Prénom : Djinn.
Nom/surnom : Elle n'en possède pas encore.

Éveil : Le 27ème jour.
Sexe : Féminin.
Race : Echoué.
Métier : Aucun.
Groupe : Errant.
Croyance : Elle se demande quelle terrible faute elle et ses pairs (lorsqu'elle les aura rencontrés) ont pu commettre pour se réveiller en un pareil endroit.

Magie : Intuitive, elle choisit les plantes et les racines pour se nourrir sans se tromper, semblant savoir ou elle doit les chercher, en ce premier jour, gardant en mémoire tant leur forme que leur aspect. Sa curiosité la pousse à tester ce qui se trouve autour d'elle, et sans surprise, les plantes qui l'engageaient le moins se révèlent être non comestibles. Cette attitude pourrait sembler suicidaire, mais Djinn à l'impression de savoir ce qu'elle peut ou non goûter, et quand elle l'ignore, elle prélève alors de petites quantités. Cela ne la met pas complètement hors de danger pour autant.

Capacités physiques : Ce qu'on remarque en premier, c'est sa taille. Djinn est grande, vraiment très grande. Ses longues jambes lui assurent de larges enjambées sans effort. Elle court très vite, et elle adore ça. Elle à une voix grave, puissante et douce, soyeuse comme l'eau courante. En combat singulier, elle doit impérativement éviter le corps-à-corps. Elle aurait bien du mal à se défendre : bien que sa taille l'avantage, la finesse de ses os la rend cassante, se faire attraper par son adversaire signerait sans doute sa perte. Ses doigts fins et longs font penser aux pattes d'une araignée. Djinn sait nager puisqu'elle a réussi à sortir de l'eau sans se noyer, mais nourrit une peur sourde pour le lac qui l'a vu naître, à cause de la créature.

Talents divers : Elle ne s'en connait aucun, son éveil étant tout récent.

Équipement : Elle est nue et n'a rien sur elle.

Apparence physique et charisme :
Elle est grande, longue et fine, droite comme un roseau. On pourrait croire qu'un coup de vent suffise à la casser en deux. Ses cheveux sont longs eux aussi, d'un gris nuancé plutôt clair. Sa peau, aussi grise que ses cheuveux, semble violette voir légèrement bleue, lui donnant un aspect cadavérique, a peine adoucit par ses grands yeux clairs et son visage encore jeune. Un observateur attentif remarquera lorsqu'elle affiche l'un de ses rares sourires que ses canines sont un peu longues, et surtout anormalement pointues, tout comme le reste de ses dents. Elle est souvent joyeuse et terrifiée, mais n'en laisse que très peu paraître, intériorisant beaucoup sans s'en rendre compte.

Caractère et personnalité : Djinn est curieuse de tout ce qui l'entoure. La faim l'a poussée à aller dans les bois pour manger, elle a dû s'arrêter souvent pour regarder les plantes, soulever les feuilles, remuer la terre... Indécise, elle ne peut s'empêcher de errer aux abords du lac, à l'entrée de la forêt près des falaises. Elle n'a pas peur de s'enfoncer dans les bois, son inconscience l'en préservant, mais voudrait aussi revoir la créature qui l'a attaquée. Peut-être parle-t-elle ? La partie rationnelle de son cerveau lui dit clairement que cette chose voulait se repaître de sa chair, tandis qu'une autre, plus insidieuse, lui dit de ne pas s'arrêter aux apparences. La douleur est le seul élément qui la pousse à la méfiance, pas l'apparence. En effet, quand Djinn à vu son reflet dans l'eau, elle l'a trouvé hideux, et des larmes lui sont venues aux yeux. Parrallèlement la beauté sauvage de la créature la fascine.

Histoire :

Elle flottait dans le noir, ses longs cheveux voltigeant au grès des courants autour de son corps. Les genoux ramenés contre la poitrine, ses longs bras enserrant ses jambes, ses mains se rejoignaient presque dans son dos.
Tout était stable. Son organisme vibrait en harmonie avec l'eau l'entourant. Djinn. Ce mot résonnait en elle. C'était son nom. Avoir une identité la fit vibrer de joie. Elle ouvrit les yeux, et battit des paupières sans rien voir. Alors, elle déplia ses bras, les écartant largement autour d'elle, puis, plus vite, ses jambes. Elle ressentait une brûlure à la poitrine, une douleur qui la rendait peu à peu confuse alors qu'elle s'épuisait à deviner une forme dans le vide. Son corps pourtant montait, la douleur dans sa poitrine augmentant. Elle se sentait attirée vers le haut, et se mit à battre frénétiquement des jambes, les bras tendus loin au dessus de sa tête. La sensation du vide sur ses doigts lui fit ramener ses bras dans l'eau. Elle avait levé le visage, et observait, fascinée, la lumière du jour créer un quadrillage de lumière bleutée, se perdant dans les ombres d'ou elle venait. Elle ressentit une appréhension au moment ou son visage traversa la surface.

Elle ressentit l'air autour d'elle, ouvrit la bouche pour respirer et pousser son premier cri. Elle exulta d'être en vie, la douleur et le bonheur firent scintiller ses yeux.
Elle barbotta sans but, puisqu'en face d'elle s'erigeait un immense mur de pierres dont elle ne voyait pas le sommet. L'eau la poussait dans cette direction, et elle tourna sur elle même, apercevant une rive, et au delà, des arbres. Elle battit des jambes puis des bras, avancant péniblement. Le courant la jetta pourtant contre la roche avant qu'elle n'arrive à destination. Elle fut balayée, renvoyée au fond de l'eau. Elle voulut respirer, l'eau emplit sa bouche, puis ses poumons, elle paniqua. Elle fut jetée de nouveau hors de l'eau, contre la roche, qu'elle aggrippa desespérément, prise de spasmes. Elle s'écorchait les mains sur les rochers. Elle eut un haut-le-corps, recracha l'eau, la vomissant par le nez et la bouche. La vague se retira.
Ses membres endoloris se tétanysèrent, elle retomba dans l'eau. Elle avait pensé à gonfler ses poumons d'air. Une fois dans l'eau, elle se laissa couler. Le courant était moins fort en dessous. Elle battit des bras et des jambes, coordonnant peu a peu ses mouvements. Elle avançait lentement. Puis elle dut remonter pour prendre de l'air. Aussitôt le courant la secoua en tout sens, la projetant contre les falaises à la façon d'une balle de ping-pong.

C'est bleuie, à bout de souffle et de forces qu'elle s'échoua sur la berge. Elle resta là, étendue, respirant à folles inspirations, découvrant tout le bienfait apaisant de cet exercice. Elle aurait pu rester ainsi des heures, l'eau plus froide que la température extérieur lui donnant une impression de châleur réconfortante. Mais. Alors qu'elle n'entendait auparavant que le bruit de l'eau, lui parvint un bruit fracassant de pierres. Elle se retourna vivement, cherchant des yeux l'endroit ou la falaise s'était fracturée, mais rien de tel n'était arrivé : le bruit c'était cette énorme chose qui l'avait fait. Une créature, la première qu'elle voyait depuis qu'elle avait ouvert les yeux. Un museau aussi long qu'elle était grande sortit des eaux, dévoilant une rangée de dents longues comme son bras, effilées, et bien plus nombreuses que tout ses doigts et ses orteils réunis. La créature claqua ses deux titanesques mâchoires l'une contre l'autre une nouvelle fois, et Djinn se mit à trembler. Terrifiée et fascinée, elle se releva précipitamment. Elle ne se mit à courir qu'en apercevant le visage de la chose, blanc et apparemment sans vie, bizarrement posé au sommet de son crâne. Elle hurla, redoublant d'efforts, alors que celle-ci repartait au fond de l'eau. Elle l'entendit atterrir sur la rive et sentit la terre trembler sous ses pieds mais ne se retourna pas pour vérifier.
C'était instinctif, primaire, elle courait pour sa vie, elle ne voulait pas mourir, pas déjà, alors elle blessa ses pieds nus sur les pierres de la plage, fonçant vers l'inconnu, dépassa son premier arbre sans s'y arrêter, courut et courut encore. Ce qu'elle avait entr'apercu, c'était la possibilité terrifiante de sa mort éminente.
Il n'y avait plus ni lac, ni falaise, ni monstre, là ou elle stoppa sa course. Elle était seule. Non, ceux qui l'épiaient ne se montraient pas. Elle ne pouvait ôter l'idée de son esprit qu'une foule de créatures inquiétantes se nichaient dans les ombres, derrière les feuillages. Pire, elle avait de plus en plus froid.

Elle tourna sur elle-même, les troncs giflèrent cruellement ses bras. Elle se replia sur elle-même, effarée par l’hostilité de ce nouvel environnement. La consistance de l'eau et son poids autour d'elle lui manquait. Elle déambula, sans but ni repères, jusqu'à s'arrêter devant un roncier grimpant contre le tronc d'un arbre. Au pied poussaient d'étranges... Créatures toutes petites, sauf une de la taille de sa main, toute blanche. Elles semblaient immobiles. Djinn toucha la plus grande des choses avec un bâton, s'attendant à tout moment à voir celle-ci lui sauter dessus pour la mordre. Elle semblait plantée dans le sol. Mais rien ne se passa. Djinn cueillit son premier champignon. Elle n'aimait pas sa texture gluante au toucher, et le jeta presque immédiatement loin d'elle, en esquissant une moue dégoutée. Elle essuya ses doigts sur les feuilles lisses d'un bosquet. A force de patience, Djinn débusqua une dizaine de ces créatures ni végétales ni animales, apparemment inoffensives. Certaines d'entre elles se mangeaient, elle en était sûre.
Deux d'entre elles pourtant avaient l'air clairement maléfiques. Trois encore... Eh bien, elle serait bien en peine de savoir à quoi s'en tenir quant à cela. Djinn suivit son ressenti et mangea ceux qui lui semblaient bon, délaissant les autres. Elle avait encore faim, alors elle grignota de l'herbe, chercha d'autres champignons, mordilla les branches mortes, creusa finalement la terre, découvrant les racines et les insectes. Elle fit son goûter de quelques fourmis au goût piquant et aigre. Elle se sentit beaucoup mieux, mais elle avait la nausée, et elle avait soif, vraiment soif. Alors, elle chercha à revenir sur ses pas.
Ca y était, elle voyait la plage, et au delà, le lac. Elle se stoppa avant d'être visible. Là, elle assista à un spectacle fabuleux, de nouveau terrifiée. La créature était là, Le corps encore à demi immergé. Elle avait de grandes et massives pattes. Avec elle, une autre, bien plus petite, plus petite qu'elle-même, mais plus semblable que la première à elle-même par la forme, roula à toute vitesse entre ses pattes pour échapper à sa terrible mâchoire. Elles n'étaient qu'un repas pour cette chose. La petite frappa Dents-longues avec une pierre.
La créature secoua la tête, rugit ; sa proie recula vivement. A ce moment là, surgit des eaux la chose dans son entier, elle était si immensément terrifiante que Djinn sentit confusément les eaux quitter son corps. Elle regarda, hallucinée, le liquide couler le long de ses jambes jusqu'au sol et se perdre dans la terre. La proie filait vers le couvert des arbres, dans sa direction, poursuivie par le prédateur. Djinn se mit à courir non pas dans la direction qu'elle prenait, mais dans une direction à angle droit. Elle se retourna en voyant passer au loin à travers les arbres qu'elle écrasait sur son passage dans un terrible vacarme de destruction l'apparition cauchemardesque. Alors, Djinn repris la direction du lac, courant jusqu'à la rive. Elle longea le lac jusqu’à trouver un endroit ou la plage s'enfoncait sans à pic dans les eaux. Là, elle se pencha et but à long traits. Elle se baigna, pleura de soulagement, puis décida de repartir en direction des bois avant que la chose ne retourne dans le lac, peu désireuse de la croiser. Elle ramassa une pierre ronde, en pensant à la petite créature et a son acte de bravoure, puis la rejeta. Quand bien même, elle ne saurait pas s'en servir. Elle regagna le couvert des arbres.

Cela faisait longtemps maintenant qu'elle marchait. Elle savait qu'il lui faudrait revenir près du lac pour chercher de l'eau, ou trouver une plante gorgée de plus d'eau que ce qu'elle avait bien pu trouver jusqu'alors. Savoir avec quoi s'alimenter était moins difficile. Trouver une source potentielle de nourriture demeurait en revanche très compliqué. Elle en était là de ses réflexions quand un bruit de chute lui fit lever les yeux. Elle eut tout juste le temps de s'écarter, pour voir descendre le petit être du bord du Lac qui atterrit très adroitement sur ses pieds puis se redressa. Elles s'observaient.

En ce qui vous concerne :

Prénom / pseudo : Je n'aime pas donner mon prénom désolée =3 Mon pseudo, c'est Erylin.

Age : 26.

À quelle fréquence serez-vous présent(e) sur le forum ?
Je serais ici au minimum une fois par semaine.

Comment avez-vous découvert le forum (par internet, on s’en doute) ?
J'ai découvert le forum grâce à Soleï.

Avez-vous des remarques à propos du forum ?
Ancien rpgiste, je ne trouvais aucun forum, j'attendais d'en trouver un qui me propose autre chose, quelque chose que je n'avais pas encore essayé. Merci pour cette belle proposition !