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Soleï
AuteurMessage
Soleï
Membre
Soleï
Messages : 2

Jour d'éveil : 27
Race : Racine
Métier : Non défini
Groupe : Errant
Fiche de présentation : https://musaraignes.forumactif.fr/t359-solei#1963
Soleï Empty
Jeu 22 Aoû 2019 - 0:08


Prénom : Soleï
Nom/surnom : Pas pour le moment

Éveil : 27
Sexe : Femme

Race : Racine
Métier : Non défini
Groupe : Errant
Croyance : Seule la peur gouverne ses actes.

Magie : Prédispositions à l’Alchimie

Capacités physiques : Soleï est plutôt petite pour une Racine. Néanmoins, sa silhouette est râblée et ses muscles noueux. Elle a de bons réflexes ce qui lui permet de parer des attaques éventuelles. La faim peut la rendre extrêmement agressive et malavisée. Cependant, si elle se trouve dans un contexte de calme et de sécurité, elle est capable de se montrer très endurante et organisée.

Talents divers : Elle a une excellente vue, et est douée d’une certaine agilité lorsqu’il s’agit de grimper ou de se faufiler.

Équipement : Un silex approximativement pointu.

Apparence physique et charisme :

Soleï a les cheveux auburn et une  peau tirant sur une curieuse teinte vert olive, constellée de tâches de rousseur. Son regard doux et les traits poupins de son visage font un étrange contraste avec l’aspect robuste de ses membres. Sous ses sourcils perpétuellement froncés, les prunelles ont la couleur de la forêt, un vert très sombre, presque noir. Ses membres sont puissants, lui permettant de soulever de lourdes charges et lui conférant une bonne résistance physique. Sa silhouette est pourtant très équilibrée entre force physique et poids du corps, ce qui est un avantage dans les déplacements, notamment pour escalader ou sauter. Ses mains fines et calleuses lui permettent une certaine habileté lorsqu’elle se concentre, mais elle a tendance à se montrer trop brutale dans la spontanéité.

Caractère et personnalité :

Elle est d’un naturel craintif et méfiant, et est très prompte à l’agressivité si elle se sent acculée. Malgré sa force physique, Soleï privilégiera toujours la fuite à la confrontation si elle le peut. Bien que très butée, elle est douée de logique et ne rechigne jamais à apprendre des nouvelles choses: selon elle, la polyvalence est la clé de la survie. Il est déconseillé de lever la voix en sa présence ou de la prendre de haut, car elle perdrait immédiatement ses moyens et en deviendrait potentiellement belliqueuse. La bienveillance est la meilleur façon de l’apprivoiser, car elle est très réceptive à la douceur. Un individu la rencontrant pour la première fois pourrait la croire sûre d’elle, voire arrogante. En vérité, il lui est simplement compliqué d’apprécier les autres, ce qui la rend difficile à approcher. Pourtant, celui qui saura se montrer suffisamment persévérant en bienveillant pourra trouver en Soleï une alliée fiable et loyale. Sa discrétion en fait aussi une compagnie agréable pour quiconque sait apprécier le silence. Néanmoins, il est bon de toujours rester d'humeur égal avec elle, car son caractère volcanique la rend facilement acerbe. Elle est sarcastique et piquante, ce qui n'est pas du goût de tout le monde.

Histoire :

Son dos la tiraillait douloureusement. Depuis combien de temps était-elle recroquevillée de cette façon ? Peu importe, elle ne pouvait pas bouger. Le sommeil pesait sur la bordure de ses cils, l’empêchant d’ouvrir ses paupières. Elle chercha à soupirer, mais l’air lui manquait. En fait elle étouffait. Au prix d’un effort terrible, elle voulu crier, mais la terre remplit instantanément la bouche. Elle tenta de secouer sa tête, de cracher, mais fut contrainte d’avaler la chair minérale pour libérer ses voies respiratoires. L’oxygène lui faisait toujours défaut, et la panique allait finir par la submerger. Elle commença à gratter de ses ongles pour libérer ses bras. Cela lui prit un temps infini au terme duquel chacun de ses ongles était brisé ou arraché. Impossible de comprendre par quel miracle elle n’était toujours pas morte étouffée. Toujours est-il qu’il lui fallait maintenant trouver la direction du ciel. L’étau de la terre lui enserrait son corps entier, et elle craignait de ne plus jamais pouvoir déplier ses membres. Et où que ses mains creusèrent, elles ne rencontraient que roche et racines, rage et terreur. Ce n’est qu’au terme d’un très long moment qu’elle parvint à se libérer un passage. Lorsqu’elle put enfin hisser le haut de son corps hors du sol, l’air lui emplit les poumons comme un goulée d’eau glaciale, et elle l’accueillit d’un hurlement strident, entre douleur et soulagement. Les larmes se mirent à rouler sur ses joues, creusant de clairs sillons dans son masque d’argile. Elle se tortilla faiblement, pour terminer d’extirper ses jambes, les épaules convulsées de pleurs. Puis elle se recroquevilla en tremblant. Le froid mordant lui brûlait la peau, contrastant avec la tiédeur de la terre qui l’avait crachée. Elle s’assoupit.

Elle se réveilla en panique quelques minutes (ou bien était-ce quelques secondes ?) plus tard. Un douloureux gargouilli lui tordait le ventre, et une cruelle sécheresse avait envahi sa bouche. Et sa peau était gelée. Prenant sa tête entre ses mains, elle tenta de réfléchir. Par où commencer ? Elle finit par déplier ses jambes avec difficulté pour se lever, puis elle commença à arpenter les bois, à la recherche de quelque chose à manger. Soudain, son attention fut attirée par une odeur peu alléchante qu’elle suivit. C’était un cadavre. Elle s’en approcha avec précaution, s’assurant d’être seule. La dépouille d’un loup, autour duquel tournaient déjà quelques insectes. La Racine s’agenouilla près du corps, observant avec dégoût la profonde blessure qui barrait tout le poitrail de l’animal. Elle tendit ses doigts avec un rictus d’horreur pour attraper un morceau de chair et tirer dessus. Mais le sang rendait la prise très incertaine, et la jeune femme ne parvint pas à arracher quoique ce soit. Avec un gémissement d’aversion, elle finit par pencher directement son visage en direction de la viande qu’elle saisit avec ses dents, et elle tira, tira jusqu’à faire céder la chair. Elle mâcha et avala aussi vite qu’elle le put, consciente du goût infect de la denrée et de son potentiel toxique. Mais il fallait bien remplir son estomac. Alors elle renouvela l’opération jusqu’à une approximative satiété. Puis elle regarda encore l’animal mort. Sa fourrure devait être si chaude… Soleï essaya avec assez peu de convictions de tirer sur les poils, d’attraper la peau autour de la blessure, mais sans surprise, ne parvint à rien. Avec un soupir résigné, elle se releva. Elle avait besoin d’eau.

Elle marcha dans la direction où la forêt semblait moins dense, en espérant trouver un sentier ou au moins l’orée du bois. Par moment, il lui semblait perdre la tête, alors que d’étranges murmures semblaient s’élever d’entre les troncs. “C’est le vent”, tenta-t-elle de se persuader. Mais elle se surprit à courir à plusieurs reprises afin de semer des fantômes. La peur pesait dans sa poitrine comme une pierre, et elle avait si soif qu’il lui semblait que sa langue allait tomber en poussière. C’est alors qu’elle se sentit prise d’une effroyable nausée, et se mit à vomir. Ca avait le goût de la viande avariée, acidifié. Elle tomba, se tordit de douleur, et vomit à intervalle régulier pendant une bonne heure avant de réussir à se relever, malgré des crampes à l’estomac. Elle reprit son chemin. Chemin faisant, elle observait le sol, se disant qu’elle pourrait peut-être y trouver des choses utiles. En effet, elle s’intéressa essentiellement à deux plantes. Elle fit une halte pour les examiner. Elle tripota les feuilles, essaya timidement de les lécher, en grignoter un bout. Elle avait beau être persuadée que ces végétaux pouvaient soulager son estomac de ses crampes, elle ne savait pas comment les consommer. Alors elle se mit à les déterrer, dans l’idée de les emporter. Les racine éveillèrent alors toute son attention. La première ressemblait à un petit bonhomme tout jaune et avait une saveur citronné et à la texture filandreuse. Soleï l’ingéra en entier avant d’étudier la seconde racine. Celle-ci avait une forme plus ronde et était recouverte d’une sorte de pellicule friable. Elle en détacha un bulbe et le porta au niveau de ses yeux. Elle y planta le bout d’une dent et grimaça. Le goût était vraiment très fort, et elle finit par gober le bulbe tout rond. Enfin, elle reprit sa route, la gorge sèche et brûlante de soif.

Au bout d’un kilomètre environ, ses douleurs gastriques semblaient s’être un peu calmées, elle put voir miroiter entre les arbres la surface d’un lac. Avec un véritable hurlement de joie, elle s’élança vers les eaux noires, indifférente à leur température glaciale. Elle en but de longues goulées avec reconnaissance. Ce n’est qu’alors qu’elle prit conscience de l’état de ses pieds et de ses mains: en sang, des ongles en moins. Elle s’assit sur la berge, les genoux remontés contre sa poitrine. La joie était tombée. Elle était seule, nue, transie de froid. Elle voulut se pencher sur l’eau pour y examiner pensivement son reflet. Mais elle n’eut que le temps de voir en surgir une terrifiante créature noire. L’impact éjecta Soleï quelques mètres plus loin, sonnée. Le monstre fondit sur elle de toute sa gueule bardée de dents. La Racine ne put éviter la morsure qu’avec justesse, et s’éloigner en rampant. Avec un hurlement d’épouvante, elle se mit à tâter frénétiquement le sol autour d’elle, à la recherche d’une prise, tandis que le monstre commençait à se hisser sur la berge. L’apparition était tout simplement terrifiante, immense, titanesque. La vue brouillée par des larmes de terreur, Soleï sentit enfin ses doigts se refermer sur quelque chose de dur et froid qui fit perler du sang sur sa main. C’est à ce moment que l’abomination attaqua pour la seconde fois, faisant claquer ses dents en direction de sa proie. En priant pour que sa trouvaille soit suffisamment tranchante, Soleï l’envoya de toutes ses forces contre le museau de l’horreur. Ce qui eut pour seul effet de faire lamentablement rebondir le silex vers la Racine. Le monstre se figea une seconde, comme surpris, et Soleï eut tout juste le temps de récupérer son silex avant de déguerpir en patinant vers les bois. Alors qu’elle fuyait à toutes jambes sous l’abri des arbres, elle sentait les effroyables vibrations du sol alors que le monstre s’extirpait prestement de l’eau pour s’élancer à sa poursuite.

Elle n’eut qu’une conviction: elle ne serait jamais assez rapide pour le semer sur une longue distance. Elle devait trouver une cachette, mais laquelle ?! Quel arbre serait assez haut pour la dissimuler d’une telle créature ? Quel terrier serait assez large pour lui permettre un passage ? Elle commençait déjà à s’essouffler, et elle aurait juré entendre le monstre la menacer en la poursuivant. Folle de panique, elle roulait des yeux effarés, à la recherche d’un abri. Soudain, elle aperçut un arbre creu, une bonne centaine de mètres plus loin, sur sa droite. Rassemblant toutes ses forces, elle ignora la douleur lancinante de ses pieds, et courut comme elle n’aurait pas soupçonné devoir le faire aujourd’hui. Elle entra dans l’arbre, à bout de souffle, tremblante de peur, et tenta de respirer le plus doucement possible, de ne plus bouger. Plus loin, le monstre s’était immobilisé. Sans pouvoir maîtriser ses tremblements d’effroi, Soleï essaya néanmoins de se fondre dans le tronc. Mais elle réalisa soudain que le sang de ses pieds avait probablement laissé des traces qu’il suffisait de suivre pour la trouver. Alors elle se mit à se tortiller avec désespoir pour se hisser dans l’arbre. Elle finit par réussir à se faufiler dans une ouverture à peine assez grande pour déboucher sur la cime. Elle se tassa comme un écureuil, morte de peur à l’idée d’être repérée par l’abomination. Elle observa frénétiquement autour d’elle, cherchant à la fois à savoir à quel point la menace était proche, et s’il lui était possible de sauter sur l’arbre d’à-côté. Le silence était total. Impossible de savoir si les créatures étaient toujours là ou non.  Alors Soleï prit son élan pour sauter sur la branche d’un autre arbre, dans la direction opposée du lac. Puis elle répéta l’opération autant de fois qu’il lui fut nécessaire pour se sentir enfin tirée d’affaire.

Elle resta longuement perchée sur le dernier arbre, tétanisée, les doigts figés autour de son silex qui lui blessait la peau. Elle n’osait pas le lâcher. Impossible d’estimer combien de temps elle resta là, à regarder le sang de sa main s’égoutter autour de sa modeste arme. Toujours est-il qu’elle termina par s’adonner à de longs sanglots de désespoir. Elle ne supportait plus cette chair de poule qui hérissait sa peau gelée, ni les picotements de ses pieds meurtris. Le jour déclinait lorsqu’elle finit par se calmer. Elle repensa au loup mort et à sa fourrure si chaude, et pensa que son silex pourrait peut-être lui permettre de détacher la peau du corps, si elle pouvait le retrouver. Elle en était là de ses réflexions lorsqu’elle fut à nouveau saisie de spasmes et qu’elle se remit à vomir. Après quelques minutes suffocation, elle se décida à descendre de son arbre pour retrouver la dépouille du loup. Elle se laissa tomber avec précaution pour se retrouver nez-à-nez avec une immense femme aux cheveux gris et à une curieuse peau à la couleur indéfinissable.

En ce qui vous concerne :

Prénom / pseudo : Taetsempu
Age : 26
À quelle fréquence serez-vous présent(e) sur le forum ?

Une fois par semaine, je pense !

Comment avez-vous découvert le forum (par internet, on s’en doute) ?

En cherchant un forum susceptible de me plaire.

Avez-vous des remarques à propos du forum ?

L’univers est vraiment stylé !

Telod
Administrateur
Telod
Messages : 213

Jour d'éveil : Jour 1
Race : Racine
Métier : Sculpteur (3)
Groupe : Terre Rouge
Fiche de présentation :
Soleï Empty
Jeu 22 Aoû 2019 - 23:40

Bonjour Soleï et bienvenue sur Musaraignes !

J'ai trouvé ta fiche de personnage très agréable et vraiment captivante ! Les descriptions sont rapides et efficaces, et l'histoire est vraiment poignante ! C'est haletant !

Il y a cependant certaines petites précisions à apporter et quelques détails à modifier si tu le veux bien :

1) Malheureusement, bien que très précises, tes descriptions sont un peu trop courtes. Nous demandons 5 lignes minimum pour l'apparence physique et 10 lignes minimum pour le caractère, tâche de t'y tenir. Tu peux par exemple évoquer ce que le personnage inspire à qui la regarde, pour compléter l'apparence physique, et pour le caractère je pense que tu peux simplement donner davantage de précision. A toi de voir !

2) Je n'ai relevé aucun problème de contexte dans l'histoire, si ce n'est un petit détail étrange : Soleï se défend de l'horreur des eaux qui l'attaque en lui plantant un silex dans le visage blanc... Or, nous en avons parlé toi et moi, elle ne pouvait pas atteindre ce visage vu la taille monumentale des horreurs des eaux. Tu avais supposé qu'il existait des horreurs des eaux "bébés", je t'ai certifié qu'il n'en existait pas.
Pour t'aider à comprendre la difficulté qui réside dans un affrontement avec des horreurs des eaux, voici quelques passages de leur description que je me permets de te citer :
"Leur force n'est pas leur seul atout, puisque les horreurs des eaux sont également follement résistante, leur peau très épaisse formant une véritable armure"
"Leurs pattes avant sont leur arme favorite, d'un seul coup elles peuvent déraciner un arbre."
"En somme, la meilleure solution, lorsque l'on est pris en chasse par un monstre tel que celui-ci, même si l'on est dix ou vingt hommes, est de s'enfuir à un endroit où le corps de la créature ne pourra pas passer."

Voilà, en s'inspirant de ces quelques citations j'espère que tu sauras corriger ce petit passage et trouver une description qui convienne à la situation. Il n'y a pas grand chose à modifier.

Ca sera tout, modifie ces simples détails et je pourrai te valider !
Telod
Administrateur
Telod
Messages : 213

Jour d'éveil : Jour 1
Race : Racine
Métier : Sculpteur (3)
Groupe : Terre Rouge
Fiche de présentation :
Soleï Empty
Ven 23 Aoû 2019 - 20:14

Très bien, à présent tout me convient !

Par conséquent...

JE M'APPELLE TELOD, et je te PROMETS de répartir ÉQUITABLEMENT les différentes parties de ton cadavre : il désigne d'un mouvement las de la main la partie droite du corps de Soleï, que ça soit les quelques organes que tu as par ici, ou ceux que tu as placé sur un autre lieu, A TOUTES LES CRÉATURES les plus TENDANCES du moment ! Telod note des détails sur une feuille vierge, avant de se lever de sa chaise de bureau au milieu de la plaine. Il se précipite pour présenter à Soleï les avantages de sa condition : VOICI donc, les écureuils, qui hériteront de la partie inférieure gauche de ton os maxillaire dit-il tout en présentant un écureuil imaginaire se trouvant dans le seul arbre de la forêt qui ne comporte pas d'écureuil, les oursins de mer qui, il me semble, que je vérifie il tourne les pages d'un large document, sceptique, ne trouvant pas ce qu'il veut attend qu'est-ce que c'est que ce merdier ? il lit d'un air concerné : "attestation de... Mise en demeure de votre robe de chambre" ? Mais ce ne sont pas du tout les bons papiers ! Il rouspète, se met à marcher très vite vers les montagnes, et hurle de loin : En tout cas je crois que pour les oursins c'est ton lobe d'oreille droit ! Ou quelque chose comme ça !


Phrases de Soleï :

- Ombre lasse, coule en dessous de la soif.

- Les musaraignes te mentent, elles ne sont que poussière, tu es immensité.



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