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Staz
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Staz
Administrateur
Staz
Messages : 181

Jour d'éveil : Jour 16
Race : Echoué
Métier : Aucun
Groupe : Errant
Fiche de présentation : Clic
Journal : Clic
Staz Empty
Dim 31 Juil 2016 - 21:57


Prénom : Staz
Nom/surnom : /

Éveil : Jour 16
Sexe : Masculin

Race : Echoué
Métier : Novice Guérisseur, sans expérience
Groupe : Errant
Croyance : Terreur complète de ce qui l'entoure, idée qu'il va mourir ancrée dans ses pensées.

Magie : Tendance Murmure, absolument pas développé.

Capacités physiques : Bien que plutôt résistant aux maladies, Staz n'est pas aussi costaud qu'il pourrait en avoir l'air. Les efforts physiques viennent à bout de lui bien trop vite, et il est relativement maigre pour sa taille, ce qui l'empêche d'avoir beaucoup de force. Toutefois, ses longs membres fins cachent une certaine souplesse et agilité qui lui permet de grimper plutôt habilement aux arbres pour chercher baies et fruits.

Talents divers : Staz a un très bon sens de l'observation. Même s'il n'est pas costaud, il est habile de ses yeux, et repère souvent les signes inquiétants autour de lui. Ses sens sont plutôt aiguisés, et la vivacité de son esprit lui permet parfois de prendre des décisions malines.

Équipement : Absolument rien.

Apparence physique et charisme :

Staz est un jeune homme aux cheveux grisâtres, pas plus grand que la moyenne, mais d'une grande minceur. Ses cheveux, coupés en une tignasse rebelle, lui donne toujours un air fragile, en dépit de sa mâchoire plutôt robuste. Le soleil leur révèle parfois quelques mèches argentées qui soulignent son regard. Son visage osseux est toujours animés d'expressions variées, mais souvent son front reflète une angoisse certaine. Ses yeux sont d'un bleu grisé, terni par la fatigue. Son torse est décharné, quoiqu'un peu musclé, et on peut aisément compter côtes et vertèbres. Il est plutôt souple, mais il manque totalement d'aptitudes nécessaire aux combats, comme la force. Ce n'est qu'une proie comme une autre, trottinant dans les ténèbres, pas bien appétissante.

Caractère et personnalité :

Dès son réveil, Staz a comprit qu'il était un lâche. Un bon, vrai et aimable lâche. L'obscurité lui fait peur, l'eau lui fait peur, les bruits lui font peurs, et il passe ses nuits à tendre l'oreille, attendant qu'une créature vienne lui trancher la gorge. Bon, on ne peut guère définir Staz seulement par sa lâcheté, ce serait un peu … triste pour lui. En fait, c'est un bon gars. Enfin, il essaye de l'être. Naturellement altruiste, il pense qu'aider les autres est le meilleur moyen pour tous de survivre. S'aider et s'allier face au dehors. Il sera toujours le premier à porter secours à un blessé, allié ou non, connu ou pas. Et jamais, jamais il tuerait un de ses semblables. Pour rien au monde. Pas même pour sauver sa misérable peau. De même, il rechigne à tuer les animaux, les bêtes adorables qui peuvent l'entourer, lapins, oiseaux, ou même bien ours ou loups. Toutefois, pour manger, il serait peut-être prêt à faire cette concession, à l'unique condition que rien de l'animal ne soit gaspillé, de sa peau à ses os. Dans ses relations avec les autres, Staz est très sympathique, social. Il aime être avec les autres, surtout ceux qui ont plus d'expérience que lui, pour apprendre. Car apprendre, il adore. Si son physique ne lui laisse pas le loisir de participer aux activités très physiques où il est nécessaire d'avoir beaucoup de force et d'endurance, il se venge en apprenant beaucoup, tout, pour connaître et aider au mieux les autres. Il aime participer aux petites tâches, quel qu’elles soient, et sera toujours volontaire pour faire progresser un groupe, ou réaliser des tâches peu gratifiantes.
Toutefois, Staz n'est pas seul. Enfin, pas tout à fait. Son corps n'est pas le lieu d'habitation de ses seules pensées à lui seul. Une voix, qui dès le premier jour sembla lui hurler sa haine, crier après la minable personne qu'il était. En effet, constamment, l'Être qui habite dans sa tête peste, crie, hurle, en des mots qu'ils ne comprends jamais. Et cet Être encourage fort, à travers sa présence, la peur qui luit dans ses yeux.
Peut-être qu'un jour, en retour, les autres parviendront à le faire se relever de sa lâcheté, de sa folie.

Histoire :

Le néant. Un néant plutôt humide, mais le néant tout de même. Dans sa tête, un grand mur blanc. Vide de toutes pensées. Les yeux clos, ils ne voulait pas risque de perdre cette douce chaleur, les battements de son coeur, qui semblait pouvoir s'enfuir au moindre mouvement. Il ne bougeait pas. Il ne sentait ... rien. Même si les boum boum rassurant lui disait qu'il était vivant. Vivant. Le grand mur blanc venait de subir sa première marque. Il pensait. Il était un homme. Un homme, oui, mais lequel ? Comment s'appelait-il, déjà ? En fait, il s'en foutait, de son nom. Mais complètement. Parce que ce boum boum était là, battant au creux de ses oreilles.

Mais soudain, ce fut l’asphyxie. Ses yeux furent obligés de s'ouvrir, pour ne voir ... Ne rien voir, en fait. Que du noir. Et l'impression navrante qu'ils devraient voir quelque chose. Mais il n'y avait rien. Rien que le néant. Et l'eau. L'eau qui galopait dans sa gorge, dans son nez, qui riait dans ses oreilles que l'heure était venue. Alors qu'il avait l'impression qu'il venait de naître, déjà il mourrait. Déjà s'estompaient les boum boum rassurants, étouffés par la vacarme de l'eau qui dort.
Il referma les yeux, les rouvrit. Cette fois, il vit. Il vit l'immensité. Le bleu qui, tel un monstre, tendait ses bras alors qu'il coulait. Coulait. Coulait. Pourtant, il pensait flotter. Mais coulait-il ? L'eau se mouvait, et ne se mouvait pas. Son esprit, embrumé, noyé, savait qu'il fallait nager, mais nager vers où ? Où était l'endroit où il pourrait emplir ses poumons d'autre chose que d'eau ?
Ses bras s'agitèrent, pour aller quelque part, peut-être. Mais la fatigue, déjà, le pourchassait, le rattrapait. Ses poumons brûlaient, ses yeux pleuraient, et tout son monde, -quel monde ?-, semblait déjà le tuer, alors juste qu'il ne savait plus rien. Son coeur, son corps, sa tête, tout était douloureux, et il criait, criait dans l'eau sourde, pour que quelqu'un l'aide, l'entende, si ce quelqu'un existait. Mais aucun son ne troublait le silence épouvantable, assourdissant, de l'eau.
Soudain, dans sa tête, quelque chose résonna. Au dessus de ses pensées. Un bruit sourd, aux accents d'agonies. Une voix. Enfin, ce qui semblait être une voix. Qui criait. Hurlait. Hurlait comme un homme que l'on brûle vif. Mais non, ce n'était pas un homme. Et toujours, toujours, il se noyait, coulait, flottait, buvait et respirait de l'eau toujours et encore, sans jamais respirer vraiment. Et le bleu devint noir, et le noir devint blanc, blanc comme le mur blanc de ses pensées. La voix de la chose de sa tête s'était tut. Elle avait hurlé, maintenant il le savait, en des termes qu'il n'avait pas compris mais qui s'adressait à lui, à lui seul.

Mais maintenant, l'eau n'entrait plus dans sa bouche, et quelque chose de plus brûlant, de plus tenu et fragile lui gonflait les poumons. Alors, il sut qu'il vivrait. Ses yeux, encore, fixaient le faible éclat qui brillait au delà du rideau gris, sans pouvoir s'en détacher. Il vivait. Et son corps flottait, ou plutôt reposait, sur quelque chose de dur. Il ne coulait, ni ne se noyait, et sous lui, il pouvait toucher la terre. Il vivait, crachant, toussant, vomissant. Et sur lui tombait une pluie épaisse qui, peut-être, cherchait encore à le dévorer.
Mais le réconfort fut de courte durée.

A peine respira-t-il qu'il le perçut. Ce regard posé sur lui. Autour de lui, pas grand chose. Pas même de quoi se cacher. Il se tenait là, nu, à moitié couché sur un bord de lac, ce lac qui voulut l'avaler, et déjà il avait peur. Tremblant de tous ses membres, et après avoir vomi l'eau qui souillait sa trachée une dernière fois, le souffle sifflant, il voulut se mettre debout. Et tomba. Ses yeux voyaient à la fois ce qui l'entouraient, et à la fois rien de plus que des points de couleurs sombres. Le monde était sombre. Tout comme l'eau et ses profondeurs. En tombant, il s'était cogné la tête contre un caillou. Et la douleur l'empêcha de se relever.
Sans savoir si son vertige venait de sa chute, ou de sa noyade, il finit par se remettre plus ou moins debout, titubant, trébuchant. Et, sans demander son reste, sans un regard vers le lac qui voulut l'avaler, il commença à courir. Enfin, courir était un bien grand mot. Le souffle plus qu'irrégulier, les jambes comme molles, il essayait de mettre un pied devant l'autre, et de partir loin d'ici. Loin de ce regard malfaisant. Mais, souvent, il tombait à genoux, toussant, et se meurtrissait les jambes. Du sang commençait à couler, goutte après goutte, des petites plaies qui s'accumulaient, et avant d'avoir fait un pauvre kilomètre, ce qui dut lui prendre une heure, si ce n'est plus, il était couvert de bleus, de poussières, et d'angoisse.

Le regard était toujours là. Et dans sa tête ricanait toujours un monstre. Une monstruosité autre que lui-même. Il ne disait rien, se taisait, mais il savait qu'Il était là, quelque part, à fouiller dans sa tête.
Apercevant un buisson, il courut s'y réfugier. Pas bien plus qu'un bosquet de ronces, il s'y blottit tout de même, espérant se cacher, homme nu au milieu d'une plaine sans fin. C'est peut-être alors que, cédant à la panique, il se recroquevilla, et se mit à pleurer.


En ce qui vous concerne :

Prénom / pseudo : Camille / Minaeya
Age : 18 ans
À quelle fréquence serez-vous présent(e) sur le forum ?

Souvent, sans doute une fois par jour, si ce n'est plus selon les moments.

Comment avez-vous découvert le forum (par internet, on s’en doute) ?

En recherchant un forum de rp, sur un top-site !

Avez-vous des remarques à propos du forum ?

Les graphismes sont à tomber, et je n'ai jamais vu de concept si sérieux et profond ! J'adore !
Telod
Administrateur
Telod
Messages : 213

Jour d'éveil : Jour 1
Race : Racine
Métier : Sculpteur (3)
Groupe : Terre Rouge
Fiche de présentation :
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Lun 1 Aoû 2016 - 20:24

Bonjour Staz et bienvenue sur Musaraignes !

Ta fiche est agréable, bien écrite et fluide à la lecture. Ton personnage est intéressant et en plein accord avec le contexte du forum !

Je n'ai qu'une simple remarque à te faire.
La voix que tu évoques dans ton histoire, qui crie et ricane à l'intérieur de la tête de ton personnage, n'est pas présente dans les différentes descriptions que tu as faites avant l'histoire. Après une discussion avec toi, tu m'as dit que tu aimerais que ça soit cette voix qui prononce les phrases étranges qui te seront données à la validation de la fiche.

Cela est parfaitement possible.

Cependant je tiens à préciser que : le fait que la voix qui prononce les phrases étranges soit également du genre à dire autre chose, à rire ou à hurler, sera une caractéristique unique, vraiment propre à ton personnage. Par conséquent, comme cette caractéristique est importante et peu commune, il faut la préciser quelque part avant l'histoire (par exemple dans "caractère et personnalité").

Voilà, je demande juste cette petite modification !
Staz
Administrateur
Staz
Messages : 181

Jour d'éveil : Jour 16
Race : Echoué
Métier : Aucun
Groupe : Errant
Fiche de présentation : Clic
Journal : Clic
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Lun 1 Aoû 2016 - 22:17

Voilà qui est fait ! Et merci pour ces compliments sur ma fiche que je trouve moche o/ !
Telod
Administrateur
Telod
Messages : 213

Jour d'éveil : Jour 1
Race : Racine
Métier : Sculpteur (3)
Groupe : Terre Rouge
Fiche de présentation :
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Lun 1 Aoû 2016 - 23:05

Très bien cela me convient !

Par conséquent...

JE M'APPELLE TELOD, et je te OH ! Tu as vu ? Un petit oiseau ! dit-il tout en pointant du doigt un caillou. C'est une espèce très très rare dans le coin, en fait je n'en avais jamais vu des comme ça. Telod se rapprocha du caillou et le toucha du bout de l'index en plus il se laisse faire ! C'est formidable ! Incroyable ! Il finit par prendre la roche dans ses mains et la lancer en l'air vole, belle créature, vole de tes propres ailes ! fit-il, une larme à l'oeil. Puis il se retourna vers Staz, sans se rendre compte que le caillou tombait par terre ridiculement derrière lui, puis demanda : Qu'est-ce qu'on disait déjà ? Je ne sais plus mais, en tout cas, je pense que je te disais que je te soutenais dans tes projets. annonça-t-il aimablement, puis il ajouta : ou.. Quelque chose comme ça.


Phrases de Staz :

- Les musaraignes ne savent pas. L'ombre est salvatrice.

- Il n’y a rien au-delà.



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