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En l'Homme, naquit la fraternité. [J18] [RP de groupe][Commun]
AuteurMessage
Callixte (PNJ)
Membre
Callixte (PNJ)
Messages : 26

Jour d'éveil : 16
Race : Racine
Métier : Guérisseur (1)
Groupe : Errants
Fiche de présentation :
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Dim 23 Avr 2017 - 18:57

Le vide, immense, le noir. Il l’environnait de partout, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, pauvre pantin de chair qu’il était. Il n’y avait rien à faire. Les bras ne pouvaient plus bouger, ni même les jambes, ou peut-être que si, mais cela n’était pas dû à sa propre volonté. Il y avait eu du tumulte et un froid à l’en glacer les os, si mordant que son corps avait ressemblé à un bloc de glace. Dès lors, il avait été pour lui impossible de se mouvoir. Triste existence que d’avoir vécu tout au plus… Trois jours ? Il ne le savait pas, il ne le savait plus. Mais au fond, était-ce réellement important ? Il avait cru avoir un tant soit peu de chance, juste au début, mais voilà que sa course effrénée n’avait servi à rien, hormis juste à prolonger sa pitoyable vie que d’un jour et ensuite, le malheur avait déjà distillé son essence en son être. Pourtant, il ne se sentait pas non plus complètement mort, comme si quelques soubresauts de conscience demeuraient, là. Et s’il ouvrait les yeux ? Qu’est-ce qu’il y verrait ?

« Cesse de penser comme les musaraignes »

Puis la lumière fut. Le rideau se leva encore au monde alors qu’un souffle, à peine audible, franchit ses lèvres sèches. Respirer lui parut ardu et il se sentit ankylosé d’être demeuré ainsi allongé. Depuis combien de temps était-il ainsi ? Il y avait une odeur, sans doute de la chair fraiche. Il était… Vivant ? Il battit des paupières, faisant face à l’obscurité du lieu et, lorsqu’il essaya de parler, il n’y parvint pas tant ses mâchoires étaient serrées, comme durcies par le gel. Alors il gémit, une espèce de son rauque remontant dans sa gorge jusqu’à s’échouer au bord de ses lippes. Il avait soif, terriblement soif et il ne pouvait pas l’étancher. Et, lorsqu’il tenta de faire même le plus infime des efforts, des pics de douleur se propagèrent dans sa jambe malade. On l’avait soigné… ? Mais qui ? Eux ? Il avait senti un poids sur sa cheville, léger, mais qui était là et qui l’entourait. Après quelques minutes de « repos », il finit par redresser sa faible carcasse en s'appuyant sur ses coudes, frémissant, pour oser regarder ce que l’on avait fait de lui. C’était sommaire mais l’effet était là. Pauvre créature au teint blafard, à la mine souffreteuse, il avait balayé l’espace de ses iris sombres dans l’attente d’une réponse à son questionnement silencieux. Là, il croisa les prunelles de cette grande brune qui lui avait exprimé de la douceur la première fois qu’elle l’avait vu. Comment s’appelait-elle déjà ? Il n’avait pas réussi à mémoriser son nom bien que l’autre femme chétive à la voix forte et au caractère de feu l’ait prononcé à plusieurs reprises. Il ne l’avait pas regardée, celle-ci, sentant précisément qu’elle le toisait avec son air revêche.

- « Il s’est réveillé, ça y est ! »

Avait-elle dit, l'amène, avec un fond de joie dans le ton de sa voix, ce à quoi sa partenaire maugréa un « mouais » peu amical. Alors il était encore bien là ? Tout son système nerveux fonctionnait au ralenti et, lorsqu’il risqua une œillade, il aperçut le reste du groupe ayant cru dans un lointain souvenir émergeant de son subconscient qu'il y avait eu un prisonnier, au fond, ligoté comme un animal que l’on avait voulu neutraliser. Ils avaient eu raison… Ou alors… Si. Non. Si ? Il secoua légèrement la tête comme pour reprendre pleinement conscience. Il ne savait même plus s’il avait été nourri. Il faisait encore bien froid et le vent soufflait toujours sa colère. Il faudrait attendre. Attendre encore ?

- « Merci. »

Avait-il articulé, en osant plonger ses yeux dans ceux de sa camarade. Les premiers pas étaient toujours les plus difficiles à effectuer, surtout pour ce jeune homme de nature méfiante et craintive.


Couleurs dialogues:
Hiss
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Hiss
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Jour d'éveil : Jour 10
Race : Cime
Groupe : Errant
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Mer 17 Mai 2017 - 0:41

L'angoisse. C'est tout ce qui régnait dans l'esprit de la blonde, alors qu'elle s'était pelotonnée contre le corps tremblant de son compagnon. De son Staz. Cela faisait longtemps qu'elle était dans cet état, observant par dessus le visage du grisonnant – pâle comme un mort plutôt – et qu'elle espérait qu'il allait pouvoir se relever, lui sourire à nouveau, la prendre dans ses bras.

Mais pour l'instant, il se contentait de trembler, inconscient, sa peau sans couleur et ses lèvres bleutées. Alors Hiss remettait la fourrure de loup en place contre lui, dégageait son front des mèches rebelles et collantes, soufflait toute sa propre chaleur dans son cou, et passait ses mains sur ses bras, son torse, ses jambes aussi. Puis se rallongeait contre lui, le couvant comme une mère inquiète et désemparée. Cela faisait longtemps qu'elle ne prêtait plus attention aux murmures de Aël et Halya, elles mêmes ne lui jetant plus que quelques rares regards perplexes.  

La blonde referma les yeux, une moue triste sur le visage. Elle avait fait bien attention à ne pas toucher le collier de métal qui enserrait le torse de son compagnon, respectant ainsi sa volonté. C'était difficile de ne pas poser son regard trop souvent sur l'objet étrange, mais elle s'accrochait à l'idée que ce n'était rien d'autre qu'un bidule sans importance. Les paupières closes, elle se remémora le ton de Staz en parlant de son précieux trésor.

« N'y touche pas. Jamais. »

Sa voix résonnait dans son crâne, sèche et protectrice à la fois, comme si il lui interdisait de poser sa paume sur un lit de braises rougeoyantes. Elle fronça les sourcils. Ces pensées ne l'aidaient pas. Il fallait qu'elle se détende, qu'elle soit optimiste. C'était l'espoir qu'elle cherchait. Et bien qu'elle aie presque perdu son grisonnant quelques heures auparavant, la petite flamme de l'espoir gonflait en son sein, sentant la peau de son compagnon se réchauffer, son corps récupérer. Elle aurait voulu avoir du feu, de la nourriture, mais était bien incapable de sortir de cette foutue grotte. Aël avait monté la garde pendant que Halya était partie chercher de la boue vaseuse près du Lac, et de grandes feuilles pour faire un pansement à Callixte, plus tôt dans la matinée. Hiss n'avait pas osé demander du bois, elle savait très bien que trouver quelque chose de sec allait être compliqué. Et puis ce froid mordant donnait tout juste envie de rester terré ici et d'attendre le retour du soleil.

Elle releva légèrement la tête et entr'ouvrit les yeux en entendant Halya s'exclamer quelque chose a propos de son malade. Le brun était dans un état pitoyable. Ils faisaient décidément une belle brochette d'éclopés. Hiss se redressa et appuya son dos contre la paroi de pierre, remettant en place la fourrure sur le corps de Staz, se penchant pour déposer un baiser sur sa tempe. Rien que ce geste la fit rougir, et elle ne reprit contenance qu'en s'apercevant que les autres avaient le regard rivé sur Callixte. Elle écouta le faible remerciement qui franchit les lèvres de celui ci, et observa Aël hausser ses épaules et Halya sourire paisiblement au brun.

Une belle bande d'éclopés, de gentils éclopés. Hiss sourit distraitement. Elle avait appuyé sa tête contre la roche et caressait du bout des doigts les cheveux de son gris. Elle écoutait la suite avec attention, la curiosité prenant le pas.

« Il n'y a pas de quoi. Je pense que ta jambe guérira vite, la plaie ne s'est pas infectée. »

La rousse souffla du nez, comme lassée de la tournure de la situation, qui débutait tout juste pourtant. Hiss sourit un peu plus, parce qu'elle connaissait Aël, et que la flamboyante se faisait juste la même remarque qu'elle auparavant. Leur groupe était comme un nid rempli d'oisillons blessés, misérables et sympathiques, avec pour gardiennes et protectrices les deux femmes, la rousse et la brune. Hiss ne se comptait pas parmi elles, considérant qu'elle même n'était qu'un petit bout d'humain tremblant. Mais l'arrogance de la rousse et l'empathie de la brune lui donnait foi en eux, tous. Ils en avaient besoin. Elle rit un peu, sans vraiment savoir pourquoi. Ses pensées étaient passées de l'angoisse à l'espoir en un rien de temps. Aël tourna la tpete vers elle et arqua un sourcil roux, lui donnant cet air interrogatif et supérieur à la fois.

« Qu'est c'que t'as à te marrer, la glandue ? Ça y est, tu pètes un plomb, comme ton prince des flaques ? »

Hiss ria un peu plus fort, se demandant si Aël n'avait pas finalement vu juste, puis plongea son regard dans le sien.

« Non, je sais pas. Juste, je vais faire comme Callixte, et vous dire merci. Sans vous, je pense qu'on serait tous morts. Vous êtes de vraies gardiennes. »

Halya émit un petit rire, et même la rousse eut un léger sourire. Qui s'effaça rapidement, mais c'était déjà pas mal. La blonde n'osait pas quitter le corps de Staz, de peur que le manque de chaleur lui soit fatal. Alors elle resta à sa place, tournant la tête vers le brun à la peau de cire. Ses cheveux étaient incroyablement longs. Elle les observa un instant, perdant son regard dans leur reflets.
Avoir une vraie conversation leur feraient sûrement du bien, après la violence de la nuit passée. Cependant, Halya se redressa soudain et coupa court à ces pensées, lançant un regard doux vers le malade aux cheveux d'ébène.

« Tu dois mourir de soif, tu penses que tu pourrais marcher jusqu'au lac pour y boire ? Je t'aiderais, si tu veux. »

« Si vous sortez, je viens aussi, j'ai envie de pisser. Hiss montera la garde. »

Aël avait dit ça avec toute l'élégance d'un ours qui dévale une falaise, et bien que la blonde n'eut pas la moindre envie de se séparer de son compagnon, elle hocha la tête, consciente qu'elle pouvait bien faire ça pour eux. Pour eux tous.


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Dim 17 Sep 2017 - 21:18

Alors elle se posta à l'entrée de la grotte, assise en tailleur, le dos calé contre la roche froide, les yeux fixés sur les silhouettes de ses amis. Callixte semblait en piteux état, et Halya le soutenait bravement, tendit qu'Aël menait la troupe, le nez retroussé en une drôle d'expression. Hiss ne voyait pas son viasage mais aurait mis sa main à couper qu'elle avait raison. Elle sourit, se pencha sur le côté pour jeter un œil dans la grotte, sur son Staz encore inconscient. Il était blotti dans sa fourrure de loup, et semblait minuscule. La blonde tressaillit sous la morsure du froid. L'air était gelé, comme suspendu. Elle avait eu le temps de se réchauffer, mais son corps lui criait qu'il fallait qu'elle bouge. Dans un mouvement raide, elle se mit debout sur ses cannes, et marcha de long en large devant l'entrée de leur grotte. La neige recouvrait le sol, les arbres chétifs aux alentours avaient des allures de guerriers glacés. Elle pensait au ralenti, se perdait dans son esprit comme dans un labyrinthe, tentant d'aller toujours plus loin dans la profondeur de ses réflexions, s'en arrachant inopinément à chaque bruit de goutte transperçant la neige, d'oiseau qui s'envole, ou bien de ses propres articulations qui craquaient. Sa hanche était engourdie, mai elle boitait toujours.

Puis des craquements légers lui parvinrent et elle se retourna pour apercevoir ses trois compagnons revenir vers la grotte, discutant à voix basse entre eux. Elle les salua lorsqu'ils passèrent l'entrée et resta debout a regarder aux alentours, scrutant la blancheur éparse des lieux. Si quelqu'un ou quelque chose tentait de les attaquer maintenant, elle le verrait arriver de loin. Cependant, un endroit restait en angle mort le plus souvent : le tertre d'où s'enfonçait la grotte. Quelques arbres minuscules poussaient dessus, et derrière s'étendait le nord et l'ouest du bosquet. Hiss aurait voulu grimper sur le tertre mais dans son état ce n'était pas raisonnable. Elle tourna la tête vers les autres, Aël observant le long brun avec un œil torve.

« Il faut faire du feu. Et aller chercher de quoi manger. Le moindre morceau de nourriture serait le bienvenue. »

La rousse avait finit sa phrase en regardant fixement Hiss. Celle-ci haussa les épaules, d'un air de dire « je sais bien meuf, je pense comme toi ». Trouver à manger allait être dur. Toute la vallée devait crever de faim, avec un temps pareil.

« Mais on peut pas se séparer, si jamais on retombe sur... Tu sais, il va nous tuer ! »

« Il est sûrement mort. Point. Et puis, tu pense sincèrement que même s'il était vivant, il aurait suffisamment de force pour nous faire du mal ? »

Hiss grimaçait. La grand type dont il était question était une horreur sur pattes. La blonde s'en voulait d'avoir écouté les autres et de ne pas l'avoir tué sur le champs. Elle sentait que c'était une erreur monumentale. Il allait revenir, et leur faire du mal. Instinctivement, elle lança un regard à son Staz, toujours pétri de sommeil fiévreux.

La rouquine commença a donner des ordres à Halya et Callixte, leur demandant d'aller chercher du bois, le plus sec possible. Elle voulait faire un feu, qu'ils puissent se réchauffer un peu, reprendre des forces. Elle se tourna vers Finn, qui n'avait pas vraiment bougé depuis le lever du soleil, et lui ordonna de surveiller la grotte et de garder un œil sur Staz pendant qu'elle et Hiss irait chercher un truc à manger. Son ton était sans réplique, et tout le monde acquiesça en se mettant debout. Halya aidait Callixte à se tenir debout, et dit quand même à Aël qu'ils risquaient de ne pas être très efficaces.

« Je m'en fous, faites au mieux. Le principal est qu'on se bouge un peu le cul pour pas crever de froid. Ne restez pas trop les orteils dans la neige, c'est tout. »

Elle sorti la première de la grotte, et fila droit vers la partie du bosquet la plus touffue, vers l'ouest, sans accorder un regard en arrière. Hiss jeta un œil dans la grotte et sourit à Finn, avant de s'élancer à la suite de la rousse.

Trouver à manger allait être sacrément dur.
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Ven 29 Sep 2017 - 16:55

Lorsqu'elle revinrent, elles n'avaient pas attrapé grand chose. Tout juste le cadavre frais d'un faisan pas bien épais. Elles étaient frigorifiées, et ne sentaient plus leurs pieds, ni leurs mains. Apercevoir la lueur du feu sur les parois de la grotte, en arrivant, leur redonnèrent du baume au cœur. Elle se précipitèrent autour des flammes, orteils et doigts tendus vers la chaleur, les yeux piqués de larmes.

Les autres les avaient accueillis avec joie et soulagement. Halya avait serré sa rouquine dans ses bras, tandis que Finn avait lancé de grands sourires aux chasseuses. Staz, lui, dormait encore, mais les autres l'avaient ramené près du feu, suffisamment pour qu'il puisse se réchauffer, assez loin pour éviter qu'il ne suffoque. Hiss s'était assise à côté de lui, avait passé sa main sur son front pour en dégager les mèches grisâtres qui collaient à sa peau. Halya avait pris soin de lui. Elle l'avait allongé sur sa maigre peau de loup, avait soigné sa cheville comme elle le pouvait. Il semblait aller mieux, et la cime adressa à la racine un sourire redevable. Les autres discutaient paisiblement, Aël leur racontait leur journée, et Hiss écoutait d'une oreille, tout en caressant l'épaule de Staz du bout des doigts.

« Merci, au fait. D'avoir pris soin de lui. Et d'eux, aussi. Heureusement que vous êtes là. »

La brune la regarda avec un petit sourire, les joues rosées.

« C'est rien. On est un peu une famille, maintenant. Faut qu'on se protège les uns les autres. »

Hiss sourit à cette pensée. Une famille. Le terme lui plaisait, et les rôles étaient naturellement distribués. Aël mima un truc en disant une grossièreté, et les rires fusèrent. Elle était de très bonne humeur. C'était assez étrange à observer, et tout le monde était surpris. Tous sauf Halya, qui la regardait avec des yeux tendres.

« Avant, elle était souvent comme ça. Maintenant, quand ça arrive, il faut en profiter. »

« Pourquoi ça a changé ? »

Halya eut un soupir triste. Les deux femmes discutaient à voix basse, un peu à l'écart des autres. La brune lui avait déjà raconté leur parcourt, grossièrement. Elle n'était pas rentrée dans les détails.

« Un de nos amis est mort. »

La blonde ne dit rien. Elle ne connaissait pas le deuil, mais penser qu'elle n'en ferait jamais les frais était une sorte de prière. Ici, perdre ses proches était aussi simple que d'attraper des ampoules.
Cependant, elles n'en avait jamais parlé. Hiss croyait qu'avant Staz et elle, le duo de racines n'ayait jamais côtoyé personne d'autre. C'était idiot d'y avoir cru, comme ça aurait été idiot de le remettre en question. La brune souriait toujours, mais ses yeux avaient une lueur étrange.

« Ça a beaucoup affecté Aël. C'est pour ça qu'elle est dure la plupart du temps. Et en même temps, c'est pour ça qu'elle veille sur nous. Sur moi. »

Hiss regardait le corps endormi de Staz, silencieuse. Ça expliquait résolument beaucoup de choses. Elle ne voulait pas rentrer dans les détails. Si Halya en ressentait le besoin, elle le ferait. Mais la brune se détourna et alla chercher le faisan, posé un peu plus loin, pour se mettre à le plumer près du feu.

« Bien vu l'aveugle, faut préparer la barbaque les gars. Notre feu durera pas éternellement et la viande cuite est bien meilleure. »

« Je vais aller jeter un œil dehors. »

Aël hocha la tête, tandis que Callixte et Finn observaient les gestes précis de Halya.

Une fois à l'entrée de la grotte, Hiss poussa un long soupir. Sa hanche lui faisait encore mal, la douleur s'étant réveillée avec la chaleur du foyer. Elle balaya le paysage d'un long regard. Elle aperçut des formes noires se déplacer, au loin. Ils étaient beaucoup trop éloignés pour qu'elle s'en préoccupe, mais elle les suivit tout le même des yeux jusqu'à ce qu'ils disparaissent. Elle était éreintée. Cette journée avait été haute en couleur.
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