourrais-je ensuite quitter mon corps sans l'once d'un regret ?
Nu et fragile, je continuais mon périple vers un quelconque endroit. Mad me parlait quelques fois. La plupart du temps pour me rassurer. Mais je n'écoutais pas. Je restais enfermé dans mes propres pensées. Je ne pouvais rien entendre de ce qui m'entourait. Mes songes étaient portés sur ma soif et rien d'autre.
En marchant, je remarquais que contrairement à la précédente journée, celle-ci était bien plus fraîche. Plus agréable en soi. Le temps était bien plus adapté, ce qui eut l’agréable effet de remonter le moral, ou du moins en partie.
En mi-journée, une toux incontrôlable commença à me submerger. Je dus m'arrêter à plusieurs reprises pour reprendre mon souffle sous peine de me voir suffoquer violemment. La déshydratation commençait à faire effet. Super, manquait plus qu'une bonne diarrhée et c'était partie pour une journée d'enfer ! Quoique, pas besoin d'en rajouter plus, je souffrais déjà. Ahaha.
Quelques peux après cet incident, ce fut au tour des crachats de sang de surgir. J'en régurgitais une bonne douzaine avant de m’effondrer face contre terre, non par fatigue mais d'exaspération.
Des larmes commençaient à couler le long de mes joues. J'avais honte de ne pas être assez fort pour survivre. Honte d'être faible. Honte de mourir comme cela ! Honte d'être née.
Pour ne pas voir plus en profondeur le monde qui me terrifiait tant, j’enfonçais ma tête dans le sol à la manière d'une autruche.
...
J'étais d'une stupidité incroyable.
En ce qui vous concerne :Prénom / pseudo : Orshen
Age : Dans la fleur de l'âge
À quelle fréquence serez-vous présent(e) sur le forum ?Les weekends !
Comment avez-vous découvert le forum (par internet, on s’en doute) ?Top site !
Avez-vous des remarques à propos du forum ?C'eeeeest beau et bien travaillé *-*